Expressions de la Société civile représentée par les chambres consulaires et les organisations patronales en cette fin d'année 2023

Agissons solidaires | RUAMM | Réunion d'information publique le 20/12/2023

 

 

 

Communiqué de presse réunion publique d'information relative à la réforme du RUAMM le mercredi 20 décembre 2023 à partir de 17h30, organisée par l'ensemble des représentants du Collectif Agissons Solidaires, sous la Halle du Marché Broussard à Ducos.

Agissons Solidaires et la réforme du RUAMM : Retour sur 10 mois de mobilisation et sur les enjeux de cette réforme

 

RÉUNION D’INFORMATION LE MERCREDI 20 DÉCEMBRE – 17H30 – SOUS LA HALLE DU MARCHÉ BROUSSARD A DUCOS ET EN FACEBOOK LIVE SUR LA PAGE @AGISSONS SOLIDAIRES

 

Retour sur 10 mois de mobilisation et de concertation

Mardi 28 février 2023, plus de 12 000 personnes manifestaient dans les rues pour dire NON au projet de loi portant sur le déficit du RUAMM qui visait à faire peser sur les travailleurs indépendants principalement, le poids entier du rendement attendu pour financer la dette structurelle du RUAMM. Un peu moins d’un mois plus tard, une commission spéciale dédiée au Congrès est créée pour parvenir à un accord entre organisations patronales et chambres consulaires, intersyndicales et élus du Congrès de la Nouvelle-Calédonie.

Malgré les travaux réalisés en commission, et à l’occasion d’une session extraordinaire du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, le 19 octobre, le projet de loi est voté à l’unanimité, avec amendements, au Congrès, avant de faire l’objet d’une demande de seconde lecture, qui suspend l’application de la loi, et demeure lettre morte à l’heure actuelle.

 

Absence de visibilité sur l’avenir de cette réforme

Face à ce contexte et au regard de l’absence de visibilité sur l’avenir de la Commission spéciale et des prochaines négociations, le Collectif Agissons Solidaires appelle l’ensemble des travailleurs indépendants et tous les Calédoniens désireux d’informations sur le sujet à se réunir le mercredi 20 décembre 2023 à 17h30 sous la Halle du Marché Broussard de Ducos à l’occasion d’une réunion d’information tenue par tous les représentants du collectif Agissons Solidaires (CAP-NC, CCI, CMA, CPME, MEDEF NC, U2P).

 

Vigilance et partage d’information

Si ce projet de réforme semble, en apparence, être immobilisé, il ne doit pas pour autant endormir le collectif et sa capacité à peser prochainement dans les discussions, ni même à devoir se remobiliser dans l’éventualité d’un passage en force de ce texte. La vigilance demeure donc de rigueur et un retour sur les travaux du collectif s’impose pour partager auprès du plus grand nombre les informations dont dispose, à ce jour, le collectif.

 

Rappel des principes fondamentaux et éclairage sur les propositions du Collectif

A l’occasion de cette réunion d’information, ouverte à tous, les représentants du collectif reviendront sur toutes les étapes du mouvement qui ont animées l’action et la mobilisation du collectif au cours de ces dix derniers mois. Ils rappelleront aussi les principes fondamentaux du collectif et apporteront toute la lumière nécessaire sur les propositions faites et sur les suites attendues par ses représentants.

 

Réunion d’information à suivre en direct sur la page Facebook @Agissons Solidaires

Conscients que le RUAMM concerne tous les Calédoniens et soucieux de pouvoir apporter un même niveau d’informations à tous et répondre aux questions formulées, le collectif tient à informer la population qu’un dispositif permettra à l’ensemble des Calédoniens qui ne pourront participer physiquement à la réunion de suivre en direct cette soirée d’informations et d’échanges via la page Facebook du collectif.

 

DANS LES MEDIAS

  • La Voix du Caillou 22/12/2023

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Le collectif Agissons solidaires est prêt à poursuivre les discussions sur la réforme du Ruamm. La réunion organisée ce mercredi soir à Ducos était là pour le rappeler alors que la date butoir de fin des travaux de la commission spéciale du Congrès, fixée au 31 décembre, approche.

Cécile Rubichon, Marguerite Poigoune • Publié le 21 décembre 2023 à 11h00

Le 19 octobre, après des heures de débats houleux, les élus du Congrès s’étaient mis d’accord sur le cadre à donner à la réforme du régime d’assurance maladie calédonien. Cadre remis en cause par les Loyalistes et le Rassemblement, qui ont demandé une deuxième lecture. Les élus doivent surtout se retrouver pour déterminer le ou les montants des taux de cotisations patronales et salariales. L’un des points essentiels à la sortie de crise. Il s’agit de tenter de redresser les comptes sociaux et de trouver un compromis politique et social. 

"S’il y a un passage en force et qu’il n’y a pas d’autres solutions que la rue, on sera à nouveau dans la rue". Mimsy Daly, présidente du Medef NC

Mais depuis le 19 octobre, rien, indique le collectif Agissons solidaires, qui regroupe les syndicats patronaux, les chambres consulaires et le syndicat des rouleurs du BTP. Formé en opposition à une harmonisation des taux de cotisations des travailleurs indépendants sur les taux de cotisations des salariés, le collectif n’a été invité à aucune nouvelle discussion officielle, assurent ses porte-parole. Alors que le 31 décembre, date butoir de fin des travaux de la commission spéciale du Congrès, approche, ils ont donc organisé une réunion d’information, ce mercredi 20 décembre, sous la halle du marché de Ducos. Une centaine de personnes y ont assisté. 

Non à un alignement des taux

Prêtes à redescendre dans la rue “s’il y a un passage en force et qu’il n’y a pas d’autres solutions”, indique Mimsy Daly, présidente du Medef NC, au micro. “Mais nous espérons que d’ici là, nos propositions, qui sont raisonnables, seront entendues par nos élus.”  

“L’idée, c’est que des engagements soient pris dès maintenant sur les taux, sur la réduction des dépenses et comment faire tenir ce système en 2024 parce que, on va être très clair, le Ruamm est en faillite, la Nouvelle-Calédonie n’a plus de moyens, donc il va falloir trouver collectivement les façons de défendre notre système de santé”, pose-t-elle. 

Des paliers et une hausse de la TGC ?

Sur la réduction des dépenses, une partie des propositions du collectif ont été prises en compte et votées. Concernant les taux, le mot harmonisation a été remplacé par modernisation pour calmer les esprits. La suite ? “Nous restons opposés à un alignement à 13,5%”, souligne Mimsy Daly. “Nous proposons des taux adaptés au niveau de revenus des travailleurs indépendants” avec des paliers. Des paliers, le collectif suggère d’en créer aussi pour les retraités, qui cotisent tous à 1,5%, quel que soit le montant de leurs revenus. “Nous voulons un véritable débat sur le sujet”, insiste Mimsy Daly.

Autre demande : ouvrir le débat sur une augmentation de la TGC de 0,5 point, “une hausse qui nous paraît soutenable et qui permettrait d’équilibrer les comptes”.

Le collectif aimerait aussi que des chantiers soient mis en place sur les réductions de dépenses. Vite. 

Communiqué : Lettre ouverte du Medef-NC au Président du Gouvernement

Lettre ouverte du MEDEF-NC adressée au Président du Gouvernement, Monsieur Mapou, le 12/12/2023, lui demandant de sortir de se positionner sur la situation de la filière métallurgique susceptible d'avoir des conséquences économiques et sociales dramatiques pour la Nouvelle-Calédonie.

 

A l’attention de Monsieur Louis MAPOU, Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

 

Nouméa, le 12 décembre 2023

Objet : Appel à la réévaluation des mesures fiscales et au sauvetage des industries métallurgiques en Nouvelle-Calédonie.


Monsieur le Président,

 

Nous nous permettons de porter à votre attention les préoccupations cruciales qui affectent douloureusement le tissu économique de la Nouvelle-Calédonie. 

Les mesures fiscales actuellement mises en œuvre par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (taxe sur le sucre, les plus-values immobilières, réforme de l’IRPP...) soulèvent les plus vives inquiétudes, notamment dans le contexte particulièrement anxiogène de défaillance de notre filière métallurgique, qui pourrait avoir des répercussions dramatiques sur l’ensemble de notre tissu économique. 

Il est alarmant de constater que ces mesures persistent malgré la reconnaissance antérieure par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, lors du Forum Perspectives, de l'inefficacité d'une augmentation isolée de la pression fiscale pour résoudre les défis budgétaires, forum qui laissait cependant espérer la mise en œuvre d’un dialogue constructif sur une véritable politique de relance économique via la fiscalité. 

La situation actuelle des trois usines métallurgiques est préoccupante et leur survie à très court terme est en jeu. Les premiers signes de difficultés financières, tels que l'incapacité de la SLN à régler ses charges sociales et les restrictions de sous-traitance par Prony Ressources, préfigurent une crise imminente. 

La déclaration de Glencore de cesser le financement des opérations de KNS après la fin février 2024 « si aucune nouvelle solution de financement n'était identifiée » pourrait également entraîner l'arrêt de l'usine du Nord. 

La défaillance des usines métallurgiques aurait des conséquences cataclysmiques. Les estimations de l'Inspection Générale des Finances indiquent que cela mettrait la CAFAT dans l'incapacité de remplir ses engagements, avec un impact financier estimé à plus de 31 milliards CFP. La Nouvelle-Calédonie perdrait 4 points de PIB et le chômage augmenterait de +50%, plus de 13 000 emplois étant concernés de façon directe et indirecte par cette filière, ce qui provoquerait un véritable seisme social.

De plus, la fermeture des usines entraînerait inéluctablement une diminution significative du rendement des prélèvements obligatoires, exacerbant les difficultés budgétaires actuelles, et plongeant la Nouvelle-Calédonie dans une crise systémique sans précédent.

Face à cette situation critique, et suite à la proposition de « Pacte pour le Nickel » par Monsieur Bruno Le Maire lors de sa visite sur le territoire, nous souhaiterions pouvoir connaître la position officielle du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie sur ce dossier.

Nous exhortons le Gouvernement à agir immédiatement pour éviter une catastrophe économique et sociale qui aurait des répercussions dévastatrices sur la Nouvelle-Calédonie. 

Le silence actuel sur cette question, alors même que des mesures fiscales extrêmement lourdes continuent d’être prises au détriment des consommateurs, entrepreneurs et travailleurs calédoniens légitimement inquiets pour leur avenir, est incompréhensible et mérite d’être levé.

 

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos salutations distinguées.

 

La Présidente du MEDEF-NC, Madame Mimsy DALY

 

COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT DU 20/12/2023 : "Plan de sauvegarde des usines de Prony Resources, de la SLN et de KNS"

 

Mercredi 20 décembre 2023 - COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Au cours de la décennie écoulée, le marché mondial du nickel a connu d’importantes mutations, qui ont eu pour conséquence une dégradation de la compétitivité des usines de Prony Resources, de la SLN et de KNS. 

Certaines décisions de l’État indonésien ont conduit les investisseurs chinois à prendre une part majoritaire dans la production mondiale de nickel sur la base d’un modèle économique très compétitif,  alliant faibles coûts de construction, énergie peu chère et bas coûts salariaux. 

Ces dernières semaines, nos usines ont vu leurs difficultés s’accroître du fait d’une baisse des cours du nickel, conséquence notamment d’un important ralentissement économique de la Chine. 

Malgré des efforts de rationalisation de leurs coûts de fonctionnement, un engagement des salariés à améliorer la productivité, des avances de trésorerie de leurs actionnaires et de l’État, Prony Resources, SLN et KNS ne sont pas parvenues à enrayer la dégradation de leurs comptes et sont aujourd’hui au bord de la cessation de paiement.

Conscient de la situation, en coordination avec le ministre de l’Économie et des finances Bruno Lemaire et les provinces, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a entrepris de travailler sur un plan de sauvegarde des usines, visant à assurer leur survie à court terme et à faire évoluer leur modèle économique afin qu’elles retrouvent durablement les moyens d’être compétitives sur le marché du nickel.

Les 15, 16 et 17 décembre 2023, le gouvernement a participé à un groupe de travail réunissant des représentants des provinces, de l’Inspection générale des finances, du Comité interministériel de la restructuration industrielle et du Conseil général de l’économie. L’objectif était d’identifier les contributions potentielles des collectivités calédoniennes et de l’État à un plan de sauvegarde sur dix ans, qui devra être conclu courant janvier 2024. Sur la base de ces travaux, la mission doit maintenant engager un dialogue avec les actionnaires.

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en appelle à la mobilisation, afin que toutes les énergies soient déployées pour contribuer à la sauvegarde d’une filière d’activité essentielle aux équilibres humains, sociaux et économiques de notre pays.

L’arrêt de nos usines est inenvisageable compte tenu des conséquences dramatiques que cela entrainerait. Cela génèrerait la suppression de dizaines de milliers d’emplois, directs et indirects, un écroulement de notre système de protection sociale et de santé et une détérioration économique et sociale sans précédent pour la Nouvelle-Calédonie.

Des moyens d’action existent et il nous revient d’affronter collectivement la situation avec pragmatisme et responsabilité, afin d’optimiser nos chances de sortir gagnant-gagnant de cette période très difficile.

 

DANS LES MEDIAS : 

 

 

 

 

 

L’idéologie, les postures, les revendications, les appels à l’Onu ou à la Cour Internationale de Justice n’y peuvent pas grand chose. Pas plus d’ailleurs que les compétences locales, sorte de Ferrari sans carburant. La faillite des trois usines de nickel calédoniennes s’inscrit dans le monde impitoyable de la globalisation, et se trouve régie par les lois du business international et du capitalisme. Dans ce concert, seule une grande puissance comme la France peut conduire un sauvetage. Et chance pour les Calédoniens : leur territoire fait partie de la France.

Les “parties prenantes” locales sont en réalité aux abois. Les grands actionnaires privés, comme ils en ont le droit, ne veulent plus mettre la main à la poche. Rien ne les y oblige, d’ailleurs. Des règles existent pour les sociétés en situation de cessation de paiement. Après avoir épuisé toutes les mesures de sauvegarde, la liquidation peut intervenir. Seul espoir, alors, une reprise avec son lot de contraintes qu’imposerait le repreneur.

Glencore ayant annoncé la fermeture du robinet financier, tout comme Eramet, l’actionnaire majoritaire de KNS ne peut constater qu’il est nu. Quant à la Nouvelle-Calédonie, dont les trois provinces possèdent un tiers de la SLN, après avoir empoché, comme les autres actionnaires en leur temps, les dividendes versés en périodes fastes, elle est comme la cigale. Elle a chanté pendant les années d’opulence, et se trouve bien dépourvue en ces dramatiques moments où souffle la bise.

L’État, pour des raisons où se conjuguent la solidarité avec l’une de ses collectivités, son propre intérêt industriel, et le rôle européen qui est le sien, a proposé un plan pour “assurer la pérennité” de nos outils industriels. Les “parties prenantes “calédoniennes n’ont, en réalité, pas le choix. Elles se trouvent incapables d’élaborer une solution globale, et encore moins capables de bâtir des perspectives viables pour la principale richesse de la Nouvelle-Calédonie. Pitoyable constat.

Certes, les industriels, eux, savent ce qu’il conviendrait de faire. Mais ils n’ont pas les moyens de résoudre les difficultés résultant d’une partition économique de fait. Seul l’État, grâce à son chéquier, le peut. C’est probablement ce qu’il fera, avec le tact qui convient en ces circonstances, pour ménager quelques susceptibilités locales. L’émancipation réelle de la Calédonie n’est pas pour demain.

 

Le MEDEF appelle le gouvernement à la réévaluation des mesures fiscales et au sauvetage des industries métallurgiques en Nouvelle-Calédonie

La survie à court terme des trois usines métallurgiques est menacée, L’incapacité de la SLN à régler ses charges sociales et les restrictions de sous-traitance par Prony Ressources, préfigurent une crise imminente. La déclaration de Glencore de cesser le financement des opérations de KNS après la fin février 2024 « si aucune nouvelle solution de financement n’était identifiée » pourrait également entraîner l’arrêt de l’usine du Nord. 

La défaillance de ces usines aurait des conséquences catastrophiques, selon les estimations de l’Inspection Générale des Finances, avec un impact financier de plus de 31 milliards CFP sur la CAFAT, une perte de 4 points de PIB et une augmentation du chômage de plus de 50%, touchant directement et indirectement plus de 13 000 emplois et provoquant ainsi un séisme social.

Face à cette situation critique et en réponse aux propositions faites par le ministre de l’économie Bruno Le maire, le MEDEF demande la position officielle du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie sur ce dossier.

Le mouvement souligne l’incompréhensible silence actuel sur cette question, malgré la prise de mesures fiscales lourdes qui suscitent légitimement l’inquiétude des consommateurs, entrepreneurs et travailleurs calédoniens quant à leur avenir.

Ce silence mérite d’être levé, et le MEDEF sollicite une réponse urgente du gouvernement pour prévenir une crise imminente en Nouvelle-Calédonie.

 

  • CALEDONIA TV 12/12/2023

 

 

 

 

Le Medef déplore le silence actuel du gouvernement alors que les trois usines de nickel sont au bord de la faillite. Photo Baptiste Gouret

Dans une lettre adressée au président Louis Mapou, l’organisation patronale appelle le gouvernement à agir pour sauver les usines de nickel et à réévaluer les différentes mesures fiscales engagées, dénonçant le "silence actuel" de l’exécutif.

Une "catastrophe économique et sociale" aux "répercussions dévastatrices" menacerait actuellement la Nouvelle-Calédonie, selon le Medef. Des préoccupations que l’organisation patronale a voulu porter à la connaissance du président du gouvernement, Louis Mapou, dans une lettre envoyée ce mardi 12 décembre.

Une missive dans laquelle le Medef s’inquiète de la situation actuelle des usines métallurgiques et de leur "survie à très court terme", alors que les trois complexes industriels pourraient être confrontés à une cessation de paiements début 2024. "La défaillance des usines métallurgiques aurait des conséquences cataclysmiques", alerte l’organisation, évoquant les 13 000 emplois qu’elles représentent et l’impact que ces fermetures auraient sur les comptes sociaux de la Nouvelle-Calédonie.

Des mesures fiscales "extrêmement lourdes"

Alors qu’un "pacte du nickel calédonien" voulu par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, doit voir le jour dans les prochaines semaines, "nous souhaiterions pouvoir connaître la position officielle du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie sur ce dossier", exige le Medef.

Le Mouvement des entreprises de Nouvelle-Calédonie déplore le "silence actuel" de l’exécutif, "alors même que des mesures fiscales extrêmement lourdes continuent d’être prises au détriment des consommateurs, entrepreneurs et travailleurs calédoniens légitimement inquiets pour leur avenir". L’organisation fait ici référence aux taxes sur le sucre, sur les plus-values immobilières ou encore à la réforme de l’impôt sur le revenu "qui pourrait avoir des répercussions dramatiques sur l’ensemble de notre tissu économique".

Contacté, le gouvernement n’a pas encore réagi.

 

 

 

 

  • Océane FM 13/12/2023 

 

 

  • Radio NC La 1ère 13/12/2023

 

 

 

  • La Voix du Caillou 14/12/2023

 

 

 

Conventions entre les FANC et des employeurs en faveur des réservistes

Lundi 4 décembre 2023, la séquence du ministre des armées Sébastien Lecornu s'est poursuivie par la signature de conventions entre les Forces armées de Nouvelle-Calédonie et plusieurs employeurs (province Sud, CCI, Medef, Aircalin, Dumez, Linc, SLN, Air caledonie, OPT ou encore BNC) afin de donner plus de souplesse aux employés qui voudraient s’engager en tant que réservistes au sein de l’armée.

 

DANS LES MEDIAS : 

 

[EXTRAIT ] Une convention de promotion des réserves entre la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie (CCI) et les Fanc a notamment été signée.  Photo Anthony Tejero

Vers une hausse du nombre de réservistes

La visite de la base navale s’est achevée, enfin, par des signatures en cascade de conventions entre les Fanc (Forces armées de Nouvelle-Calédonie) et plusieurs employeurs (province Sud, CCI, Medef, Aircalin, Dumez, Linc, etc.) afin de donner plus de souplesse aux employés qui voudraient s’engager en tant que réservistes au sein de l’armée.

Actuellement, le Caillou compte près de 2 000 militaires dont 500 réservistes. Si l’objectif national est de doubler les effectifs de réserve, cette ambition ne semble pas tenable sur le Caillou pour le ministre des Armées, qui table davantage sur un renfort de 200 volontaires supplémentaires : "C’est un chiffre qui me semble atteignable, qui va permettre à des Calédoniens de se spécialiser et d’apprendre de nouvelles professions comme marin ou des métiers liés au génie parce que, souvent, ce sont ces compétences qui sont projetées pour lutter contre les catastrophes naturelles, pour nettoyer une forêt, reconstruire des équipements publics, sortir des personnes sous des décombres, etc. Il peut aussi s’agir de donner la main à la base navale, à la base aérienne ou au régiment, s’il y a les soldats projetés sur des missions plus loin, afin que les tâches, sur place, continuent à être remplies."

 

La réserve militaire encouragée : Autre rendez-vous à l'agenda du ministre français, la signature de deux conventions. L'une avec la Chambre de commerce et d’industrie, le Medef-NC et des entreprises locales. L'autre avec la province Sud. Au cœur de la séquence, la réserve de l'armée.

 

 

Des moyens maritimes militaires renforcés d’ici 2025 - La Voix du Caillou

 

200 RÉSERVISTES SUPPLÉMENTAIRES

Après les équipements et les infrastructures, les moyens humains. La Nouvelle-Calédonie compte près de 2 000 militaires, dont 500 réservistes. L’ambition est d’en ajouter 200. L’objectif de doublement prévu en Métropole ne semble pas atteignable.

Une série de conventions a été signée entre les Fanc et plusieurs employeurs (Chambre de commerce et d’industrie, Medef-NC, OPT, province Sud, SLN, etc.) pour faciliter la mobilisation des salariés. « En cas de montée en puissance, on ne peut pas se dire que les forces ne viennent que depuis Paris. On sait le faire et on saura le faire de plus en plus vite d’ailleurs, mais on doit être capable d’avoir un premier niveau d’alerte et de réactivité sur le territoire », explique le ministre.

C’est, d’après lui, une occasion pour les Calédoniens de se spécialiser, d’apprendre des métiers liés au génie, de donner un coup de main aux bases, aux régiments, d’intégrer le Service de santé des armées.

Bruno Le Maire à la rencontre des acteurs économiques calédoniens

 La visite du Ministre de l’Economie et des Finances marque la reconnaissance du fait que l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ne se joue pas exclusivement sur le plan politique, mais aussi économique, et que les entreprises sont essentielles à la cohésion sociale de notre territoire.

Ce 26 novembre 2023, les échanges, nombreux, ont porté sur :
- la rentabilité de la filière Nickel et son repositionnement stratégique
- le développement de nouvelles filières économiques, et les leviers associés
- le coût de la construction en Nouvelle-Calédonie
- le développement du transport aérien et le prix de la desserte aérienne du territoire
- la fiscalité, qui doit être incitative au développement de l’investissement et de l’emploi, et non l’inverse

Bruno Le Maire a souligné la confiance de l’Etat dans le potentiel économique de la Nouvelle Calédonie, sans minimiser les enjeux auxquels nous sommes confrontés.

Merci pour ce discours de clarté. 

Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC

 

LinkedIn M. DALY

LinkedIn D. GUYENNE, Président de la CCI

 

DANS LES MEDIAS :

Le nickel en crise, au menu du groupe de travail qui s'est réuni ce dimanche après-midi au haut-commissariat, sous la présidence du ministre de l’Economie. Mais avant cela, Bruno Le Maire a voulu s’intéresser aux autres secteurs d’activité, qui rendent moins dépendants aux aléas de l'or vert. Il a donc rencontré pendant près de deux heures, sur l'îlot Maître, chefs d’entreprises, clusters et représentants des chambres consulaires.

Les pistes de Bruno Le Maire pour sauver l'industrie du nickel calédonienne - Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr)

CAMPAGNE DE COMMUNICATION EMPLOI-FORMATION « AVEC LE MEDEF VOUS N’ETES JAMAIS SEUL »

A l'occasion de la Semaine Ecole Entreprise (SEE), qui aura lieu du 27 novembre au 1er décembre, le MEDEF relance sa campagne de communication "Avec le MEDEF, vous n'êtes jamais seul » dans la PQR et la presse nationale. En Nouvelle-Calédonie : Parutions dans La Voix du Caillou les 27/11, 1/12 et 5/12/2023 et Affichage 12 m2 pendant 7 jours à partir du 4 décembre.

Accueillir plus de stagiaires, c'est aussi notre affaire / Avec le MEDEF vous n'êtes jamais seul pour aider collégiens et lycéens à construire leur avenir Et si mon entreprise pouvait être à bonne école ? / Avec le MEDEF vous n'êtes jamais seul pour répondre à vos questions sur l'apprentissage Où trouver de bonnes informations sur les formations ? / Avec le MEDEF vous n'êtes jamais seul pour faire évoluer les compétences de vos salariés

 

  • Parutions dans La Voix du Caillou les 27/11, 1/12 et 5/12/2023
  • Affichage 12 m2 pendant 7 jours à partir du 4 décembre.
  • Réseaux sociauxFacebook LinkedIN

 

 

Nouveau référentiel des aides à l'embauche pour les travailleurs en situation de handicap

Le membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en charge notamment du handicap, Monsieur Thierry SANTA, a organisé une conférence de presse ce lundi 20 novembre 2023 afin de présenter le nouveau référentiel travaillé par l'ensemble des parties prenantes, à laquelle a assisté Monsieur Julien BARRAS, Président de la Commission Emploi-Formation du MEDEF-NC.

 

Dans les media : 

Le Pouvoir d'achat en Nouvelle-Calédonie

20/11/2023 Radio La 1ère - Ligne directe "Vie chère : Comment va notre pouvoir d'achat ?"

Présenté par Jéruscha WAÏA

Le coût de la vie en Nouvelle Calédonie est 32 % plus élevé qu'en France. Le pouvoir d'achat local y est d'ailleurs 28 % moins élevé. « Les derniers chiffres de l'ISEE ont beau être encourageants, la question du pouvoir d'achat demeure sensible en Nouvelle-Calédonie. L'inflation se fait particulièrement ressentir, dans les magasins, les restaurants et autres commerces. Une tendance qui pousse les consommateurs à s'adapter, en se tournant vers d'autres produits, ou en se restreignant tout simplement sur leurs achats du quotidien » .

Pour en parler :

  • Philippe Graveaud, président de l’ACPM
  • Gilles Vernier, président de l'UFC Que Choisir
  • Alexandre Lafleur, président de la commission protection sociale MEDEF

 

 

 

Présenté par Jéruscha WAÏA

Le pouvoir d’achat est au cœur des conversations dans les foyers calédoniens. Quel est le ressenti des consommateurs ? Quelles solutions existent aujourd’hui ?

Comment les entreprises s’adaptent-elles ? L’ application PRIX-NC, depuis son lancement quel bilan ? 

 

Pour en parler :

 

Mimsy Daly, présidente du MEDEF

Gérard Colomina, directeur de la DAE

Gilles Vernier, président de l'UFC QUE CHOISIR

Philippe Graveaud, président APCM (Association des Pensions Civiles et Militaires)

 

 

 

 

  • Emissions RRB et Radio La première du 16/11/2023

 

Réforme du RUAMM - Communiqués du Collectif AGISSONS SOLIDAIRES

Communiqués :

 

15/11/2023

Communiqué de presse du collectif Agissons Solidaires, qui fait suite à la conférence de presse de la CAFAT du lundi 13 novembre 2023.

Agissons Solidaires - RUAMM- Communiqué de presse du 15/11/2023

 

02/11/2023

Lors de la commission spéciale au congrès ce matin lors de laquelle devaient être auditionnés les organisations syndicales et les représentants du collectif Agissons Solidaire seuls ces derniers on pu faire entendre leur position en l'absence des premiers.

Lors de cette commission qui était pourtant cruciale pour l'avenir de la loi du pays relative au sauvetage du RUAMM, L'UC-FLNKS et l'Eéveil Océanien tout comme le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie étaient également absents.

La demande de seconde lecture à toutefois été déposée avec le nombre minimal requis de signatures d'élus du congrès (12) devant permettre à celle-ci d'être validée. (Pour rappel une seconde lecture permet de reconsidérer le vote initial du texte pour examen complémentaire).

Quant aux propositions d'agissons solidaire elles restent sur la table et restent à ce jour les seules qui permettent à la fois de renforcer le financement du RUAMM tout en demeurant soutenables pour le plus grand nombre de calédoniens.

 

15/10/2023

Veuillez trouver ci-joint un communiqué de presse du collectif « Agissons Solidaires » rappelant la demande expresse des représentants du collectif quant au retrait de l'examen des textes initiaux de la réforme du RUAMM, inscrit au calendrier du Congrès mercredi 18 octobre. Examen non justifiable en l'état, en l'absence ce tout consensus, et alors même que des discussions sont en cours. Ce CP souligne par ailleurs les nombreuses propositions actuellement sur la table, dont celles d' «Agissons Solidaires », rappelle la nécessité de poursuivre les discussions jusqu'au terme des travaux de la Commission spéciale et informe du dépôt, à titre préventif, d'une Déclaration de manifestation, si la situation (non retrait de l'examen des textes initiaux…) venait à imposer une nouvelle mobilisation.

 

13/10/2023

Veuillez trouver ci-joint le courrier du Collectif « AGISSONS SOLIDAIRES » concernant une déclaration de manifestation pour le mercredi 18 octobre 2023.

 

Dans les medias : 

 

 

Magazine "100% BTP" de la FCBTP - Novembre 2023

Le magazine de la Fédération Calédonienne du BTP, vient de sortir. Retrouvez-le au format papier aux bureaux de la FCBTP ou au format numérique sur Calaméo.com >> https://www.calameo.com/read/005938197e6bbe88662be <<

 

En Page 9 et 10 : Entretien avec Cédric FAIVRE, Délégué général du MEDEF-NC : "Le système économique calédonien est à bout de souffle".

Débat sur la vie chère et le pouvoir d'achat le 04/11/2023

Génération débat de la vie chère et du pouvoir d’achat - La Voix du Caillou 07/11/2023

Ce samedi Génération NC organisait un débat autour de la vie chère et du pouvoir d’achat.

Un certain nombre d’organismes et d’associations avaient répondu à l’appel : le MEDEF, la CCI, la FINC, la CPME, le syndicat des commerçants, celui des rouleurs du BTP, la Fédération des Professionnels de santé libéraux ou encore Saint-Vincent de Paul. « Les participants ont apprécié le format de cette réunion, précise Nina Julié, et le fait que l’on parle d’autre chose que de l’avenir institutionnel. Même si ce débat était porté par un parti politique, les échanges ont été totalement dépolitisés, c’était vraiment du concret. C’est pour cela que nous regrettons l’absence des syndicats de salariés. Nous avons prouvé avec ce débat démocratique que ce n’est pas parce qu’en participant à ce type d’échanges, on était politisé. La prochaine étape, c’est que nous allons nous approprier ces propositions et voir comment les porter dans les institutions dans lesquelles nous siégeons. »

COMMUNIQUE DE PRESSE du 11 octobre 2023

Le MEDEF-NC expose ses inquiétudes, face à la réforme annoncée de l’Impôt sur les Revenus des Personnes Physiques.

Le gouvernement a récemment annoncé une série de mesures fiscales qui suscitent des préoccupations significatives. Nous souhaitons aborder ces problèmes de manière claire et objective, en fournissant des données concrètes pour étayer nos inquiétudes.

 

Impact sur la Consommation et l'Économie

L'augmentation annoncée de nombreuses taxes : 5 milliards de TET, 3 milliards de taxe sur le sucre, ainsi que la hausse de l'IRPP de 3,4 milliards, sont préoccupantes. Toute augmentation de la fiscalité entraîne inévitablement une baisse de la consommation, ce qui a un impact sur le pouvoir d'achat des ménages. Selon les données du Forum Perspectives, une augmentation de 15 milliards de francs de prélèvements obligatoires entraînerait une baisse équivalente de la consommation et une réduction du PIB de 0,5%. Ces effets négatifs se traduiront par la destruction d'emplois et une baisse de l'attractivité de la Nouvelle-Calédonie.

 

Conséquences sur l'Investissement

Les mesures fiscales en discussion envoient un signal alarmant aux entreprises et aux ménages : "travailler plus... pour gagner moins". Cela pourrait décourager l'investissement et inciter les personnes à quitter la Nouvelle-Calédonie. Cette situation est préoccupante étant donné que le PIB stagne depuis 2012 et connaît un recul continu depuis 2018.

 

Réforme de l'IRPP

La réforme proposée implique une augmentation significative de l'IRPP, soit une hausse de plus de 18% selon les services du gouvernement. Même si des ajustements sont apportés aux tranches d'imposition, cela aura un impact sur toutes les catégories de contribuables, des plus modestes aux plus aisés. Cette augmentation de la pression fiscale risque d'aggraver la situation économique déjà précaire, notamment en raison de l'exode massif de la population depuis 2015.

Evolution attendue du rendement IRPP suite aux mesures annoncées par le GNC : (en millions CFP) -Voir le tableau dans le communiqué de presse-

 

Intégration des Dividendes dans l'IRPP

Nous nous opposons fermement à l'intégration des dividendes et des intérêts de comptes courants d'associés dans l'assiette imposable de l'IRPP. Cette mesure touchera directement les chefs d'entreprise et pourrait avoir des conséquences négatives sur l'investissement. La fiscalité du capital est déjà élevée en Nouvelle-Calédonie, et cette sur-taxation pourrait entraîner des fuites de capitaux vers des destinations fiscalement plus attrayantes.

-Voir le tableau dans le communiqué de presse-

 

Impact sur le Financement des Entreprises

L'intégration des intérêts de comptes courants d'associés dans l'assiette imposable aura des conséquences néfastes sur le financement des entreprises. Le taux de taxation élevé risque d'inciter les détenteurs de capitaux à retirer leurs liquidités des entreprises, entravant ainsi leur capacité d'investissement et leur développement à long terme.

 

En conclusion, l'intégration des dividendes et des intérêts de comptes courants d'associés aura un impact négatif sur l'attractivité de la Nouvelle-Calédonie et pourrait accélérer le flux migratoire sortant. Il est crucial de prendre en compte ces préoccupations, d'autant plus que notre économie traverse déjà des difficultés. Plutôt que d'ajouter de la pression fiscale, nous encourageons l'examen de solutions alternatives, telles que la réduction des cotisations sociales, pour stimuler la croissance, le pouvoir d'achat, et les recettes fiscales. Nous appelons à une réflexion approfondie sur les réformes fiscales afin de préserver l'avenir économique de la Nouvelle-Calédonie.

 

Dans les Medias

LA PRÉSIDENTE DU MEDEF-NC ANNONCE UNE MOBILISATION D’AGISSONS SOLIDAIRES EN CAS DE PASSAGE EN FORCE DES MESURES RUAMM
Interrogée sur les ondes de RRB, la président du Medef a évoqué l’inscription surprise des mesures Ruamm originelles pour une séance extraordinaire mercredi prochain. Pour mémoire, ce même projet avec provoqué un blocage de la ville par un collectif dénommé Agissons Solidaires, rassemblant notamment les chambres consulaires, plusieurs syndicats parmi lesquels le syndicat des rouleurs.

Pour sortir de cette épreuve de force, la majorité du Congrès (Indépendantistes-Eveil Océanien) avait différé la mesure, et décidé la création d’une commission spéciale intégrant les partenaires sociaux avec, pour objectif, des propositions consensuelles pour le redressement du Ruamm.

Pour la présidente du Medef-NC, la commission a entrepris un travail constructif, et des propositions alternatives sont sur la table. Elles conjuguent une réduction des dépenses, une augmentation équitablement répartie des cotisations, et une intervention de caractère fiscal. Pour elle, le coup de force annoncé est incompréhensible, et le collectif a demandé le retrait du texte au président du gouvernement. Dans le cas contraire, il ne restera à Agissons Solidaires qu’un appel à mobilisation.

Fiscalité (IRRP), Système de santé (RUAMM), Filière Nickel, etc. Un point global sur les positions de l'organisation patronale.

 

 

Pour le Medef, le projet de réforme de l'impôt sur le revenu des personnes physiques proposé par le gouvernement aura des effets négatifs. Le syndicat patronal s’oppose notamment à l'intégration des dividendes et des intérêts de comptes courants d'associés dans l'assiette imposable. Explications...

  • La Voix du Caillou 12/10/2023

Nouvelle-Calédonie : Le Medef inquiet par la réforme annoncée de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a récemment annoncé une série de mesures fiscales, parmi lesquelles un travail sur l'Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP). L’annonce a suscité de nombreuses réactions et « des préoccupations significatives » selon le Medef-NC, qui souhaite faire part de ses inquiétudes.

Premier point noir mis en avant par le Medef-NC : l’impact d’un alourdissement de l’IRPP sur la consommation et l'économie, alors que le gouvernement annonce une sensible augmentation de plusieurs taxes, avec notamment 3 milliards de Fcfp (25 millions d’euros) de taxe supplémentaire sur le sucre, ou 3,4 milliards Fcfp (28,3 millions d’euros) d’augmentation de l’IRPP. 

Des mesures « préoccupantes » selon le Medef-NC, rappelant que toute augmentation de la fiscalité « entraîne inévitablement une baisse de la consommation, ce qui a un impact sur le pouvoir d'achat des ménages. Selon les données du Forum Perspectives, une augmentation de 15 milliards de francs de prélèvements obligatoires entraînerait une baisse équivalente de la consommation et une réduction du PIB de 0,5%. Ces effets négatifs se traduiront par la destruction d'emplois et une baisse de l'attractivité de la Nouvelle-Calédonie ».

Deuxième point, les conséquences sur les investissements, les mesures fiscales en discussion envoyant « un signal alarmant » aux entreprises et aux ménages, qui pourraient décourager l'investissement et inciter les personnes à quitter la Nouvelle-Calédonie. Pour le Medef-NC, cette situation est d’autant plus préoccupante que le PIB du territoire stagne depuis 2012 et connaît un recul continu depuis 2018.

Enfin, la réforme de l’IRPP proposée par le gouvernement implique son augmentation significative, de plus de 18% selon les services du gouvernement. Une évolution particulièrement forte qui, même si des ajustements sont apportés en fonction des tranches d'imposition, impactera nécessairement toutes les catégories de contribuables. Pour le Medef-NC, cette augmentation de la pression fiscale risque d’aggraver la situation économique déjà précaire, notamment en raison de l'exode massif de la population depuis 2015.

Du côté des entreprises, la réforme prévoit l’intégration des dividendes et des intérêts de comptes courants d’associés dans l’assiette imposable de l'IRPP. Cette mesure rencontre une opposition ferme de la part des chefs d’entreprises, qui évoquent une fiscalité du capital déjà élevée en Nouvelle-Calédonie, une surtaxation pouvant entraîner des fuites de capitaux vers des destinations fiscalement plus attrayantes, et les détenteurs de capitaux à retirer leurs liquidités des entreprises, entravant ainsi leur capacité d'investissement et leur développement à long terme.

Le Medef-NC conclut en appelant le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie à réfléchir à d’autres alternatives à l’ajout de pression fiscale, telles que la réduction des cotisations sociales, pour stimuler la croissance, le pouvoir d'achat, et les recettes fiscales, et demandent la mise en œuvre « d’une réflexion approfondie sur les réformes fiscales afin de préserver l'avenir économique de la Nouvelle-Calédonie ». 

Damien Chaillot

  • Nouméa Post 12/10/2023

ACTUXPRESS - Jeudi 12 octobre 2023 LE MEDEF INQUIET DE LA RÉFORME ENVISAGÉE DE L’IRPP

Le Medef-NC a exprimé ses vives inquiétudes sur la réforme de la fiscalité mise en oeuvre par le gouvernement. Il en craint les effets négatifs sur l’économie, et notamment la réduction des dépenses de consommation des ménages, privés une nouvelle fois d’une partie de leurs revenus. Autre conséquence évoquée par le Medef, l’effet négatif sur l’investissement, notamment en raison de la nouvelle taxation envisagée sur le capital. Ces mesures, en dehors d’une réflexion plus approfondie, risquent d’aggraver le départ des populations constaté depuis 2015.

GOUVERNANCE FISCALE EN CALÉDONIE : LE MANQUE DE PROFESSIONNALISME - NoumeaPost

Le Medef-NC expose ses inquiétudes, face à la réforme annoncée de l'Impôt sur les Revenus des Personnes Physiques (IRPP) alors que le gouvernement a récemment annoncé une série de mesures fiscales qui suscitent des préoccupations significatives.

Dans un communiqué publié hier, le MEDEF expose ses inquiétudes en soulignant notamment que toute augmentation de la fiscalité entraîne inévitablement une baisse de la consommation, ce qui a un impact sur le pouvoir d'achat des ménages. L'organisation patronale souligne, aussi, que les mesures fiscales en discussions risquent d'avoir des conséquences sur l'investissement et d'inciter des personnes à quitter la Nouvelle-Calédonie.

Concernant la réforme de l'IRPP, le MEDEF estime que la réforme proposée implique une augmentation significative de l'impôt sur le revenu, et que cela aura un impact sur toutes les catégories de contribuables, des plus modestes aux plus aisés. Selon l'organisation patronale, cette augmentation de la pression fiscale risque d'aggraver la situation économique déjà précaire, notamment en raison de l'exode massif de la population depuis 2015.

Par ailleurs, le Medef s'oppose fermement à l'intégration des dividendes et des comptes courants d'associés dans l'assiette imposable de l'IRPP. Mesure qui selon le mouvement patronal touchera directement les chefs d'entreprises et aura des conséquences négatives sur l'investissement.

Plutôt que d'ajouter de la pression fiscale, le MEDEF encourage l'examen de solutions alternatives, comme la réduction des cotisations sociales, pour stimuler la croissance, le pouvoir d'achat, et les recettes fiscales.
Il appelle enfin à une réflexion approfondie sur les réformes fiscales afin de préserver l'avenir économique de la Nouvelle-Calédonie.

Communiqué de presse MEDEF-NC | 06/10/2023 :

"Le Medef-NC dénonce fermement l’incendie de l’agence Air Calédonie de Wé, appelle à une fin définitive des restrictions au trafic aérien aux îles et soutient les acteurs économiques victimes de ces blocages".

À la suite de la destruction de l’agence d’Air Calédonie de Wé, le Medef-NC apporte tout son soutien à la compagnie Air Calédonie, son personnel et à sa direction. 

Sous réserve des conclusions de l’enquête, cet acte de violence inacceptable fait suite au blocage des aéroports de l’Ile des pins et des iles loyauté qui constitue une intolérable entrave à la liberté de circuler. 
Ces actions nuisent gravement à l’activité économique et menacent la survie de nombreuses entreprises, bien évidemment Air Calédonie, mais également tous les acteurs du tourisme, gravement pénalisés par cette situation. 

Depuis 2 mois, les blocages des différents aéroports constituent un signe très préjudiciable envoyé aux touristes calédoniens et étrangers qui ont déjà commencé à annuler massivement leurs séjours, et notamment à l’approche  des vacances scolaires. 

Les conséquences néfastes sur l’activité économique des iles sont palpables. La pérennité des emplois est en jeu. A l’heure où les comptes publics et sociaux, et ceux de nombreuses entreprises, sont en grande difficultés, le Medef-NC appelle à ce que chacun prenne ses responsabilités pour mettre une fin définitive à ce mouvement qui met en péril tout un pan de l’économie calédonienne. 

 

Retombées media : 

"C’est dans ce contexte que le Medef-NC réagit par communiqué au feu de l’agence Aircal. Le mouvement patronal “dénonce fermement l’incendie de l’agence Air Calédonie de Wé, appelle à une fin définitive des restrictions au trafic aérien aux îles et soutient les acteurs économiques victimes de ces blocages”.

Nouvelle-Calédonie : Le Medef inquiet par la réforme annoncée de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques | Outremers360 11/10/2023

 

 

 

 

Le 6 octobre 2023 c'est la finale de l'émission #OSE TA BOITE avec le Medef-NC partenaire

Bertrand COURTE, Vice-Président du MEDEF-NC explique les raisons du soutien du MEDEF-NC auprès des candidats de cette émission 100% calédonienne !