Les hausses de prix du fret sont notables depuis le début de l’année 2021. De même de nombreuses hausses sur les matières premières sont constatées sur les marchés internationaux. Ces mouvements de prix ont un impact significatif sur nos approvisionnements et le prix des produits manufacturés.

 

Faim dans le monde : l’inflation globale laisse craindre d’importantes répercussions (rse-magazine.com 19/11/2021)

Plus les prix de l’alimentation seront élevés, plus les populations fragiles seront en péril. Cette logique imparable est un sujet d’inquiétude majeure dans un contexte d’inflation globale et alors que les prix alimentaires sont à leur plus haut niveau de la décennie. « L’annonce, début novembre, par l’Organisation mondiale pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), que son indice mensuel de mesure des prix alimentaires avait atteint son niveau le plus élevé depuis juillet 2011, a fait l’effet d’une bombe. En douze mois, cet indicateur, qui agrège les prix sur les marchés internationaux de plusieurs denrées de base (céréales, sucre, viande, produits laitiers…), a grimpé de plus de 30 %. De quoi faire craindre une crise économique et alimentaire prolongée, alors que le monde n’en a toujours pas fini avec la pandémie de Covid-19 et que plusieurs pays remettent en place des mesures de restrictions » explique Le Monde .

Dans un long article dédié à ce sujet, le quotidien souligne les inquiétudes partagées par les associations et gouvernants. Si la situation se poursuit, les conséquences sur la faim dans le monde seront inévitables. Plus inquiétants, les observations de la FAO suggèrent que la hausse généralisée des prix n’est pas uniquement causée par la crise sanitaire, ce qui aurait pu être vu comme une parenthèse, mais plutôt le résultat de plusieurs facteurs, : « Plusieurs facteurs expliquent la flambée actuelle des prix : elle est d’abord le reflet de la progression continue du prix de l’énergie depuis 2020, ce que confirme une analyse de la FAO qui montre que cette hausse suit la même tendance que celle des coûts des engrais, pesticides et de l’énergie. Elle épouse aussi deux tendances lourdes de long terme : la multiplication des aléas climatiques dus au réchauffement (sécheresses, inondations…) et le développement des agrocarburants, qui entraîne une compétition entre produits agroalimentaires et énergétiques dans l’utilisation des terres arables ».

Avec la crise sanitaire et la hausse du fret maritime, les prix vont fortement augmenter (francetvinfo.fr 09/11/2021)

Covid oblige, à Nouméa aussi, on ressent les effets de la congestion des ports asiatiques et européens. Conséquence de la flambée du fret maritime, les prix pourraient augmenter de 50% en moyenne. C’est ce qu’annoncent les professionnels du secteur. Et cela devrait durer, jusqu’à fin 2023. 

Le fret reste perturbé, pas d'amélioration en vue | LNC.nc 08/11/2021 |

(...) Tendue depuis le début de la crise du coronavirus, la situation du transport maritime ne montre pas de signe d'amélioration. La congestion dans les ports asiatiques et américains continue de produire des effets à Nouméa, où le prix du conteneur a augmenté de 50% en moyenne, indiquent les compagnies maritimes. Lignes embouteillées, bateaux retardés, prix du transport en hausse... Le transport maritime reste sous forte tension.

« À l'échelle du Pacifique, on connaît une situation difficile depuis plusieurs mois », rappelle Maxime Tinel, président de la Chambre syndicale des agents maritimes et directeur de la compagnie MSC. En raison du coronavirus, de mouvement sociaux ou de la reprise économique, plusieurs grands ports chinois ont connu de « fortes congestions » cette année, et la situation est « de pire en pire » du côté des États-Unis.

« Pour faire escale dans les ports de l'Ouest, il faut attendre deux voire trois semaines. Tout cela perturbe une grande partie des services du Pacifique. » (...)

 

BTP : inquiétude devant la hausse du prix des matières premières - Nouvelle (francetvinfo.fr 10/07/2021)

C’est l’un des effets de la crise du Covid-19, côté économique. Les matières premières sont très demandées, et l’offre est moindre. Les prix ont donc fortement augmenté. La Nouvelle-Calédonie subit ces hausses de plein fouet et les professionnels sont inquiets.
Les prix des matières premières de la construction ont déjà augmenté au 1er trimestre de cette année 2021. Une hausse qui se poursuit. Conséquence pour les entreprises du BTP : des devis qui flambent, et des menaces de fermeture à venir.

Le syndicat des importateurs, prévient que si rien n'est fait, le secteur sera en difficulté.

"Pour les chantiers en cours, c’est compliqué" 

Le financement de son prochain chantier est problématique pour Manuel Henri, le gérant d’une société de construction. En effet les devis ont été signés avant que le prix du bois ne flambe. " Il y a une grosse relance économique mondiale aux Etats-Unis, en Asie, en Europe aussi. Et du coup, il n’y a plus de matières premières et les prix s’envolent" explique le gérant de la société de construction bois HMC. "Pour les chantiers en cours, c’est compliqué, donc on espère que nos clients seront compréhensifs et pourront pallier cette hausse de prix, sinon on ne pourra pas mener à bien le chantier". Une forte demande et des prix qui flambent. Le bois n’est pas le seul produit touché par la hausse des prix. L’acier, le cuivre, le plastique subissent également des augmentations.

En cause, la désorganisation des marchés mondiaux de matières premières, due notamment à la pandémie actuelle.
"Si on prend l’acier par exemple, il y a des moyens de production qui ont été arrêtés, des usines arrêtées. Aujourd’hui, elles sont en train de démarrer" explique Didier Vernay, directeur du site de SCET bois et fer. "Dans le même temps, les chantiers rouvrent partout, donc ça veut dire qu’il y a une grosse demande et cette grosse demande crée un souci puisqu’aujourd’hui, on n’a pas la capacité de production en place. Par exemple, si vous venez acheter un profilé, vous avez déjà 30% d’augmentation. Sur les decks en bois, vous avez du 20% d’augmentation déjà d’affiché"

Les importateurs demandent des mesures d’aide

Selon les importateurs, une amélioration pour l’acier se profile pour la fin de l’année. Mais pour le bois, la pénurie risque de durer encore jusqu’en 2022. Pour amortir ces augmentations, le syndicat des importateurs demandent que des mesures soient mises en place rapidement :

"L’arrêt des pénalités de retard sur certains chantiers puisque ça, ça va être aussi un problème pour ces entreprises. Une partie de l’aide au fret qui est en cours, mais voilà..." explique Laurent Vircondelet, président du syndicat des importateurs de Nouvelle-Calédonie. "On se félicite qu’il y ait un nouveau gouvernement depuis 24 heures, donc en espérant qu’ils vont vite prendre ce dossier en main".  

Autre difficulté, les normes appliquées en Calédonie sont européennes, et ne permettent pas l’importation de bois venu d’Amérique ou d’Asie. Reste le bois local, dont la production est encore insuffisante pour répondre à la demande.

 

Comment les retards de paiement asphyxient les entreprises calédoniennes (francetvinfo.fr 21/06/2021)

Les libertés prises avec les délais de paiement, entre sociétés ou entre collectivités publiques et entreprises, sont devenues très préoccupantes.

Pointées par l'autorité de la concurrence et une étude de l'IEOM, ces largesses plombent un peu plus l'économie. A l'image du BTP, déjà en pleine crise.

 

Le fret toujours perturbé, les prix grimpent de 5% | LNC.nc 14/06/2021

Lignes maritimes saturées, matières premières qui se font rares... Les tensions au niveau international se traduiront dans les prix pratiqués en Calédonie « dans les semaines à venir », confirme la Direction des affaires économiques (DAE). Le Syndicat des importateurs et distributeurs (SIDNC) et la Fédération des industries (Finc) craignent que la situation perdure.

Xavier Benoist, président de la Fédération industries (Finc), avait annoncé une hausse de 5 % dans l'agroalimentaire et les matériaux de construction, et les choses « se déroulent malheureusement comme prévu. Les prix augmentent, on le verra aux mois de juin et de juillet », dit celui qui anticipe même une hausse totale comprise « entre 5 et 10 % », d'ici quelques mois, si la situation perdure.

Laurent Vircondelet, président du Syndicat des importateurs et des distributeurs (SIDNC), observe lui aussi une hausse moyenne de 5 % sur les matériaux de construction. « Et d'autres augmentations suivront, puisque le cours des matières premières continue d'augmenter. » L'acier serait particulièrement concerné. « Les poutrelles ont pris entre +50 % et +80 % depuis le début de l'année. Et on attend une nouvelle hausse en juillet. »

Du côté de la Direction des affaires économiques, l'inflation est confirmée. « Des hausses de prix dans les semaines à venir de l'ordre de 5 % [sont attendues], que ce soit pour l'alimentaire, les matériaux de construction ou des produits manufacturés comme l'informatique et la téléphonie », indique Eric Backès, le directeur.

Les compagnies maritimes appliquent toujours des surcharges de « pic d'activité », que Frédéric Pierson, président du Syndicat des transitaires, estime stables sur les derniers mois. « Entre 600 et 800 dollars » pour un conteneur en provenance d'Asie, quand le tarif habituel tournait autour de 1 500 dollars, soit 150 000 francs). « Environ 500 euros » pour une « boîte » venant d'Europe (la ligne la plus utilisée), qui coûtait environ 2 500 euros (300 000 francs). « À Nouméa, on a été habitué à des taux de fret très bas. On bénéficie d'une forte concurrence alors que les volumes sont très faibles à l'échelle internationale », insiste Frédéric Pierson. « Les surcharges ne disparaîtront pas avant plusieurs mois », prédit-il.

Dans le bâtiment, on s'arrache les cheveux. « La plupart du temps, les marchés ne sont pas révisables. On est censé terminer le chantier au prix annoncé au départ », explique Silvio Pontoni, président de la Fédération calédonienne du BTP. « On a lancé des discussions avec les maîtres d'ouvrage, mais rien n'est validé pour l'instant. »

 

Comment booster le pouvoir d'achat ? Les réponses des groupes politiques | LNC.nc 14/06/2021 | 

 

Pénurie de matières : "On espère que les collectivités seront bienveillantes", FNTP - 31/05/2021

La Fédération nationale des Travaux publics a salué les annonces du gouvernement pour faire face aux pénuries d'approvisionnement des matières premières et la hausse des prix. Elle espère que les collectivités se rallieront à ces incitations. 

Pénurie de matières : "On espère que les collectivités seront bienveillantes", FNTP (batiactu.com)

 

Fret aérien : la hausse du tarif et la baisse du volume sur Air France dénoncées par les transitaires (francetvinfo.fr)

La compagnie française est dans le collimateur des transitaires locaux. Ces derniers dénoncent une baisse de leur volume de fret et une augmentation des tarifs qui génèrent par conséquent des ruptures sur certains biens. 

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Du cuivre au bacon en passant par le nickel : la flambée des matières premières impacte les consommateurs (francetvinfo.fr - 02/05/2021)

Selon l'indice Bloomberg des prix des matières agricoles, les prix des céréales ont grimpé de 22% sur un an, au plus haut depuis 2016. Et les métaux industriels ne sont pas en reste : +92% pour le cuivre, +88% pour l'étain, +63% pour l'aluminium, +48% pour le nickel.

Le cours du pétrole brut a pris 30% depuis un an. Celui du bois de construction a triplé au cours des douze derniers mois. La fédération des constructeurs aux Etats-Unis a même averti qu'il en coûtait désormais 36.000 dollars de plus en moyenne pour bâtir la charpente d'une maison.

Le cours du cuivre, dont la demande reflète l'état de santé de l'économie mondiale, a battu cette semaine un record vieux de dix ans, porté par l'appétit chinois et la faiblesse du dollar. Dans le sillage du "roi des métaux", le cours du nickel destiné à l'acier et aux batteries des véhicules électriques a monté de 7,39 % la semaine dernière.

L'étain, prisé pour les circuits électroniques, les composants automobiles, les batteries, est également au plus haut depuis 2011, ayant doublé son prix en un an.

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Quels secteurs ont vu leur prix baisser ? Dans quel domaine les prix augmentent ? (RRB - Les jeudi de l'économie - 29 Avril)

L’ISEE a publié récemment la synthèse annuelle des prix en Calédonie pour 2020. Quels secteurs ont vu leur prix baisser ? Dans quel domaine les prix augmentent ? 

L’évolution des prix à la consommation, c’est le thème des Jeudis de l’Economie Radio Rythme Bleu. Jean-François Bodin reçoit Chloé Fillinger, la directrice de l’IFEL, Edouard Calvet, vice-président du syndicat des commerçants, Tony Dupré, vice-président de la Cogetra, membre de l’intersyndicale vie Chère et Fanny Contensou, responsable du Pôle Economique de la Chambre d'agriculture.

 

 

 

Matières premières et transport: la flambée des prix et la hausse des délais inquiètent les industriels (bfmtv.com- 23/04/2021)

L'industrie mondiale peut se féliciter des différents massifs plans de relance mis en place dans différents pays qui permettent à la demande de repartir à la hausse, notamment en Chine et aux Etats-Unis. Mais cette reprise se fait de manière brutale et désordonnée provoquant des tensions sur les prix, les approvisionnements et les délais.

Beaucoup d'industriels s'inquiètent ainsi de la hausse importante et rapide du prix des matières premières et surtout du transport maritime depuis la Chine. La loi de l'offre et la demande joue à plein: tout est plus rare donc plus cher.

La situation est par exemple particulièrement tendue du côté de la production de plastique notamment pour la fabrication de câbles (utilisés pour la fibre optique).

Entre juillet 2020 et février 2021, la tonne de PVC a ainsi augmenté de 115% (à 1800 dollars), l'acier a pris sur la même période 106%, l'étain +53% et le cuivre +50%.

La dégradation des perspectives de fourniture en matières plastiques touche l’ensemble des filières utilisatrices au niveau mondial.

Côté transport, la flambée des prix due à une demande qui repart en flèche est impressionnante. Les tarifs pour les conteneurs ont augmenté de 440 à 460% !

 

Le fret maritime mondial engorgé, une hausse des prix est attendue en Nouvelle-Calédonie (francetvinfo.fr - 21/04/2021)

Des prix multipliés par deux entre l’Asie et la Nouvelle-Calédonie, par quatre entre l’Asie et l’Europe… Les tarifs du fret maritime explosent ces dernières semaines. La reprise progressive de l’économie mondiale engorge le transport par la mer et il n’est pas simple de se faire une place sur les porte-conteneurs. S’ajoutent la pénurie des matières premières, des délais de livraison rallongés et des pénuries en perspective. Une conjugaison de facteurs qui mène tout droit à l’inflation.

 

20/04/2021 - FEDOM - Matières premières : « La crise va durer » selon Agnès PANNIER-RUNACHER

La ministre de l'Etat français, chargée de l'Industrie a évoqué les nombreuses difficultés rencontrées par les filières qui font face à la pénurie de matières premières. Des solutions vont être mises en place pour y répondre. La crise de la pénurie des matières premières va durer. C'est ce qu'a annoncé le 14 avril la ministre chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, dans un point presse à la suite d'une réunion avec des représentants de l'industrie le 14 avril. Elle a réuni les représentants des six filières les plus touchées par la crise d'approvisionnement de composants et de matières premières, l'automobile, l'agroalimentaire et le bâtiment pour la partie client, et l'électronique, la métallurgie et la chimie pour la partie fournisseur. Lire la suite : https://www.batiactu.com

 

16/04/2021 - LNC - "Flamber des prix en vue"

[VIDEO] Le fret maritime engorgé, flambée des prix en vue  | LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle Calédonie

Après quelques mois de paralysie, au début de la crise du coronavirus, le trafic maritime a rapidement regagné en intensité au niveau mondial. La demande de transport surpasse les capacités des compagnies maritimes, le prix du conteneur s'est envolé. Importateurs et producteurs annoncent une hausse des prix prochainement.

Explications de Laurent Vircondelet, Président du Syndicat des importateurs et de Xavier Benoist, Président de la Fédération des industries.

 

 

Silvio Pontoni, Président de la Fédération calédonienne du bâtiment (FCBTP).

Dans le cas particulier de la construction, les prix flambent en raison de la raréfaction de certains matériaux et produits finis. Ces trois derniers mois, le prix du cuivre utilisé pour la plomberie et dans les câbles électriques a augmenté de 30 à 40 %. Les cours du zinc et de l'aluminium ont quant à eux grimpé de 15 à 20 %. Le prix du bois de construction serait également en hausse constante. Dans le cas de l'acier, certains gros producteurs ont mis leur fonderie en sommeil. par ailleurs les acheteurs calédoniens sont loin d'être prioritaires. Nous ne faisons pas le poids face à la demande européenne ou américaine. Des chantiers pourraient donc être retardés. Certains maîtres d'ouvrage annoncent qu'ils se montreront tolérants, mais une entreprise qui ne peut pas lancer son activité appliquera des pénalités. En ce qui concerne les particuliers qui sont engagés avec nous, nous allons avoir du mal à expliquer à une personne qui veut faire construire sa maison que les prix viennent d'augmenter et que nous allons devoir revoir le devis à plus de 10 %. On ne va donc pas pouvoir répercuter cette marge.

Sylvie Jouault, déléguée générale du SIDNC, Syndicat des importateurs.

On aimerait une intervention financière des pouvoirs publics, via le désarmement de certaines taxes, par exemple. Il existe également un dispositif nommé Lodeom pour la production locale. Il s'agit d'une compensation financière de l'État, allant jusqu'à 50 % du coût du fret, en cas d'augmentation brutale du coût d'un produit. Cela se fait pour d'autres territoires d'outre-mer. Une prise en charge pour éviter les éventuelles pénalités serait également appréciée par le Syndicat. Ces mesures devraient être portées par un gouvernement de plein exercice, dont la Calédonie ne dispose pas actuellement. Mais nous pouvons également nous adresser à des partis politiques afin qu'ils puissent présenter un texte au Congrès.

Frédéric Pierson, président du Syndicat des transitaires (Spadet).

"On dispose de nombreux moyens de limiter le coût de la vie, comme réduire les temps de transport, particulièrement coûteux ces temps-ci. "Plutôt qu'importer des biens de l'autre bout du monde, on pourrait davantage travailler avec l'Australie et avec la Nouvelle-Zélande." Plus largement, "pour limiter la dépendance au fret aérien, les coûts et les effets sur l'environnement, il faut réfléchir à produire proprement et localement", estime-t-il. "Pourquoi importer des oranges quand ce n'est pas la saison ? Je pense que l'on peut s'en passer."

Xavier Benoist, président de la Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie.

"Il faut que l'on arrive à se mettre dans la tête que tout ce que l'on peut produire localement, il faudra le produire localement. Ce sera bon pour notre empreinte carbone, par ailleurs. Et il faut aussi lancer en urgence la réflexion sur les filières stratégiques, celles dont on ne peut pas se passer", pour limiter les dégâts en cas de "rupture d'approvisionnement" ou d'augmentation des prix "très significative."

 

 

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