Geoffroy Roux de Bézieux, le Président du MEDEF national est en visite sur le territoire cette semaine du 9 au 12 mai 2023.

Geoffroy Roux de Bézieux, le Président du MEDEF national est en visite sur le territoire cette semaine du 9 au 12 mai 2023.

 

Mardi 9 mai 2023, la délégation du MEDEF (Bertrand COURTE, Edouard CASTAING, Samuel HNEPEUNE et Dominique KATRAWA) était à Lifou pour rencontrer Jacques LALIE le Président de la province des îles, visiter le chantier de l'hôtel Wadra Bay et le site d'accueil des croisiéristes à Easo

 

Mercredi, après un petit déjeuner avec le Comité Directeur et l'équipe des permanents dans nos locaux, nous avons reçu Yann Caron (IEOM), Olivier Fagnot (ISEE) et David Litvan (DFIP), pour un panorama de l'économie calédonienne. En fin de matinée le Président du MEDEF national était reçu par Christopher GYGES à la Station N sur le thème de la filière numérique et de l'innovation avec la French Tech et le Pierre MASSENET, le Président du Syndicat du numérique. Un départ en bateau a permis la visite de la rade et du projet d'aménagement des quais. Une rencontre organisée toujours au MEDEF-NC avec le Syndicat des commerçants et le Syndicat des Importateurs et Distributeurs. Dans l'après-midi, plusieurs visites d'entreprises ont été organisées à Nouméa et Grand Nouméa dans les secteurs de l'industrie, l'agro-alimentaire et le BTP, entre autres : Visite de l'usine Biscochoc, visite de l'usine de la GBNC et dégustation de produits locaux organisée par la FINC. Le soir Geoffroy Roux de Bézieux était invité à dîner au Haut-Commissariat de la République.

 

Jeudi, Visite de la centrale PV de l'usine Prony Resources. A 12h, Geoffroy Roux de Bézieux intervient dans l'émission radio des Jeudis de l'économie sur RRB, puis il visite la Base Chaleix des FANC suivi de la visite du chantier d'extension du quai de la marine nationale. A 17h, il donne une conférence à l'occasion de l'Assemblée Générale du MEDEF-NC au Centre culturel Tjibaou.

 

Vendredi, direction Koné en passant par Ouinane et Ouatom pour d'autres visites d'entreprises sur les thèmes de l'agriculture et de l'énergie avec notamment : la visite de la station d’élevage Ballande et la visite de la centrale électrique avec stockage d'Enercal. Le soir il est l'invité du Journal Télévisé de NC La 1ère.

 

Retrouvez dans la galerie d'images ci-dessous les photos de ses déplacements.

 

Dans les media : 

 

Geoffroy Roux de Bézieux était l'invité du Journal TV La 1ère du 12/05/2023

 

RRB Les jeudis de l'économie du 11/05/2023

 

TV NC La 1ère JT du 09/05/2023

 

RRB - Journal du 09/05/2023

"Geoffroy Roux de Bézieux à Lifou aujourd’hui. Le président du Medef national entame une visite de 4 jours sur le territoire. Pour sa première journée sur le terrain, il se rendra sur le chantier de l’hôtel Wadra Bay et le site d’accueil des croisiéristes à Easo. Il fera ensuite le tour de la grande terre et donnera une conférence au CCT jeudi. Une visite dense qui doit permettre à Geoffroy Roux de Bézieux de se rendre compte de la diversité du tissu économique calédonien. L’occasion aussi pour les adhérents du MEDEF NC d’échanger et de faire remonter des problématiques locales à Paris".

 

 

L’ACTU EN 30 SECONDES 10/05/2023 | noumeaPost

 

L’ACTU EN 30 SECONDES 11/05/2023 | noumeaPost

 

Actu.NC du 04/05/2023 Interview du Président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux :"L’avenir du territoire ne s’écrira pas sans le monde économique »

A quelques semaines de la fin de son mandat, le président national du MEDEF a décidé de se rendre en Nouvelle-Calédonie, où il séjournera du 9 au 12 mai. Actu.nc lui a posé quelques questions en amont de sa venue.

COMMUNIQUE DE PRESSE MEDEF-NC du 2 mai 2023 : Centre minier de POUM

Suspension des activités minières sur le centre minier de Poum : Des solutions doivent être trouvées pour éviter une catastrophe économique et sociale

Face à la situation très préoccupante du site minier de Poum, le MEDEF-NC tient à adresser son soutien à la SLN et aux salariés du site qui voient leur outil de travail suspendu provisoirement.

Si les difficultés rencontrées sur ce centre minier sont principalement liées à une question d’autorisation d’exploitation, alors il apparaît évident et urgent de trouver une solution administrative dans les meilleurs délais afin que la SLN et ses sous-traitants puissent poursuivre leur activité, la développer, offrir des perspectives et apporter des réponses précises et rassurantes à l’ensemble des personnes qui dépendent de cette activité minière. La fermeture de ce site aurait des conséquences catastrophiques pour les familles (300 emplois directs et indirects sont concernés) ainsi que pour la commune de Poum.

Outre l’enjeu social fondamental lié à la préservation des emplois, cette situation d’incertitudes inquiétante met en évidence les difficultés que rencontrent les entreprises en Nouvelle-Calédonie sur le plan administratif et juridique.

En effet, un travail doit être mené pour renforcer l’effort de simplification administrative et ainsi éviter, que des entreprises soient contraintes de cesser leurs activités, et de menacer la pérennité d’emplois, pour des raisons qui relèvent de la responsabilité des administrations.

L’allègement des contraintes règlementaires et administratives, sans pour autant réduire le niveau d’exigence en matière de droit social et environnemental, est indispensable pour pouvoir libérer la création et la pérennité des emplois sur ce territoire. Les entreprises calédoniennes doivent pouvoir bénéficier d’un cadre juridique et administratif lisible, accessible et bienveillant pour encourager et renforcer le développement économique et la création d’emplois.

S’agissant des problématiques spécifiques de la SLN sur le site minier de Poum, le MEDEF-NC en appelle à la responsabilité et au devoir de transparence de chacun pour que les discussions puissent se poursuivre et pour que des solutions immédiates soient trouvées, afin d’assurer une continuité d’activité sur ce site hautement stratégique pour l’ensemble des populations qui en dépendent et qui vivent dans cette commune.

Les autorisations nécessaires à la poursuite et au développement de l’exploitation du site, dans le respect du code minier et de l’environnement, doivent être délivrées dans les meilleurs délais pour éviter que la situation ne s’aggrave et que les conséquences liées à cette suspension d’activité provisoire ne deviennent irréversibles.

« Prévenir coûte  moins cher que guérir »

ACTU.NC du 13/04/2023


Lorsqu’on parle de santé et sécurité au travail, nous avons tous la même image qui nous vient en tête : le casque jaune, les chaussures de sécurité, les droits et devoirs de l’entreprise… Bref, un portrait pas très glamour. Et pourtant ! La santé et la sécurité au travail, c’est beaucoup plus large, et cela concerne tout le monde, quel que soit le domaine dans lequel vous évoluez.

« Prévenir coûte moins cher que guérir », c’est le thème de la 5e édition du Salon Préventical, qui se déroulera le jeudi 27 et le vendredi 28 avril à la Maison des Artisans de Nouville. Organisé par le Groupement des professionnels de la santé et de la sécurité au travail (GPSST) en partenariat avec le MEDEF, ce salon permet aux professionnels de faire le tour de ce qui existe en Nouvelle-Calédonie pour améliorer la santé et la sécurité au travail.

Pourquoi ce thème ?

« Ça coûte beaucoup moins cher de mettre en place des mesures de protection, que d’avoir à gérer des accidents et les conséquences de ces accidents. » explique Gaëtan Varillon, responsable Calédonie de Cleannix et membre du GPSST. La date n’a pas été choisie au hasard, puisque le 28 avril est la Journée mondiale de la sécuritéet de la santé au travail !

L’objectif de ce salon, c’est d’avoir au même endroit tout ce qui se fait en termes de santé et sécurité dans les entreprises calédoniennes. « C’est adressé à tous les professionnels qui s’occupent de la santé ou de la sécurité dans leur entreprise » précise Gaëtan Varillon. On pense donc aux chargés de missions Santé et Sécurité au Travail ou aux responsables des ressources humaines et techniques, mais également aux patentés et autres patrons de petite entreprise.

Risques physiques et bien-être psychologique

La santé et la sécurité au travail ne concerne pas seulement les risques physiques auxquels peuvent être confrontés les salariés, mais inclut le bien-être de manière plus globale.

« En coût CAFAT, un accident du travail c’est 460 000 francs en moyenne, alors qu’une maladie professionnelle, par exemple parce qu’on est mal installés à son poste de travail en bureautique, c’est 1,1 million, soit plus du double. » explique Jean-Yves Menny, Ergonome consultant, formateur en sécurité du travail et membre du GPSST.

La cible du Salon Préventical n’est donc pas forcément celle que l’on croit. Les entreprises de BTP sont souvent très renseignées sur les risques au travail, parce que les accidents qui surviennent peuvent être très graves, alors que selon Gaëtan Varillon, « les sociétés de service,les patentés, se sentent souvent peu ou pas concernés par ces sujets-là, mais pourtant, elles sont les plus fragiles à l’absentéisme et ont besoin d’anticiper leur protection : gestes et postures à corriger, mesures anti-intrusion, risques incendie et environnemental, maladies, chutes, digitalisation, cadre de travail, etc. »

Court terme  versus long terme

Le problème réside souvent dans le coût de l’investissement. Investir dans la sécurité de nos salariés, c’est une dépense à court terme, qui évite des coûts potentiels liés aux accidents à long terme. On se retrouve donc souvent face à des chefs d’entreprises réticents à faire ce genre d’investissements, ce qui peut se comprendre dans un contexte d’inflation. « La santé et sécurité est prise dans la cisaille du gestionnaire financier entre le court terme et le long terme, explique Gaëtan Varillon. On a toujours une bonne raison de repousser une dépense, de trouver que c’est trop cher, et de ne pas avoir le retour sur investissement qu’on aimerait. Mais les entreprises ont également besoin d’avoir une vision à long terme pour préparer leur avenir et leur pérennité, et la prévention fait partie intégrante de cette vision. ». Selon plusieurs études, un euro investi dans la prévention rapporte deux à trois euros par année et par salarié, grâce notamment à la baisse du nombre d’accidents du travail, des troubles musculosquelettiques et de l’absentéisme. En bref, la prévention est un pari gagnant. Si la crise économique met à mal les finances des entreprises, c’est aussi un moment où il faut devenir plus productif pour survivre. « Cette année, nous sommes dans une conjoncture économique très compliquée pour tout le monde, alors la question d’investir ou non sur la pré-vention de la santé et de la sécurité se pose d’autant plus. Sauf que c’est aussi un moment où les entreprises veulent discuter avec leurs partenaires ou leurs salariés de compétitivité ou de productivité. Une hausse de la productivité passe par de bonnes conditions de travail. » D’autant plus que le recrutement n’est pas simple pour les entreprises, d’où l’intérêt de fidéliser ses salariés.

Un accident est si vite arrivé

« En 2020, on dénombrait 3 466 évènements de type « accidents de travail », « maladies professionnelles » ou « accidents de trajet » pour 74 000 salariés, affirme Jean-Yves Menny.

C’est beaucoup trop par rapport à la population. Et encore, on ne prend dans ces chiffres que les travailleurs couverts par la CAFAT : cela exclut les fonctionnaires et les travailleurs indépendants par exemple. ». Les causes des accidents au travail sont diverses. « En 2021, 37% des accidents ont été causés par la manutention manuelle, alors que depuis très longtemps, on explique qu’il vaut mieux avoir des équipements pour porter, ne pas porter soi-même, appliquer les principes d’Ergonomie, explique Jean-Yves Menny. Un peu plus de 20% sont des chutes de plain-pied, 11% sont des chutes de hauteur, et 5% des accidents sont liés à des bagarres sur le lieu de travail. » « En 2022, un des risques qui est remonté dangereusement est le risque électrique » complète Gaëtan Varillon.

Selon le document « Statistiques des accidents du travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles 2021 » de la CAFAT, le nombre de maladies professionnelles et d’accidents de trajets baisse de façon continue depuis 2018. Les accidents de travail sont moins fréquents, mais toujours aussi graves : plus de 80% des accidents du travail se produisent lors de l’exécution de tâches courantes (manipulation, manutention, circulation de plain pieds, utilisation d’outils manuels…) pour lesquelles la perception du risque est faible et la vigilance des salariés moindre.

Changer de paradigme sur la santé

« La prévention et la santé sécurité au travail, ce n’est pas qu’obligations et contraintes, affirme Gaëtan Varillon. C’est aussi de nouvelles solutions, de nouvelles manières de travailler, de nouvelles manières d’aborder des problématiques, une augmentation de la performance avec une équipe qui est mieux au travail, qui est plus dynamique, vivante, et productive.

Il faut profiter d’évènements comme le Salon Préventical pour découvrir les innovations ! »

Mimsy, DALY Présidente du MEDEF-NC sur la situation économique de la Nouvelle-Calédonie

[INTERVIEW OCEANE FM du 07/04/2023]
La Présidente du Medef-NC était l'invitée du jour sur OCEANE FM pour un point de situation économique.

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