Le gouvernement organise une conférence sociale sur les salaires les 29 et 30 décembre à partir de 8 heures, en salle du conseil de la mairie de Nouméa. L’évènement réunira le président et les membres du gouvernement, les représentants d’organisations professionnelles et syndicales, ainsi que les provinces et les associations de maires. Cette conférence a pour objectif d'établir un diagnostic partagé de la situation économique et sociale de la Nouvelle-Calédonie, d'évaluer les différentes propositions en cours et d'échanger sur les modalités d'une hausse des salaires et d'amélioration de la compétitivité des entreprises.

 

DOCUMENTS Présentés en Séance par le Gouvernement, la DIMENC et la DAE

 

DANS LES MEDIAS :

 

Augmenter les salaires, oui, mais comment ? | LNC 31/12/2022

Aucune mesure concrète n’a émergé de la conférence sociale sur les salaires. Les représentants patronaux et salariés attendent à présent un chiffrage des mesures qui ont été proposées avant de poursuivre ces échanges au sein du conseil du dialogue social, afin de proposer une feuille de route. (...)

 

La conférence sur les salaires s’achève sans décision - NC La 1ère 30/12/2022

La conférence sociale sur les salaires s’est conclue cet après-midi à la mairie de Nouméa. L’exécutif, les syndicats et le patronat étaient réunis depuis hier matin avec l’objectif de trouver des solutions pour augmenter le pouvoir d’achat.

 

 

Après deux jours de discussions, pas de changement concret mais des pistes, qui pourraient à terme être reprises par le gouvernement :  les partenaires sociaux sont d’accord, il faut augmenter le pouvoir d’achat des Calédoniens, avec pour objectif la relance de la consommation. 

C’est sur la manière d’y parvenir que les avis divergent : pour l’interpatronale, il faut éviter d’augmenter les charges, pour éviter  d’aggraver l’inflation. 

Pour la présidente du Medef, Mimsy Daly, la solution se trouverait du côté des prélèvements obligatoires, qui financent la protection sociale : "Nous proposons un taux réduit de prélèvement obligatoire sur les salaires qui permettrait l’augmentation des salaires eux-même, et c’est via ce mécanisme là qu’on aimerait pouvoir avancer. Les débats sont ouverts, rien n’est acté à ce jour mais ces propositions sont sur la table et elles semblent aller dans le bon sens en tout cas dans le sens via les études d’impact qui ont été faites d’une augmentation de la croissance et de la consommation."

Taux de prélèvement
L’Eveil océanien propose de mettre en place un taux unique de prélèvements sociaux, à 13,5%, mais le patronat veut moins. "Pour eux, le taux d’équilibre, ce n’est pas 13,5% mais 9%, explique Milakulo Tukumuli.  Et en contrepartie on va chercher le rendement supplémentaire non pas sur la consommation, c’est-à-dire la TGC, mais sur la CCS, l’impôt qui est le plus large possible et qui va toucher l’ensemble des revenus."

Les différents scénarios proposés vont être étudiés par un économiste qui doit rendre ses conclusions la semaine prochaine. Les pistes de travail sont encore nombreuses : gouvernement, syndicats, élus doivent encore discuter pour trouver un consensus, mais ils promettent d’aller vite car la situation économique et sociale l’exige.

 

Facebook du Gouvernement.NC

 

 

 

 

 

 

Fin de la conférence sociale sur les salaires | RRB 30/12/2022

L'inter-patronale propose un taux unique de prélèvement obligatoire. Pas de réaction du côté des syndicats salariés.

La conférence sociale sur les salaires s’est achevée ce midi à Nouméa. Pendant 2 jours, de nombreuses informations ont été partagées sur l’état de l’économie calédonienne et sur l’évolution des rémunérations au cours des dernières années. Les participants ont pu échanger, ce matin avec l’économiste Olivier Sudrie sur les impacts des projets qui sont sur la table actuellement. Les débats ont été animés à certains moment, mais un consensus est ressorti des ces discussions explique Christopher Gygès, membre du gouvernement en charge notamment du dialogue social.

L’inter-patronale a proposé un taux unique des prélèvements obligatoires. Il s’agit d’une piste d’étude, rien n’a été arrêté pour l’instant souligne Mimsy Daly, la présidente du MEDEF NC.

Cette proposition du MEDEF sera maintenant étudiée et les différents acteurs devraient se retrouver prochainement au sein du Conseil du Dialogue Social.
Les syndicats de salariés n’ont pas commenté cette conférence sociale sur les salaires et attendent de voir comment vont évoluer les propositions mises sur la table.

 

OUVERTURE DE LA CONFERENCE SOCIALE SUR LES SALAIRES | RRB 29/12/2022

La conférence sociale sur les salaires s'est ouverte ce matin dans la salle du conseil municipal de la mairie de Nouméa. Un rendez-vous qui, pendant 2 jours, va rassembler les membres du gouvernement, les chefs de groupes du Congrès, les exécutifs provinciaux, les associations de maires et les partenaires sociaux. Les travaux ont été ouverts par le président du gouvernement Louis Mapou.

La crise est partout ! C'est la formule utilisée par Louis Mapou dans son discours d'ouverture pour dresser le tableau de la situation.
Il affirme que, dans ce contexte, le gouvernement collégial s'est mobilisé pour protéger la population mais il constate que le niveau élevé de l'inflation est devenu une réalité. Et pour Louis Mapou, cela risque de provoquer des turbulences alors que la croissance est en panne depuis dix ans.
La conférence sur les salaires doit donc, selon le président du gouvernement, répondre à toute une série de problèmes.
Si la hausse des salaires reste une priorité, la conférence sociale doit aussi évoquer toutes les pistes qui pourraient permettre de transformer le modèle calédonien affirme Louis Mapou. Mais il estime que le diagnostic partagé sera la séquence la plus difficile. Tout ne sera pas fait en un jour prévient le président du gouvernement.
Au passage, il se félicite que, ces derniers mois, aucun conflit social n'ait fini autour de la table du haut-commissaire et il y voit une preuve de maturité.
Les travaux ont ensuite débuté avec une première journée qui permettra à tous les participants de prendre connaissance des données actualisées sur la situation économique et budgétaire, et sur les rentrées fiscales.
Demain, il s'agira de proposer des pistes concrètes de solutions.

 

Conférence sur les salaires : quelles sont les attentes des syndicats ? - NC la 1ère 29/12/2022

Une conférence sociale débute ce jeudi matin à l’initiative du gouvernement et doit durer deux jours. La réunion, qui portera sur la question des salaires, était réclamée depuis plusieurs mois par les partenaires sociaux sur fond d’inflation et de grève générale. Alors qu’en pensent les syndicats ? Charlotte Mannevy (avec L.C) Publié le 29 décembre 2022 à 09h52, mis à jour le 29 décembre 2022 à 09h56

 

 

Elle n’avait pas eu lieu depuis 2016. La conférence sur les salaires débute ce jeudi matin à Nouméa dans un contexte d'inflation qui pénalise salariés et entreprises. Le 16 décembre dernier, une grève générale pour une hausse globale des salaires avait réuni des milliers de personnes dans les rues de la capitale.

Se mettre d'accord

Voilà donc le décor de cette conférence sociale. Pendant deux jours, le gouvernement et les partenaires sociaux vont discuter hausse des salaires et compétitivité des entreprises. Elle doit d’abord permettre selon Fidel Malalua, l’un des vice-présidents de l’USTKE, de se mettre d’accord, sur le constat. 

Il est important je crois dans cette démarche, c'est quand on est dans une situation de discussions, de réflexion ou de négociations, qu'on ait les mêmes données fiables pour pouvoir chacun se convaincre et bien fonder les intérêts que l'on représente. Fidel Malalua, USTKE.

Une augmentation à risques

De son côté, le Medef l’assure, il n’est pas opposé à une revalorisation des salaires, c'est même "l'objectif de tous" selon Mimsy Daly, la présidente. "Aujourd'hui il faut juste que l'on se mette d'accord sur comment y arriver, de façon à ce que l'augmentation des salaires, ne se réduise pas par de l'inflation."

Une hausse qui serait en fait une suppression des charges, ce qui reviendrait à donner d’une main, ce qui est pris de l’autre estime pour sa part Jean-Pierre Kabar, de la Cogetra. "Le Medef a d'abord un projet qui va diminuer évidemment les charges pour les entreprises et sur les salaires. Ces charges-là elles seront répercutées sur d'autres charges qui sont les impôts indirects que l'on paye aujourd'hui, la TGC par exemple."

Outre la hausse globale des salaires, un autre sujet devrait faire l’objet d’âpres discussions : celui de la revalorisation du SMAG, le salaire minimum agricole, qui s’établit à 138 639 francs brut, soit 16% de moins que le SMG.

Le résumé du premier jour de cette conférence est à retrouver ce soir au JT de 19H30.

 

Conférence sur les salaires : vers un large consensus ? | LNC 29/12/2022

Augmenter les salaires, baisser les charges sociales ? Les partenaires sociaux, réunis pendant deux jours dans le cadre d'une conférence sociale sur les salaires, vont devoir placer le curseur pour aboutir à un large consensus et un calendrier de travail.

Jeudi matin, les représentants salariés et patronaux étaient tous d'accord sur un point : il est nécessaire de disposer de données économiques fiables, vérifiées et « partagées » par toutes les parties pour prendre les meilleures décisions afin de « redonner du pouvoir d'achat » aux Calédoniens. C'est le but de la conférence sociale sur les salaires qui se tient jusqu'à vendredi, dans la salle du conseil de la mairie de Nouméa.

De ce point de vue là, le monde d'après-crise (sanitaire, économique etc.) ressemble au monde d'avant. Car le sacro-saint modèle de consommation et de croissance demeure un objectif partagé par l'ensemble des participants. Durant la crise sanitaire, certains acteurs économiques comme la Finc (Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie) avaient pourtant appelé à un « changement de modèle ». Sur la forme, c'est bien ce que semble appeler de ses vœux Louis Mapou, le président du gouvernement. Dans son discours de politique générale de novembre 2021, il avait parlé d'une « nouvelle Nouvelle-Calédonie ». Jeudi matin, dans son discours d'introduction, il a de nouveau beaucoup employé l'adjectif « nouveau » pour désigner un futur modèle calédonien.

« Nouveau modèle »

« La crise a créé un terrain propice au renouvellement et à la réforme, a-t-il assuré. Nous avons impérativement besoin de réfléchir à un nouveau système et de promouvoir les prémices d'un nouveau modèle de développement qui s'impose à nous, un modèle plus juste, respectueux des populations, de leur santé et de leur aspiration à l'environnement. »

Le patron de l'exécutif calédonien voit l'année qui vient de s'écouler comme une « année de transition ayant permis de mettre en œuvre les chantiers pour sortir la Calédonie des crises ».

Avant de parvenir un large consensus sur les mesures à adopter, les participants devront d'abord se mettre d'accord sur un « diagnostic partagé », que Louis Mapou a vu comme un « moment délicat ». « Il faut en effet identifier les nœuds pour mieux les démêler », a-t-il expliqué.

Alors une fois ces « nœuds débloqués », quelles solutions pour augmenter le pouvoir d'achat aux Calédoniens ? Réduire les écarts entre les salaires du public et ceux du privé ? Aider certains secteurs de l'économie ? Revoir les prélèvements obligatoires, le niveau des cotisations sociales ou celui de la fiscalité ?

Pour opérer ce choix délicat, le gouvernement a présenté son projet de réforme fiscale, l'interpatronale (CPME, Medef et U2P-NC) ont exposé leurs propositions autour d'une réduction du coût du travail. Milakulo Tukumuli, président de l'Éveil océanien et élu au Congrès a, quant à lui, détaillé le texte déposé en juillet dernier au Congrès par son groupe, destiné à réduire le déficit du Ruamm.

Vendredi, à l'issue de cette conférence sociale sur les salaires, les participants devront se mettre d'accord sur des mesures et un calendrier avant de passer la nouvelle année 2023 « qui doit pouvoir enregistrer les prémisses du travail effectue durant l'année 2022 », a prévenu Louis Mapou, en souhaitant que l'année 2024 soit celle du « rebond ».

Ce que les partenaires sociaux en attendent

Initiée et organisée par le gouvernement, la conférence sociale sur les salaires se tient jusqu'à vendredi, salle du conseil municipal de Nouméa.
Jeudi matin, à l'entame de la conférence, Mimsy Daly (Medef) misait beaucoup sur la présentation "d'informations fiables et objectives sur la situation de l'emploi" et attendait également la présentation des études d'impact sur les réformes en cours, afin "d'orienter au mieux les choix à faire pour augmenter les salaires sans pénaliser l'économie calédonienne".

Pour Nicolas Biot, représentant de la CPME (confédération des petites et moyennes entreprises), "les propositions qui devront être retenues devront être les meilleures pour que les Calédoniens disposent d'un pouvoir d'achat fort. Ce sont des consommateurs qui font vivre nos entreprises". Les représentants patronaux sont d'accord sur un point : qu'aucun effet inflationniste ne vienne annuler la hausse des salaires. Pour eux, il est donc essentiel de préserver la compétitivité des entreprises en baissant les charges sur les salaires.

Une solution qui ne convient pas aux syndicats de salariés : "si on diminue les charges, il faudra trouver des moyens de compenser cette baisse et cela risque de se répercuter sur les consommateurs", prévient Christophe Coulson, de l'UT-CFE-CGC. Steeves Teriitehau (Fédération des fonctionnaires), se dit quant à lui "prêt à travailler sur la diminution du coût du travail à condition que cela ne se fasse pas au détriment de la consommation". Enfin, pour Fidel Malalua (USTKE), "il faut s'inscrire dans une forme d'équilibre entre ces différentes mesures et se mettre d'accord sur une feuille de route".

 

Deux jours de débat sur les salaires | LNC 29/12/2022

L'année 2022 se termine sur deux jours de débat entre les membres du gouvernement, les partenaires sociaux et patronaux. Objectif : conclure sur une feuille de route et, peut-être, une augmentation des salaires.
Elle s'annonce houleuse, mais elle est très attendue. La conférence sociale sur les salaires, qui se tient ces jeudi et vendredi à l'hôtel de ville de Nouméa réunira le président et les membres du gouvernement, les représentants d'organisations professionnelles et syndicales, ainsi que les provinces et les associations de maires. Durant deux jours, ceux-ci vont échanger sur le contexte budgétaire de la Calédonie, la situation économique, le pouvoir d'achat des Calédoniens, la réforme fiscale ou encore l'évolution des salaires.

Lutter contre la vie chère

"C'est une première, nous n'avions jamais organisé d'échanges sous ce format-là, or ça faisait longtemps que les partenaires sociaux et patronaux le demandaient", indique le membre du gouvernement Christopher Gygès, en charge du dialogue social et à l'initiative de cette conférence.

Si la première journée s'annonce technique, avec la présentation de diagnostics et de projection sur l'état économique du pays et les projets en cours, la seconde devrait déboucher sur la validation de mesures et un calendrier social. "J'espère que l'on arrivera à s'accorder sur un moyen d'augmenter les salaires et baisser les charges sociales", indique Christopher Gygès.

Cette conférence clôt une année où les questions de la vie chère et des bas salaires ont été sur le devant de la scène de façon continue. Entre les débats sur la réforme fiscale, l'emballement du prix du fret, du carburant, des matières premières, des produits alimentaires, les Calédoniens ont régulièrement manifesté leurs inquiétudes sur la perte de leur pouvoir d'achat. Pas plus loin que le 16 décembre, plus de 2 000 personnes étaient dans la rue pour exprimer leur colère face à la vie chère. La mobilisation avait d'ailleurs conduit à un accord. Il est établi une augmentation de 4,17 % sur les échelons tassés "qui sera appliquée dans chaque branche dans les semaines à venir, poursuit le syndicaliste. Les différentes branches se sont engagées à le faire". (...)

Le secteur public s'est aussi mobilisé en novembre dernier pour demander la revalorisation du point d'indice pour l'ensemble des fonctionnaires, agents contractuels et retraités de la fonction publique. En effet, depuis l'adoption d'un décret, le 1er juillet 2022, en Métropole, les fonctionnaires rémunérés par l'État ont vu le point d'indice, base de calcul de leur salaire, s'accroître de 3,5 %. Si jusqu'ici la Nouvelle-Calédonie avait toujours suivi la Métropole sur cet ajustement pour ses fonctionnaires territoriaux, elle n'a pas voulu s'aligner ce coup-ci.

Des réformes fiscales en débat

Mardi au Congrès, trois heures de débat n'ont pas suffi à lever les inquiétudes des élus sur les modifications fiscales proposées par le gouvernement pour rééquilibrer les finances du pays. Deux décisions ont toutefois fait l'unanimité, la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat sera exonérée d'impôts sur le revenu et de cotisations sociales en 2022 et en 2023. Cette prime, plafonnée à 100 000 F, peut être versée par les employeurs à tout ou partie des salariés dont la rémunération est inférieure à trois fois le salaire minimum garanti.

 

JOURNAL : JEUDI 29/12/22 (MATIN) Ouverture ce matin de la conférence sociale sur les salaires | RRB 29/12/2022

Ouverture ce matin de la conférence sociale sur les salaires, organisée par le gouvernement. Elle rassemblera à partir de 08h et durant 2 jours dans la salle du conseil municipal de la mairie de Nouméa : les membres du gouvernement, les chefs de groupes du Congrès, les exécutifs provinciaux, les associations de maires et les partenaires sociaux. Ces derniers viennent avec un esprit constructif. Ils nous ont dit leur volonté d’aboutir. Si la hausse des salaires reste une mesure prioritaire, les participants doivent aussi évoquer toutes les pistes qui pourraient permettre de relancer le pouvoir d’achat.

 

 

 

 

27/12/2022 La Présidente du MEDEF-NC invitée du JT NC La 1ère sur la rétrospective économique 2022.

 

 

 

 

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