Incompréhension, suite à l’annonce de la prolongation du confinement strict pour les deux prochains week-ends, nous demandons de rouvrir tous les commerces sans distinction dans un cadre responsable et équitable ! A l’heure où la Nouvelle-Calédonie connaît une crise économique et budgétaire majeure, quel intérêt d’ajouter de la difficulté à la difficulté sans qu’aucun effet sanitaire positif tangible ne soit avéré et entrainant un coût énorme pour l’ensemble de la collectivité ? des commerçants et restaurateurs empêchés d'ouvrir, ont témoigné de leur situation catastrophique.

Dossier de presse

Le Medef Nouvelle-Calédonie avec la Fédération du Commerce et le Syndicat des Restaurateurs, étaient en conférence ce vendredi 05/11/2021.

Les mesures de restriction ont été acceptées quand leur intérêt sanitaire était compris car expliqué et clairement justifié. Mais aujourd’hui, se pose la question de l’intérêt à demander à tous ces commerçants et prestataires de services, de nouveaux sacrifices, alors que tous les indicateurs montrent le recul de l’épidémie : taux d’incidence et nombre de nouveaux cas en baisses constantes.

Au-delà du fort impact négatif pour les commerçants, le MEDEF-NC tire également la sonnette d’alarme sur le coût énorme de ces mesures pour l’ensemble de la collectivité : chute des recettes (TGC, cotisations sociales), chômage partiel supplémentaire à financer.


A l’heure où la Nouvelle-Calédonie connaît une crise économique et budgétaire majeure, quel intérêt d’ajouter de la difficulté à la difficulté sans qu’aucun effet sanitaire positif tangible ne soit avéré ?


L’objet de cette conférence de presse a été de délivrer plusieurs appels à une extrême attention et vigilance de la part des autorités, pour la survie des emplois et des investisseurs.

Si nous comprenons l’importance de la lutte contre la crise sanitaire, nous dénonçons une décision de fermeture injuste, inéquitable et lourde de conséquences économiques et sociales.

L’ouverture des commerces et prestataires de services est autorisée la semaine mais pas le week-end qui représente jusqu’au tiers de l’activité des commerces. En quoi cette mesure permettrait-elle de mieux lutter contre l’épidémie ? Quel est l’intérêt d’inciter tout le monde à faire ses courses avant 14h ? Disposer de plus larges plages horaires n’augmente pas le risque, bien au contraire.

Une décision de fermeture injuste car les commerces ont mis en place toutes les mesures permettant d’assurer la sécurité des collaborateurs et des consommateurs : Masque, gel, distanciation sociale, limitation du nombre de clients, isolement des produits... Grâce à ces efforts, nous savons que nos commerces ne sont aujourd’hui pas responsables de la propagation du virus.

Inéquitable car en privant certains commerces physiques de leur pleine activité, elle modifie les comportements des consommateurs.

Cette décision de fermeture aura donc des conséquences économiques et sociales. Plus elle durera, plus nombreux seront les risques de suppression de magasins et d’emplois.

 

Dans ces conditions, le succès de la lutte contre la Covid-19 repose tout autant sur l’efficacité des mesures sanitaires que sur son acceptabilité collective.

Les décisions prises ne peuvent être acceptées que lorsqu’elles sont comprises et ressenties comme justes par tous. Force est de constater que ces conditions ne sont aujourd’hui pas réunies et que les inégalités et les incompréhensions restent criantes.

 

C’est la raison pour laquelle, nous demandons de rouvrir tous les commerces sans distinction dans un cadre responsable et équitable. Cette solution est la seule possible !

Il est crucial de sauvegarder les entreprises qui sont aujourd’hui en réel danger de disparition et de limiter les impacts délétères pour les comptes publics et les emplois.

Faute d’un niveau de vaccination de la population satisfaisant, que ferons-nous si dans les prochains mois une 2ème vague de propagation de la Covid-19 survient ? 

Devrons-nous à nouveau fermer ? Vivrons-nous une nouvelle fois ce jour sans fin ? Non, les commerces ne survivront pas à ces fermetures successives. Nous devons apprendre à vivre avec le virus.

La période des fêtes de Noël est la plus importante pour la plupart des commerçants et représente entre 20 % et 60 % du chiffre d’affaires de l’année.

 

Nous devons apprendre à commercer avec le virus !

Au moment où les Calédoniens commencent leurs achats de Noël, il est plus que jamais essentiel de mettre en œuvre, ensemble, les moyens les plus adaptés pour accueillir les clients en toute sécurité. Cela suppose une réouverture responsable des points de vente pour permettre à la clientèle d’anticiper ses achats et de ne pas les concentrer sur les toutes dernières semaines de l’année. Nous sommes prêts à travailler avec le Gouvernement au renforcement, lorsque cela est possible, des règles sanitaires.

 

Ce sauvetage du commerce suppose également des mesures d’accompagnement à la hauteur des enjeux compte tenu d’une fin d’année à très haut risque.

Nous rappelons que les commerces souffrent de plein fouet, la hausse des prix du fret et des produits manufacturés, avec des impacts délétères sur leur trésorerie. 

Si nous saluons le renforcement de certaines mesures annoncées par l’État, il n’est pas acceptable que de nombreuses entreprises soient toujours exclues de ces dispositifs.

Les pertes d’exploitations subies par les commerces doivent être indemnisées, c’est une question d’éthique.
 

DANS LES MEDIA

  • RRB 08/11/2021 - Laurent Vircondelet, Président de la Fédération du Commerce est l'invité de ce lundi matin.

 

 

 

 

Entre incompréhension et colère, commerçants et restaurateurs fustigent l'annonce du confinement strict à partir du samedi midi pour les deux prochains week-ends. Une décision qui ne se justifie plus selon eux au regard de la situation sanitaire. Déjà très affectés par la crise, sept semaines avant Noël, ils expriment de vives craintes quant à leur avenir.

(...) 

« Fin d'année à haut risque »

Appelant à des mesures d'accompagnement à la hauteur des enjeux, compte tenu « d'une fin d'année à très haut risque », Mimsy Daly, Présidente du MEDEF-NC, a rappelé que « les commerces ont aussi pris de plein fouet la hausse des prix du fret et produits manufacturés, avec des effets délétères sur leur trésorerie. » Elle regrette également que « de nombreuses entreprises soient toujours exclues des dispositifs d'aide de l'État. Les pertes d'exploitation subies par les commerces doivent être indemnisées, c'est une question d'éthique. »

(...)

 

Le Medef, la Fédération du commerce et le syndicat des restaurateurs expriment leur colère et leur incompréhension face aux récentes mesures du gouvernement concernant un confinement strict les deux prochains week-ends. Ils dénoncent une fermeture injuste et injustifiée sur le plan sanitaire, d’autant que commerçants et restaurateurs ont mis en place un protocole sanitaire très strict. Les patrons font valoir les lourdes répercussions économiques de ces fermetures à sept semaines de Noël, à un moment où les stocks sont pleins.

 

Mimsy Daly, présidente du Medef, Jean-Pierre Cuenet, président du Syndicat des restaurateurs, Serge Layec, restaurateur, et Charles Germain, commerçant, ont exprimé la même incompréhension face à l’annonce du confinement strict des deux prochains week-end.

"Nous ne comprenons pas." Réunis sous l’égide du Medef, Fédération du commerce, Syndicat des commerçants et Syndicat des restaurateurs ont exprimé, vendredi 5 novembre, lors d’une conférence de presse commune, leur incompréhension et leur colère face à la prolongation du confinement strict des deux prochains week-ends, "alors que les indicateurs sanitaires montrent le recul de l’épidémie de Covid-19", soulignent-ils.

Protocole sanitaire : Une décision vécue d’autant plus injustement que "les commerçants ont mis en place toutes les mesures permettant d’assurer la sécurité de leurs employés et des consommateurs : masque, gel, distanciation sociale, limitation du nombre de clients, isolement des produits…"

Des restrictions horaires dont ils observent aussi les effets pervers, notamment, puisque les consommateurs se concentrent sur le samedi matin.

L’inquiétude des professionnels est d’autant plus grande qu’ils n’ont pas de visibilité sur les prochaines semaines, cruciales pour eux, alors que se profile aussi l’échéance référendaire. "La période des fêtes de Noël est la plus importante pour la plupart des commerçants et représente entre 20 et 60 % du chiffre d’affaires de l’année", rappellent-ils tout en déplorant l’absence totale de communication avec le gouvernement.

 

"On a tout fait pour ouvrir le commerce qui était à peine ouvert depuis le 11 octobre, on a tout fait pour ce qui est des protocoles sanitaires, on a fait des propositions, et apprendre 24 heures avant que finalement on doit refermer, c’est dur. On rappelle que cette économie est indispensable, et nous estimons que nous ne sommes pas les faiseurs de clusters dans le pays". Laurent Vircondelet.

MEDEF NC