Le MEDEF Nouvelle-Calédonie prend acte de la démission des 3 membres indépendantistes du gouvernement faisant chuter celui-ci et appelle les élus du congrès à remettre de l'ordre dans le fonctionnement du pays qui n'avaient pas besoin de cette crise supplémentaire. En effet de nombreux dossiers en cours gérés par les partenaires sociaux ainsi que des commissions de pilotage de nos organismes sociaux professionnels vont être à l'arrêt. Le MEDEF-NC reste mobilisé pour soutenir les entreprises et agit au sein du collectif NC ECO et en Interpatronale vis à vis des autorités publiques.

Dans les Média :

 

Voir notre article : Présidence du MEDEF-NC | MEDEF NC

 

Election du gouvernement calédonien : les quatre listes en lice  - Nouvelle (francetvinfo.fr)

Le dix-septième gouvernement de Nouvelle-Calédonie sera élu ce mercredi après-midi, on connaît désormais, officiellement et dans leur intégralité, les quatre listes déposées par les groupes du Congrès. Et validées par le haut-commissariat après contrôle.

Usine du Sud : que se passera t-il ce vendredi 12 février ? - Nouvelle-Calé (francetvinfo.fr)

Tout le monde a en tête, la date du 12 février, date butoir pour le compromis de vente entre Vale et Prony Resources incluant le Suisse Trafigura. Ce vendredi, à priori, pas de communication officielle. Les discussions devraient prendre plus de temps que prévu.

Daniel Goa appelle «au bon sens» des Loyalistes pour élaborer une solution (francetvinfo.fr)

Ce mardi, à la veille du comité exécutif de l'Union Calédonienne, Daniel Goa, son président, lance un appel aux Loyalistes pour qu'ils cessent de suivre les «ordres impératifs» de Bercy. Et qu'ensemble, ils « imposent un délai suffisant pour construire une autre solution dans l'intérêt du pays.

Élection du nouveau gouvernement : mode d'emploi - Nouvelle-Calédonie la 1è (francetvinfo.fr)

C'est donc mercredi 17 février prochain, à 15 heures dans l'hémicycle de la province Sud, que le congrès est convoqué en séance publique pour procéder à l'élection des membres du 17e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Mode d'emploi.

  • LES ECHOS : DÉCRYPTAGE "Nouvelle-Calédonie : la crise politique menace la filière nickel " 04/02/2021

Le processus de vente de l'usine de Vale située dans la province loyaliste est devenu un dossier politique explosif. Le gouvernement collégial vient de tomber après la démission des indépendantistes. Malgré les prix élevés du nickel, la SLN d'Eramet demeure dans une situation financière précaire. Les blocages et violences liées à la cession de l'usine Vale ont pénalisé la SLN d'Eramet. (Theo Rouby/Hans Lucas via AFP) 

Par Étienne Goetz 

Publié le 4 févr. 2021 à 17:43Mis à jour le 4 févr. 2021 à 18:31 

Après les tensions et les violences de décembre liées à la vente de l'usine du sud par Vale, une tempête politique vient de s'abattre sur la Nouvelle-Calédonie. Ce mardi, l e gouvernement collégial est tombé , après la démission des représentants indépendantistes au sein de l'exécutif. Ces derniers occupent 5 postes dans un gouvernement qui en compte 11 au total. 

Parmi les raisons de leur retrait, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS) invoquent, entre autres, la cession de l'usine de Vale qui emploie directement et indirectement 3.000 personnes. Le processus de vente du site, au sud, à Goro, « fait primer les intérêts des multinationales sans considération des aspirations des populations locales », dénonce le FLNKS. 

Un consortium 

Le groupe brésilien a perdu 2 milliards de dollars en Nouvelle-Calédonie depuis 2014 et souhaite désormais passer la main. Il est en discussions pour céder ses infrastructures au consortium Prony Resources qui allie les intérêts calédoniens des provinces loyalistes du sud à plus de 50 % et ceux du groupe de négoce suisse Trafigura à hauteur de 25 %. Le reste revenant à une société tripartite. 

Nickel : pourquoi la vente d'une usine de Vale plonge la Nouvelle-Calédonie dans le chaos 

Les indépendantistes, qui contrôlent les provinces du nord, dénoncent la présence de Trafigura, une multinationale éclaboussée par des scandales. Ils soutenaient une offre concurrente avec Korea Zinc, mais leur proposition n'a pas été jugée assez solide. Korea Zinc, effrayé par les violences qui ont éclaté en décembre, a d'ailleurs décidé de se retirer. 

Violences 

Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a pris acte de cette démission et formulé « le voeu de voir un nouveau gouvernement formé dans les délais les plus courts ». Concernant le dossier Vale, le ministre rappelle l'importance des « discussions sur la place d'un actionnariat calédonien et le rôle de l'Etat ». Dans ses voeux du 11 janvier, il se disait même « prêt à discuter d'une implication plus forte de l'Etat dans l'usine du Sud. » 

Depuis que Vale est entré en discussions exclusives avec le consortium Prony Ressources, des violences ont éclaté dans l'Archipel. Des routes ont été bloquées, des salariés de Vale menacés, les infrastructures du groupe font quasi quotidiennement l'objet d'exactions. Dans ce climat, les gendarmes ont dû à plusieurs reprises ouvrir le feu, notamment après des intrusions au sein des installations. Pour des raisons de sécurité, le groupe brésilien a mis son usine à l'arrêt. 

La SLN sous pression 

Le dossier Vale est d'autant plus politique que le dernier référendum sur l'indépendance du 4 octobre dernier a été remporté par le non à 53,3 %. Un premier référendum avait eu lieu en 2018 et un troisième et dernier référendum est encore possible d'ici à 2022. Le Congrès de Nouvelle-Calédonie pourra le demander à partir du 4 avril prochain. 

L'ensemble de la filière nickel, principale source de revenus sur l'île est sous pression. Eramet et sa filiale la Société Le Nickel (SLN) ont été les victimes collatérales des blocages. Comme le début d'année est traditionnellement pluvieux en Nouvelle-Calédonie, Eramet profite du mois de décembre pour constituer des stocks de minerai à traiter par l'usine, ce qui, cette fois, n'a pas pu être possible. 

A l'équilibre en octobre et en novembre, la SLN est toujours fragile financièrement malgré un environnement de marché favorable. En septembre la SLN avait demandé la nomination d'un mandataire ad hoc pour trouver une solution amiable aux difficultés financières. La SLN représente environ 2.500 emplois directs.

 

  • LES ECHOS : INTERVIEW Vale : « Nous ne voulons pas quitter la Nouvelle-Calédonie sans avoir trouvé une solution durable »  05/02/2021

Alors que les protestations contre la cession de l'usine de nickel de Vale en Nouvelle Calédonie ne faiblissent pas, Mark Travers, responsable des métaux industriels au sein du groupe brésilien, se dit préoccupé par l'absence de volonté de dialogue de la part des indépendantistes. Mark Travers, responsable des métaux industriels du groupe brésilien Vale (Vale) Par Étienne Goetz 

Publié le 5 févr. 2021 à 6:15Mis à jour le 5 févr. 2021 à 7:06 

Pourquoi Vale a-t-il décidé de quitter la Nouvelle-Calédonie ? 

Après la catastrophe de Brumadinho en 2019, nous avons lancé une revue approfondie de nos actifs tant du point de vue de la sécurité que du modèle économique. Le groupe a alors décidé à ce moment-là de se recentrer sur ses actifs les plus stratégiques, à savoir le minerai de fer et le cuivre au Brésil, le nickel au Canada ou en Indonésie pour des raisons d'approvisionnement de nos raffineries. A l'inverse, Vale NC n'est pas pour nous un actif stratégique, malgré l'essor des voitures électriques qui alimente la demande en nickel. 

Justement, l'usine est désormais bien positionnée pour le marché des voitures électriques et quand elle tourne, est rentable. Pourquoi vous en séparer ? 

Nous avons commencé à transformer le modèle économique de nos opérations en Nouvelle Calédonie et adapter l'usine pour produire du Nickel Hydroxyde Cake qui sert à la fabrication de batteries pour véhicules électriques. Nous avons aussi lancé le projet Lucy pour le traitement et le stockage sec des résidus miniers. Mais nous estimons à 3 ou 4 ans le temps nécessaire pour que le repositionnement soit pleinement achevé. Vale NC occupait déjà une part importante de notre temps et de notre énergie. Aujourd'hui, nous avons d'autres priorités et c'est pourquoi nous jugeons qu'un nouvel opérateur sera plus à même de s'y consacrer à temps plein pour que le projet puisse être mené à bien. 

Après avoir perdu des milliards de dollars, pourquoi ne pas simplement fermer l'usine ? 

L'usine et la mine de Goro sont essentielles pour la Nouvelle-Calédonie, son économie, nos salariés et nos sous-traitants. Nous sommes un groupe responsable et nous ne voulons pas partir sans trouver une solution durable pour l'avenir des opérations et de nos collaborateurs. Vale NC est sur la voie du succès pour devenir autonome mais a besoin encore de soutien financier important. Ce soutien, nous sommes prêts à l'apporter dans le cadre d'un projet de reprise solide tel qu'il existe aujourd'hui à travers le Consortium Prony Ressources. 

L'un des repreneurs, Trafigura, cristallise les craintes. Quelles garanties pouvez-vous apporter ? 

Trafigura, qui serait un actionnaire minoritaire, a un passé de négociant mais aussi d'opérateur de mines et d'usines, même dans le nickel comme en Finlande. Ils ont l'expérience nécessaire, la force commerciale et sont déterminés à respecter les engagements de durabilité. Il est hors de question de transférer les opérations à un repreneur qui ne serait pas capable de respecter les meilleurs standards environnementaux en Nouvelle-Calédonie où l'écosystème est fragile. 

Le gouvernement local vient de s'effondrer, cela a-t-il un impact sur le processus de vente ? 

S'il y a une chose que je dois éviter de commenter, c'est bien la politique en Nouvelle-Calédonie . Ce que je peux dire, c'est que compte tenu des tensions actuelles, du vandalisme et des violences à l'encontre de nos installations et de nos salariés, l'usine a été mise à l'arrêt. Et elle ne pourra redémarrer que si le calme et la sécurité sont garantis. Mais en tout état de cause, elle ne redémarrera qu'avec un nouveau propriétaire. 

Comment se déroulent les discussions ? 

Nous observons une réelle ouverture d'esprit au sein du consortium, mais nous sommes préoccupés par l'absence de volonté de dialogue de la part des indépendantistes. Pour trouver un accord sur la structure d'actionnariat, il faut bien un dialogue. De notre côté, nous sommes ouverts à toute proposition dans le cadre du projet de reprise existant , le seul viable sur la table. 

Combien de temps pouvez-vous encore discuter ? 

La vente doit être bouclée en mars avec des jalons intermédiaires en février. On peut envisager de prolonger encore un peu les discussions, mais nous avons besoin d'avoir des signes positifs dans les semaines qui viennent. Le temps presse et il devient urgent de trouver une solution. La mise à l'arrêt de l'usine coûte cher et c'est de l'argent gâché qui aurait pu être injecté dans des projets plus utiles. 

Et si les négociations échouent ? 

L'usine sera mise sous cocon avec un dispositif de protection des actifs. J'espère que nous pourrons éviter ce scénario. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour favoriser la conclusion d'un accord sur la cession de Vale NC. 3.000 emplois sont en jeu. Mais nous ne pouvons pas contrôler la situation sur l'île. 

Décryptage : Pourquoi la vente d'une usine de Vale plonge la Nouvelle-Calédonie dans le chaos

 

En Nouvelle-Calédonie, la crise politique menace de paralyser l’île.

Le conflit entre indépendantistes et gouvernement loyaliste pèse sur l’activité de la principale ressource de l’île : le nickel. Les premiers bloquent l’accès aux sites miniers au nom de la défense de l’environnement, les seconds les soupçonnent de faire pression faute d’avoir eu gain de cause dans les urnes.

Ce silence lourd est juste insupportable», s'inquiète Samuel Hnepeune, président du Medef local et patron de la compagnie aérienne Air Calédonie.

LNC du 10/02/2021 - Gouvernement : le processus d'élection lancé dès jeudi 11/02

Les discussions vont bon train pour tenter de former le 17e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Jeudi, le nombre de postes sera fixé et, surtout, les listes des candidats seront déposées.

 

LNC du 06/02/2021 Avenir institutionnel de la Calédonie : "La piste d'un nouvel accord paraît souhaitable"

Philippe Gasselin, président de la mission sur l'avenir institutionnel de la Calédonie, se veut modeste sur les pouvoirs de la mission qu'il préside mais ne tremble pas au moment d'évoquer les clés du dialogue.

Gérard LARCHER : "la question du référendum ne peut plus être binaire"

LE CORNU Interrogé par la mission sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, le ministre des Outre-mer a souligné « les contradictions" soulevées par les prises de position successives des indépendantistes.

 

 

 

 

 

 

GÉRARD LARCHER, PARLE DE LA NOUVELLE CALÉDONIE | noumeaPost 05/02/2021

Le Président du Sénat évoque la Nouvelle-Calédonie au cours de sa dernière conférence de presse : référendum, usine du sud, groupe de contact. Pour visionner le passage, aller directement à 35:03

 

 

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