Sur cette réforme le MEDEF-NC a déjà exprimé ses remarques qui concernaient notamment le non cumul des protections tarifaires et quantitatives et sa préférence pour les protections tarifaires afin d'obtenir des recettes fiscales complémentaires et minorer les effets des protections quantitatives.

Désormais le MEDEF Nouvelle-Calédonie va porter un regard vigilant sur le respect des objectifs affichés par le gouvernement pour cette réforme des protections de marché, qui est censée :

  • "assurer une meilleure autonomie économique"
  • "une meilleure couverture des besoins alimentaires"
  • "une création d'emplois plus importante"
  • "une plus grande compétitivité"
  • "et un renforcement du pouvoir d'achat des consommateurs".

Les engagements pris par les industries "protégées" devront être respectés, car la norme dans les échanges économiques c'est d'être soumis à la concurrence.

Quand un secteur ou une entreprise bénéficie d'une protection il est normal qu'il rende des comptes à la collectivité et aux consommateurs qui sont privés de leur droit de choisir.

Le MEDEF veillera donc au respect des équilibres économiques une nouvelle fois mis en défaut par des élus pour qui l'ouverture vers l'extérieure menace l'autonomie économique alors que seules les économies insulaires "ouvertes" se développent de façon pérenne.

Nous comptons également sur l'Autorité de la Concurrence pour faire respecter ces nouvelles règles du commerce choisies par l'exécutif calédonien.

Le reportage RRB du 15/01/2019 au sortir de la séance du Congrès et l'interview de la Présidente de la CCI, Jennifer Segoe, qui exprime son désarroi tout comme le CESE dont Le MEDEF-NC est Président de Commission Economie et Fiscale.

 

 

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