Podcasts et déclarations officielles du MEDEF Nouvelle-Calédonie au 2nd semestre 2021

Le CESE : l’exemple type d‘une institution à bout de souffle à réformer d’urgence

Communiqué de presse du MEDEF-NC du 31/12/2021

La vocation du CESE est de mener une réflexion indépendante du pouvoir politique et de porter ainsi la parole de la société civile auprès des pouvoirs publics.

La toute récente élection d’un homme politique à sa tête apparait donc comme hautement paradoxale.

La polémique qui en a découlé illustre logiquement le malaise autour du fonctionnement de la quatrième institution calédonienne.

La commission spéciale du CESE en charge de réfléchir à sa propre évolution le reconnaît elle-même dans une contribution adoptée en 2021. Selon elle, le mode de désignation est à revoir :

« l’implication des pouvoirs politiques est très forte : il faut retrouver une légitimité à la représentation de la société civile dans le CESE. »

Le CESE étant un outil de perfectionnement de nos lois ou une force de proposition, il ne peut fonctionner que s’il dispose d’une pleine liberté de parole et assure une représentativité fidèle de la société civile ; Aujourd’hui, il nous semble absolument impératif de modifier le mode de dénomination, trop dépendant des formations politiques et donc en totale contradiction avec sa raison d’être. 

Nous pensons qu’il convient dès lors de saisir cette opportunité de réforme pour améliorer également son rapport coût/efficacité. 

Au cours de la dernière mandature, le CESE a coûté à la collectivité plus d’un milliard de francs pour produire des avis dont seuls une trentaine ont été suivis, soit 35 millions de francs par avis suivi… Ce coût est exorbitant à l’heure où les finances publiques sont au plus mal et quand le gouvernement s’apprête à demander encore aux calédoniens de mettre la main à la poche en l’écrasant un peu plus de taxes et d’impôts en tout genre.

Le MEDEF, qui souhaite des institutions plus efficaces et moins coûteuses, se veut force de proposition.

Ainsi, nous proposons de réduire les membres du Conseil de 41 à moins d’une trentaine et de modifier le mode de nomination pour s’assurer de la réelle représentativité, notamment de la parité car les femmes sont actuellement très sous-représentées, et d’une meilleure liberté de parole. 

Pour garantir la représentation de la société civile, nous proposons que les conseillers soient issus de 3 collèges égaux représentant les organisations patronales et les syndicats de salariés représentatifs ainsi que les principales associations environnementales, de consommateurs, culturelles, sportives et solidaires.

Ainsi, ramené à moins de 30 conseillers, une réflexion pourrait être menée pour intégrer les missions du Conseil du Dialogue Social afin d’éviter les doublons et réduire encore les coûts pour la collectivité. La question de l’abandon de la rémunération des conseillers du CESE devra également être étudiée. Cela représente à nos yeux plusieurs bénéfices : renforcer sa légitimité en mettant en exergue son exemplarité, s’assurer de la motivation de chacun de ses membres à s’investir pour servir l’intérêt général et réduire considérablement son coût.

 

Communiqué de presse de l'Interpatronale sur la réforme fiscale en Nouvelle-Calédonie du 23/12/2021

"Faisant suite à une réunion, lundi 20 décembre 2021, avec le membre du Gouvernement, en charge, notamment, d’animer et de contrôler les secteurs de la fiscalité, et la lecture du communiqué publié par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, l’inter-patronale de Nouvelle-Calédonie souhaite faire part à l’ensemble des calédoniens de ses vives inquiétudes concernant la réforme de la fiscalité, aussi bien sur la forme que sur le fond.

 Nous rappelons ici, que le Président du gouvernement, Louis MAPOU, lors de sa déclaration de politique générale rappelait la nécessité : « d’une large concertation auprès du monde économique, syndical, des entreprises, mais aussi du monde associatif… Cette démarche est le gage d’une plus grande réussite. »

 A ce titre, nous notons qu’en dépit de deux réunions organisées afin de présenter des orientations, dont la première le 4 novembre 2021, aucune réunion de concertation n’a à ce jour été organisée avec les organisations patronales représentatives, obligeant celles-ci à communiquer avec l’exécutif par voie de courriers, ce qui ne constitue pas un « échange » et encore moins des « travaux techniques ». La « méthode de concertation » sur laquelle insiste le communiqué de Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie n’a ainsi jamais été débattue, ni mise en œuvre à ce jour et à ce titre, nous n’attendons plus de paroles, mais des actes sur lesquels fonder un véritable dialogue social avec l’exécutif.

Nos instances ont pleinement conscience des difficultés financières que rencontre la Nouvelle-Calédonie. En responsabilité, nous sommes disposés à travailler avec le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie pour trouver la manière de faire face à ces enjeux, sans nuire à la relance économique, et à faire des propositions en ce sens. A ce jour, les pistes envisagées soulèvent de nombreuses questions et la toute première d’entre elles : Aucune piste de réduction des dépenses publiques n’est envisagée parmi les 5 orientations prioritaires définies. 

Or la Nouvelle-Calédonie consacre d’ores et déjà 57% de son PIB à sa dépense publique. Le modèle actuel n’est donc pas soutenable dans l’optique unique d’un alourdissement de la fiscalité et nous réclamons un plan de réduction des dépenses parallèlement à la réforme nécessaire de notre fiscalité. Ce ne sont pas moins de 37 milliards additionnels de recettes fiscales supplémentaires que le Gouvernement s’apprête à faire peser sur les entreprises et consommateurs calédoniens, au moment où notre PIB est en régression et que notre économie détruit des emplois ; et ce sans aucune mesure d’impactNous le rappelons : les taux de prélèvements consacrés au capital et au travail en Nouvelle-Calédonie sont parmi les plus élevés au monde, faisant de notre pays l’un des moins compétitifs pour attirer des investisseurs.

Il est urgent de mettre en œuvre une véritable concertation."

 

 

 

 

Jean-Pierre Cuenet, le président du syndicat des hôteliers-restaurateurs était l'invité du matin à 7h30 sur RRB

Depuis le mois de septembre, les bars et restaurants ont fait partie des établissements les plus touchés par les restrictions sanitaires. Ils retrouvent depuis quelques jours une activité à peu près normale alors que les fêtes se profilent.
Pour faire le point sur un secteur en première ligne lors des périodes de confinement, nous recevions ce matin à 7h30 Jean-Pierre Cuenet, le président du syndicat des hôteliers-restaurateurs.

 

 

« Il est de la responsabilité de chacun de se réunir » plaide Mimsy Daly, patronne du Medef NC 

INTERVIEW. Référendum en Nouvelle-Calédonie - Outremers360 20/12/2021

Quelques jours après le troisième et dernier référendum d’autodétermination dans le cadre de l’accord de Nouméa, Mimsy Daly, patronne du Medef et membre du consortium NC Eco s’exprime dans les colonnes d’Outremers360. Elle évoque notamment la phase « de convergence et de stabilité » qui s’ouvre et le rôle que les acteurs socio-économiques veulent jouer. « Il faudra que chacun prenne ses responsabilités » souligne Mimsy Daly qui appelle à « trouver maintenant les solutions collectives pour notre territoire ».

Le troisième et dernier référendum d’autodétermination prévu dans l’accord de Nouméa a eu lieu à la date prévue. Il a eu pour issue la large victoire du non à l’indépendance sur fond d’abstention record. Dans quel état d’esprit le monde économique que vous représentez se trouve aujourd’hui ?

Nous sommes soulagés. Déjà parce que ce référendum s’est organisé et déroulé de façon sereine, apaisée et il marque la fin d’un processus référendaire qui a profondément divisé la Nouvelle-Calédonie. Ce processus a également marqué économiquement notre territoire avec les incertitudes et la fracture sociale qui la crée. Nous sommes très heureux de sortir de cette phase et de nous tourner désormais vers la construction d’un projet d’avenir pour la Nouvelle-Calédonie.

Ce projet d’avenir, comment le voyez-vous d’un point de vue économique ?

L’ensemble du monde économique s’est rassemblé au sein du consortium NC Eco pour porter des propositions qui vont vers une refonte de notre modèle économique et social, visant à la réduction des inégalités et à la reprise économique dans un cadre soutenable.

Aujourd’hui, l’autonomie acquise de la Nouvelle-Calédonie n’est pas financée. Il nous semble important de redéfinir les fondamentaux de notre modèle économique vers un modèle qui soit soutenable et plus égalitaire. C’est pourquoi nous avons porté des propositions notamment sur l’économie sociale et solidaire en terre coutumière, sur une réforme fiscale d’ampleur de la Nouvelle-Calédonie qui permettra de reposer les bases pour une meilleure compétitivité économique de notre territoire, et sur le développement de filière d’avenir qui permettent là-aussi d’attirer les investisseurs et créer de l’emploi.

Le ministre des Outre-mer a évoqué un après-référendum en trois temps, le premier étant celui des urgences : crise sanitaire, difficultés budgétaires de la Collectivité, nickel avec les usines du Nord et de la SLN. Est-ce que vous espérez être associés aux discussions ?

Absolument, et nous pensons que c’est nécessaire. La Nouvelle-Calédonie a besoin d’unité et la contribution de la société civile et du monde économique est nécessaire pour les discussions qui vont s’ouvrir. Nous saluons la méthode que Sébastien Lecornu a détaillée, méthode qui intègre très clairement la société civile : le monde économique, mais aussi les étudiants, la jeunesse. C’est ainsi que le modèle pourrait être à la fois consensuel et partagé. 

Je reviens sur la question du nickel. Maintenant que la problématique de l’Usine du Sud est réglée, viendra celle de l’Usine du Nord avec le départ possible de Glencore et de la SLN en difficulté. Est-ce qu’il n’existe pas une impasse avec le nickel ?

Je n’appellerais pas cela une impasse. Le problème est que la « doctrine nickel » a longtemps été dictée par des impératifs politiques. Aujourd’hui nous demandons un grand pragmatisme économique par rapport à la gestion de cette « doctrine nickel ». Il y a un équilibre à trouver entre l’exportation de minerai brut et l’exportation de minerai transformé. La Nouvelle-Calédonie a beaucoup d’atouts à faire valoir sur le marché du nickel mais aujourd’hui elle est dans une situation d’impasse et de blocage liée à des considérations pour l’essentiel politiques. Il est absolument nécessaire d’écrire une nouvelle stratégie nickel pour la Nouvelle-Calédonie qui, je le répète, a énormément d’atouts à faire valoir sur le marché mondial du nickel.

Sur les discussions institutionnelles, concernant le futur statut de la Nouvelle-Calédonie, qui devrait s’ouvrir après la Présidentielle et les Législatives, là aussi vous souhaitez apporter votre contribution ?

Nous considérons que les institutions doivent être au service d’un projet économique et social. Donc dans la méthode et le calendrier définis par l’État et Sébastien Lecornu, il y a d’abord la réflexion sur le projet économique et social de la Nouvelle-Calédonie et ensuite, la définition des institutions. Pas l’inverse.

Lire aussi : Référendum en Nouvelle-Calédonie : « Nous franchissons ensemble une nouvelle étape » a déclaré Emmanuel Macron

En Nouvelle-Calédonie, l’État a défini un fonctionnement institutionnel à vocation essentiellement politique pour le rééquilibrage et aujourd’hui, nos institutions doivent se mettre au service d’un projet de société. C’est dans le cadre de la définition du projet de société que nous souhaitons être associés, et ensuite nos élus, dont c’est la responsabilité, définirons nos institutions qui pourront au mieux servir ce projet de société. C’est une question de cohérence dans l’approche et surtout de changement de paradigme. 

Vous avez évoqué les incertitudes liées à ces trois référendums qui se sont suivis. C’était d’ailleurs un des arguments pour faire ce référendum « le plus tôt possible ». Mais est-ce qu’avec l’issue de ce 3ème référendum et tous les paramètres que l’on connaît comme la position des indépendantistes et l’abstention record, la Nouvelle-Calédonie n’est-elle pas encore dans cette incertitude ?

L’accord de Nouméa prévoyait la situation qui s’est produite. Nous avons eu trois consultations qui ont produit leurs résultats. Il est de la responsabilité de chacun de se réunir, et comme l’accord le stipule, d’examiner la situation ainsi créée et de proposer un nouveau dispositif pour la Nouvelle-Calédonie. Nous sommes bien évidemment dans l’attente et je pense qu’il faut laisser le temps passer. Ensuite, il faudra que chacun prenne ses responsabilités. L’accord de Nouméa arrive à son terme et il faut trouver maintenant les solutions collectives pour notre territoire. Tout ce qui compte, c’est que la Nouvelle-Calédonie soit gagnante à l’issue de ce processus. Que nous sortions finalement plus forts et plus unis qu’avant et je pense que c’est tout à fait possible. Bien évidemment, il y a une responsabilité politique très forte vis-à-vis des populations.

 

Covid-19 : après trois confinements, certaines entreprises confrontées à de graves difficultés (francetvinfo.fr 20/12/2021)

Depuis deux ans, les entreprises calédoniennes sont impactées par la crise sanitaire. Avec le troisième confinement du mois de septembre, certaines ont du mal à se relever et à régler leur dette.

 

Adhérez maintenant pour faire entendre votre voix ! Décembre-Janvier 2021 - objectifnc

 

« CONSTRUIRE COLLECTIVEMENT NOTRE AVENIR » Made In 15/12/2021

Une chose est sûre, les acteurs économiques sont prêts. Ils ont d’ailleurs engagé les travaux depuis plusieurs mois, se sont constitués en un consortium avec NC Eco et appelé de leurs vœux à participer aux discussions sur l’avenir.

« Avec notre fédération, cela fait plusieurs années que nous travaillons sur le nouveau modèle économique et social de la Nouvelle-Calédonie, explique Xavier Benoist, président de la Finc (Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie) et membre de NC Eco. Depuis le début de la crise Covid au premier semestre 2020, les industriels ont appelé l’ensemble des forces vives calédoniennes à s’unir pour construire collectivement notre avenir : plus durable, plus équitable, plus autonome, plus équilibré. Un modèle qui doit donner envie de valoriser et de transformer les ressources calédoniennes pour les calédoniens. Avec la création de NC Eco, nous avons donné corps à ce projet. Les industriels et l’industrie calédonienne veulent être acteur de ce projet. Nous continuerons donc de faire des propositions dans ce sens. »

« La Nouvelle-Calédonie a besoin de se lancer dans cette nouvelle phase qui est celle du projet, insiste de son côté Mimsy Daly, présidente du MedefUn projet collectif à définir avec l'ensemble de la société civile et du corps politique de façon à retravailler les fondamentaux économiques et sociaux sur lesquels baser la relance de notre économie et de notre territoire. »

Comme le rappelait la société civile lors de la consultation organisée par l’Etat, « le Oui ou Non c’est maintenant obsolète. C’est le projet à construire qui compte et qui est urgent, à commencer par les ressources des collectivités, les comptes sociaux et la jeunesse. »

 

19H30 - le journal avec Lorelei AUBRY (francetvinfo.fr 14/12/2021)

 

Fédération des entreprises d'Outre-Mer - L'EDITO de Hervé MARITON du 14/12/2021 à propos du soutien au MEDEF-NC et à NC-ECO pour cette période transitoire post-référendum.

"Les Calédoniens ont choisi de rester Français. Le Président de la République a pu conclure que « la France est plus belle car la Nouvelle-Calédonie a décidé d’y rester ». L’avenir, la période de transition et au-delà, s’inscrit dans des  dimensions humaines, institutionnelles et aussi, en grande part, économiques. La FEDOM oeuvrera à sa mesure, au service de nos adhérents de Nouvelle-Calédonie, rassemblés en particulier dans NC Eco, à faire émerger les propositions, les actions de nature à favoriser le développement économique, la prospérité des entreprises, dans la sécurité juridique et aussi avec l’esprit d’audace et le respect de l’histoire qui caractérisent la société calédonienne. 

Les rebonds de la crise sanitaire entraînent de nouvelles contraintes sur l’activité des entreprises, de nouvelles mesures gouvernementales, de nouveaux manques, de nouveaux dossiers à plaider. Nous nous y emploierons, autant qu’à interroger les candidats à l’élection présidentielle sur leur vision de l’économie de nos territoires. Le court terme et le long terme."

Hervé MARITON, Président de la FEDOM

 

Communiqué de presse du 13 décembre 2021 - Déclaration de la Présidente du MEDEF Nouvelle-Calédonie au lendemain du 3ème référendum d’autodétermination.

« Nous accueillons avec satisfaction la fin de cet épisode référendaire. La Nouvelle-Calédonie a besoin de se lancer dans cette nouvelle phase qui est celle du projet. Un projet collectif à définir avec l'ensemble de la société civile et du corps politique de façon à retravailler les fondamentaux économiques et sociaux sur lesquels baser la relance de notre économie et de notre territoire. Donc oui beaucoup de satisfaction face à la situation apaisée que nous avons vécue ce week-end et nous éspérons rapidement, dès que le temps sera venu, nous mettre autour de la table pour travailler à ce projet commun ».

Mimsy DALY, Présidente du MEDEF-NC.

 

 

La Nouvelle-Calédonie face à un tournant-clé de son histoire économique (opinion-internationale.com 13/12/2021)

L’économie et l’immobilier n’ont aucun secret pour Divy Bartra. Président de la commission économie et fiscalité du Medef en Nouvelle-Calédonie de 2018 à 2020, gérant de l’Agence Générale de Nouméa, président de la fédération territoriale des agents immobiliers de Nouvelle-Calédonie Divy Bartra a fait de la croissance économique de l’archipel sa vocation.

Divy Bartra témoigne aujourd’hui pour Opinion Internationale des enjeux économiques du troisième référendum en Nouvelle-Calédonie. Entretien.

Opinion Internationale : ce référendum est-il une question politique ou économique ?

Divy Bartra : Indubitablement les deux, c’est une question politique qui a des répercussions considérables sur l’économie. La société calédonienne vit au rythme de ces référendums et l’économie en est très affectée du fait de l’incertitude, de l’incapacité à anticiper l’après-référendum. Sans compter que chaque année, l’archipel présente un solde migratoire négatif de 2000 à 2500 personnes, pour une population de 270 000 habitants, constituant un frein certain à la croissance économique locale, car il n’y a plus assez d’arrivées pour compenser les départs. Les gens partent car ils ressentent un « ras-le-bol » général de cette situation, et avec eux s’envolent un pouvoir d’achat et des compétences nécessaires à l’archipel.

Des études probantes ont-elles été menées sur les conséquences économiques et sociales qu’aurait l’indépendance ?

Oui, une enquête très fouillée a été publiée à l’initiative du ministère des Outre-mer. Elle révèle que 70 000 personnes seraient prêtes à quitter l’île en cas d’indépendance, engendrant un véritable coup de tonnerre pour l’archipel. Les répercussions seraient multiples, notamment sur la monnaie, avec une dévaluation quasi immédiate en cas de séparation avec la métropole. Les coûts des importations augmenteraient sans aucun doute, de même que ceux de l’énergie et de la vie en général. Les Calédoniens seraient incontestablement appauvris.

Quels sont les enjeux économiques de ce référendum ?

La Nouvelle-Calédonie est à un tournant de son histoire, elle est arrivée après plus de vingt années de paix à une prospérité économique fondée sur les transferts économiques de la métropole et les grands chantiers réalisés sur la période (construction de deux usines métallurgiques, d’un aéroport, de deux hôpitaux, etc.) . L’archipel est un des rares territoires français à avoir connu une croissance de 5-6% durant des années (nous pouvons parler de « 30 Glorieuses Calédoniennes »).

Notre bonne situation économique a conduit les politiques à sur-administrer et sur-embaucher. On se retrouve aujourd’hui, après cet âge d’or, dans une crispation économique du fait du contexte politique. L’administration est devenue encore plus pesante, de même que le système de santé, très mal gouverné.

En définitive, les dépenses publiques représentent près de 60% du PIB, absorbant une part bien trop importante de la richesse. Nous avons un nombre de fonctionnaires et une masse salariale de la fonction publique plus élevés qu’en métropole.

Pourquoi ?

Parce que pour acheter la paix, l’accord de Nouméa a prévu un partage du pouvoir, donnant naissance à une multitude d’institutions et à une inflation du nombre d’établissements et de directions publics, donc du nombre de fonctionnaires. Nous sommes à un tournant économique, nous allons devoir faire un choix sur notre modèle, car imiter celui de la métropole n’est plus tenable.

Soit on reste dans une logique d’assistanat égalitaire, une mauvaise idée pour une aussi petite économie, soit on prend un nouveau virage et on redevient une terre où règne l’esprit pionnier.

La Nouvelle-Calédonie a 18 mois pour déterminer son avenir, non pas politique cette-fois, mais économique et son modèle de développement global.

Peut-on comparer la Nouvelle-Calédonie à des îles Etats insulaires indépendants qui souffriraient d’être seuls ou qui vivent très bien de leur « solitude souveraine » ?

On peut faire des analogies notamment avec le Vanuatu, qui est indépendant depuis les années 80 et qui est un territoire relativement proche de la Nouvelle-Calédonie, à quelques heures d’avion. Le Vanuatu est un territoire où le PIB par tête est quatorze fois inférieur à celui de la Nouvelle-Calédonie. Certes, il ne dispose pas de ressources naturelles et la quasi-totalité de la population vit en dehors du système marchand. Ils n’ont par exemple pas de système éducatif et de protection sociale.

La Nouvelle-Calédonie, de par son histoire et son attachement à la France possède un niveau de vie inédit dans le Pacifique. On a eu beaucoup de chance avec la métropole. Si on compare la situation avec la Polynésie française, qui a une population de 300 000 habitants, le PIB de la Polynésie a progressé moins vite et est aujourd’hui deux fois inférieur à celui de la Nouvelle-Calédonie.

Comment sera la Nouvelle-Calédonie le 13 décembre, au lendemain du référendum ? Pensez-vous que cela sera un nouveau départ ?

Personnellement, je serai dans l’expectative. Elle restera française, nous le savons déjà, il n’y aura pas de déclaration d’indépendance. De nombreuses et lourdes interrogations demeurent néanmoins, pour lesquelles nous n’aurons pas les réponses d’ici le 13 décembre. Va-t-on repartir dans une logique d’affrontement ? Les indépendantistes vont-ils accepter de revenir autour de la table pour préparer le futur de la Calédonie ? Je pense qu’on attend d’en savoir plus sur la réaction future des indépendantistes pour être rassurés et savoir anticiper l’après-référendum.

Propos recueillis par Michel Taube et Maud Baheng-Daizey

 

Nouvelle-Calédonie : Les entrepreneurs à la croisée des chemins avant le référendum (Outremers 360 10/12/2021)

Pour le monde économique néo-calédonien, en quête de stabilité, ce n'est pas tant le résultat du troisième référendum d'autodétermination prévu dimanche qui importe, mais ce qui se passera le jour d'après.

L'accord de Nouméa de 1998, qui organise l'émancipation progressive de l'archipel, a prévu une série de trois référendums d'autodétermination, dont le dernier aura lieu le 12 décembre. Mais les indépendantistes ont appelé à bouder ce dernier référendum, invoquant l'impossibilité d'organiser « une campagne équitable » alors que l'archipel est touché depuis septembre par une épidémie de Covid-19.

« Le monde économique a souhaité maintenir cette date parce que la situation est assez difficile en ce moment », explique le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) David Guyenne. « Ce qui nous importe le plus, c'est ce projet qui va se faire après le référendum, plus que le référendum en soi, car on est tous sur la même pirogue et on gagnera tous ensemble ou on perdra tous ensemble », dit-il. « Ça fait trois ans que les référendums et les campagnes électorales s'enchaînent et ça a un impact sur l'économie, sur la visibilité qu'ont les chefs d'entreprise par rapport à leurs investissements, à leur clientèle », poursuit-il. 

« Depuis trois ans, on a perdu 10 000 personnes, et 15 000 personnes nettes en dix ans. C'est 6% de Calédoniens qui sont partis et ça impacte la consommation, les investissements, le moral des chefs d'entreprise », assure encore David Guyenne, soulignant « une période d'incertitude institutionnelle et de questionnement des Calédoniens ». « Le secteur du BTP est au point mort et le tourisme au fond du trou dans un contexte de Covid », ajoute-t-il.

Perspectives d'avenir

« Le chiffre d'affaires du BTP, c'est 60% du privé et 40% du public », mais « tout s'est figé dans l'attente de ce troisième référendum », « c'est un arrêt quasi global de tous les investissements du privé », que ce soient les villas individuelles, la promotion immobilière ou les opérateurs miniers, confirme Silvio Pontoni, gérant d'une entreprise de BTP et membre du Medef. « Nous avons besoin de visibilité sur un minimum de deux ans, trois ans, alors que là on a des carnets de commandes à trois mois. Pour des entreprises comme les nôtres, ce n’est juste pas possible », raconte-t-il.

Cela pousse certaines entreprises à s'interroger sur leur futur en Nouvelle-Calédonie. Alors que l'économie de l'île est déjà touchée de plein fouet par la crise sanitaire, « des entreprises qui sont prêtes à arrêter me disent : ‘Si après le 12 décembre j'ai des perspectives d'avenir, je vais réinvestir dans le territoire. Si j'en n’ai pas, je ferme ma boite, je pars et je licencie mon personnel », prévient Yann Lucien, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME).

« La principale question que se posent les entrepreneurs c'est : qu'est-ce qu'on fait l'année prochaine si les indépendantistes ne veulent pas travailler avec les loyalistes pour écrire le destin commun ? », ajoute-t-il. Sur ce territoire où le tissu économique est formé à plus de 90% de TPE-PME, « si les indépendantistes ne se mettent pas autour de la table dans les mois qui viennent pour qu'on écrive cette feuille de route, il y a une partie des TPE-PME et des artisans qui vont cesser leur activité et ça va être des milliers d'emplois de perdus », assure Yann Lucien. 

Pour ne pas arriver à ce scénario catastrophe, « le monde économique, réuni dans le collectif NC Eco, a essayé de voir comment rebondir, et préparer la Nouvelle-Calédonie de demain. Ce qui se fera forcément par un travail sur l'économie, la prospérité, le social et le sociétal », selon David Guyenne. Le président de la CCI estime que « quand on parle d'institutions, on clive les Calédoniens, on oppose des blocs politiques, des blocs parfois ethniques, alors que quand on parle d'économie et quand on parle de société, on est plus dans le vivre-ensemble concret ».

Avec AFP. 

 

L'obligation vaccinale des salariés et secteurs dits sensibles, entrera en vigueur dans 3 semaines. Le Medef-NC s'inquiète de l'application en entreprises.(Radio NC La 1ère 09/12/2021)

Dans 3 semaines l'obligation vaccinale des salariés et secteurs dits sensibles, entrera en vigueur. Une table ronde sociale avait soulevé des problématiques, par ex : Que faire des salariés qui refusent de se vacciner ? Depuis c'est le statut quo, le dossier n'a pas du tout avancé s'inquiète le MEDEF-NC. Le point avec Cédric FAIVRE, Délégué Général du MEDEF-NC.

 

Les Assises économiques des Outre-mers du 07/12/2021 à Paris

« Pourquoi la coopération régionale est-elle un atout majeur des territoires d’Outre-Mer ? », une table ronde des #AEOM2021, avec :
Mimsy DALY, présidente du MEDEF Nouvelle-Calédonie
Marie-Annick LAMY-GINER, géographe et maître de conférences à l'Université de La Réunion
Laurent LEMAITRE, directeur général d’Integrale Ingénierie et président du Club Export Réunion
Mikaa MERED, secrétaire général de la Chaire Outre-mer de Sciences Po

 

 

 

CCI Info de Décembre 2021-Janvier 2022 - DOSSIER NC ECO

Lors d’une conférence de presse le 27 octobre le consortium NC ÉCO alertait sur les conséquences économiques et sociales désastreuses qu’aurait un report du troisième et dernier référendum. Il réaffirmait haut et fort, portant la voix de  l’entrepreneuriat auprès des responsables politiques locaux et nationaux, son engagement dans le débat démocratique, la nécessité d’ouvrir au plus vite des perspectives pour le monde économique calédonien, et sa détermination à travers un mot d’ordre : « La démocratie est plus forte que la pandémie ». 

Zoom sur le 5ème pilier du manifeste : 5/ Économie et Fiscalité - Guillaume Benoit, président de la commission économie & fiscalité du Medef 

La fiscalité et plus largement les prélèvements obligatoires permettent de financer notre service public, c’est-à-dire tout ce qui est accessible gratuitement et qui sert l’intérêt général (école, santé, infrastructures, administrations). Or, le poids de la fiscalité calédonienne est totalement insoutenable, malgré la prise en charge par la France d'une grande partie du service public. À ce jour notre territoire est quasiment en état de faillite. Avec plus de 50 % du PIB de dépenses publiques, nous détenons un triste record du monde. Pour équilibrer nos finances, en cas de diminution des transferts de l'État (170 Mds CFP), il nous faudrait doubler toutes les taxes (TGC, IR, IS, DD…) ou doubler le nombre de contribuables. Sachant que notre fiscalité du travail est parmi la plus chère du monde et que les entreprises, seules créatrices de valeur, sont déjà asphyxiées par la charge fiscale, le défi est immense et il nécessitera beaucoup de courage et de communication. 

Face à ce constat alarmant nous devons collectivement agir. NC ÉCO propose de reconstruire le système des prélèvements obligatoires selon ce schéma : la participation de tous pour alimenter les recettes - des taux faibles et des assiettes larges - un principe de progressivité de l’imposition sans aucun effet de seuil – une taxation des gains en sortie et non des transactions ou des stocks en entrée. Cette fiscalité devra être mise au service des objectifs économiques prioritaires pour soutenir les  développements ciblés. Le système des prélèvements obligatoires doit être simplifié radicalement. La fiscalité est également un élément de comparaison internationale et d’attractivité (marketing fiscal). Nous devons construire notre positionnement
fiscal, pour nous différencier sur la scène internationale et attirer des entreprises et des investisseurs. Cela permettra de créer des emplois, d’attirer de nouvelles populations (immigration choisie) et donc des consommateurs qui viendront à leur tour renforcer l’économie et les savoir-faire du territoire. 

 

En Nouvelle-Calédonie, l’économie est au cœur du référendum (OUEST France 06/12/2021)

Le modèle économique de la Nouvelle-Calédonie est à bout de souffle. Les entrepreneurs aspirent à aller au-delà des rentes du nickel pour construire une économie, plus verte, plus technologique et plus « juste ».

Des finances publiques dans le rouge, des usines de nickel aux abois, un secteur touristique atone, des bateaux de croisière qui ne font plus escale… La pandémie mondiale de Covid-19 et son irruption brutale en septembre 2021 dans l’archipel aggravent les fragilités de la Nouvelle-Calédonie.

Elles mettent en lumière un « modèle à bout de souffle », résume Olivier Sudrie, maître de conférences à l’université Paris-Saclay, spécialiste des Outre-mer. Depuis cinq ans, l’économie tourne au ralenti et détruit de l’emploi. L’incertitude qui plane sur l’issue du troisième référendum d’autodétermination, le 12 décembre 2021, a refroidi les investisseurs. « Ce n’est pas tant le futur statut qui inquiète, mais l’incertitude fiscale et sociale. Les finances publiques sont plongées dans une situation dramatique. Ne sachant pas à quelle sauce sociale il va être mangé, le marché attend. » À cette difficulté s’ajoutent le coût du travail et une compétitivité deux fois inférieure à celle de la métropole.

Pour 1 000 francs (8,30 €) qui entrent dans le budget de la Nouvelle-Calédonie, 560 proviennent des recettes fiscales. Les frais de fonctionnement ont explosé et les dépenses publiques figurent parmi les plus élevés des pays de l’OCDE.

Le gouvernement, autonome en matière financière, prépare un « rééquilibrage » et vient de décider d’augmenter le prix du carburant. Dans une économie qui importe 85 % des produits qu’elle consomme, l’explosion des coûts du fret « multipliés par quatre ne va pas sans poser de problèmes », résume Mimsy Daly, 44 ans, présidente du Medef local.

Horizon 2050

Dans un document de 137 pages, baptisé NC Éco, les entrepreneurs exposent leur vision à l’horizon 2050. L’exploitation du nickel, dont le sous-sol de l’archipel regorge, a irrigué de ses dividendes l’économie locale mais le moteur de l’or vert arrive en fin de cycle. Et il a empêché d’autres secteurs de se développer. ​

« Nous sommes en retard sur le numérique, la production agricole a chuté. Nos métiers de la mer sont sous-exploités. Nous devons encourager et privilégier la consommation de produits locaux, une agriculture durable, responsable », énumère la dirigeante du Medef, invitée des premières assises économiques des Outre Mer, Autre levier identifié : celui des énergies vertes.

« Nouveau monde »

Ambition affichée : assurer « la transition vers un nouveau monde », renouer avec « l’esprit pionnier » et doter la Nouvelle-Calédonie « d’un niveau de vie équivalent à celui de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie, en termes de revenus, d’éducation, de formation, de sécurité, de droits ».

« Tous les jours, nous recevons des offres de ces pays dynamiques qui recherchent des talents », constate Guillaume Benoit, ingénieur agronome. Formé à Rennes et Paris, installé depuis quinze ans en Nouvelle-Calédonie il est aujourd’hui à la tête d’une enseigne Jardiland et d’une pépinière employant 70 salariés. Il ne peut ni participer au référendum ni voter aux élections régionales. La spécificité des listes électorales restreintes le lui interdit. Un « déni démocratique » qu’il condamne avec force.

« Énormément de projets restent dans les cartons en attente de clarté », confirme l’ingénieur agronome. « La réduction des inégalités se fera par l’emploi. Malgré l’aspiration de la jeunesse, engagée pour contribuer au développement des tribus, créer son activité en terre coutumière reste un parcours du combattant », décrit Mimsy Daly.

Les femmes premières victimes

C’est justement le pari qu’a relevé Christiane Waneissi, 49 ans, fondatrice d’une plateforme de vente en ligne de produits artisanaux confectionnés par des femmes. Lancée en plein Covid-19 pacifikmarket.nc a le vent en poupe. Les robes traditionnelles mission, très design, ont fait sensation à la London Pacific Fashion Week.

En terres coutumières, « les femmes sont les premières victimes du manque d’aide, de financements et de réseaux », explique l’ancienne haute fonctionnaire devenue start-uppeuse. Le modèle patriarcal et la « crise sanitaire pèsent sur leur choix et ont accentué leur précarité », souligne-t-elle.

Quel avenir après ce référendum « bidon », selon elle, puisque les indépendantistes appellent à ne pas y participer ? « Ce qui me fait le plus peur, c’est qu’il ne se passe rien. Il ne s’est tellement pas passé grand-chose que nous arrivons à la veille d’un scrutin avec beaucoup de questions sans réponses, regrette Mimsy Daly. Nous avons jusqu’au 30 juin 2023 pour définir un projet commun. » L’entreprenariat réclame au plus vite, dit-elle, « une méthode, un calendrier » pour le construire.

 

Référendum en Nouvelle-Calédonie: «On sera tous gagnants, ou tous perdants» (lefigaro.fr 05/12/2021)

REPORTAGE - Avant de se prononcer par référendum pour la troisième et dernière fois dans le cadre de l’accord de Nouméa, les Calédoniens oscillent entre doute et optimisme pour l’avenir de leur pays. (...) Lire la suite.
 

Le Medef dénonce les prélèvements sur le dividende | LNC.nc 03/12/2021 |

Une mesure qui "pénalisera encore davantage l'attractivité de la Nouvelle-Calédonie à l'égard des investisseurs".

C'est en résumé le message que le Medef a souhaité passer, jeudi, au gouvernement. La veille, l'exécutif a annoncé à l'issue de sa séance collégiale son intention d'intégrer les dividendes dans l'assiette de cotisations sociales des travailleurs indépendants.

Le Medef s'interroge sur la pertinence de continuerà "copier/coller ainsi des mesures qui ont prouvé leur inefficacité en Métropole."

L'organisation patronale indique que "prendre l'intégration des dividendes dans l'assiette des cotisations sociales comme justification d'une taxation insuffisante de ceux-ci est tout simplement une argumentation erronée."

"C'est très vite oublier les réformes fiscales votées par le Congrès de la Nouvelle-Calédonie le 31 décembre 2014 qui ont porté la taxation des dividendes de 13.25 % à 21 %, soit une augmentation de 60 % à la faveur du relèvement du taux de l'IRVM à 11.50 %. De l'instauration d'une CCS à 2 % sur les dividendes (augmentée depuis à 2,60 %), de l'application de centimes provinciaux à 2 % et pour finir de l'instauration de la Contribution Additionnelles à l'IS à 3 %. C'est également vite oublier que les dividendes sont versés après que le résultat de l'entreprise a supporté l'impôt sur les sociétés de 30 %."

Constatant que le système fiscal actuel calédonien est « à bout de souffle", le Medef déplore que "la succession de mesures ponctuelles qui alourdissent toujours plus la fiscalité peut se révéler contreproductive et plomber encore un peu plus les recettes fiscales".

Il appelle à une réforme du système fiscal calédonien qui "ne doit plus être un frein mais au contraire un outil pour faciliter le développement économique qui est le seul garant de la prospérité de tous".

L'organisation patronale invite les responsables politiques à regarder ailleurs pour assainir les comptes publics. "Il est bien évidemment plus facile d'annoncer des hausses d'impôts que de s'attaquer à la réduction de la dépense publique calédonienne qui représente, triste record mondial, plus de la moitié du PIB."

 

Communiqué de presse du Medef-NC du 02/12/2021, suivant les décisions du gouvernement d'hier qui a arrêté un projet de loi du pays pour intégrer les dividendes dans l’assiette de cotisations sociales des travailleurs indépendants :

Lire le communique de presse : 

"Inquiétude du Medef face à une mesure qui pénalisera encore davantage l’attractivité de la Nouvelle-Calédonie à l’égard des investisseurs."

 

NC Eco poursuit ses réflexions sur les enjeux économiques et continue de porter des pistes de solutions (JEUDI DE L'ECONOMIE rrb.nc 02/12/2021

 

 

 

 

Podcasts et déclarations officielles du MEDEF Nouvelle-Calédonie au 2nd semestre 2021 | MEDEF NC

 

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Stéphanie Hervé
Responsable Communication