Notre groupement NC ECO a abouti après plusieurs mois de travaux à la production d’un document détaillant la vision partagée, d’un modèle économique et social pérenne, quel que soit l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.

CONSULTEZ / TELECHARGEZ ICI LE RAPPORT NC ECO.

Ce document, remis au Ministre des Outre-mer, se veut être le reflet d’un projet d’avenir porté par la société civile, coconstruit dans l’intérêt général, pour répondre à des problématiques existantes et proposer une trajectoire dans laquelle chacun puisse se projeter.

CONSULTEZ ICI LE MANIFESTE AVEC NOS 8 CONVICTIONS FONDAMENTALES POUR LA SOCIETE DE DEMAIN

Notre manifeste repose sur notre raison d’être, celle qui fonde le respect mutuel et l’écoute de chacun : une société du droit à la prospérité pour tous.

CONSULTEZ LES RENCONTRES DE LA DELEGATION NC ECO en Nouvelle-Calédonie : NC ECO à la rencontre de la société civile Juillet Août 2021 | MEDEF NC

CONSULTEZ LES RENCONTRES DE LA DELEGATION NC ECO A PARIS : Rencontres institutionnelles de la délégation NC ECO à Paris Mai-Juin 2021 | MEDEF NC

Qu’est-ce que Nouvelle-Calédonie Économique (NC ÉCO) ?

Fin octobre 2020, l’ensemble des acteurs économiques – Chambres consulaires, organisations patronales, syndicats professionnels, clusters – s’est rassemblé sous la bannière commune Nouvelle-Calédonie Économique (NC ÉCO) avec les objectifs de porter d’une seule voix, hors de tout corporatisme ou parti pris politique, l’impérieuse nécessité d’inclure les enjeux économiques et sociaux dans les discussions sur l’avenir institutionnel du territoire et de construire une vision autour d’un modèle économique et social partagé et pérenne, quelles que soient les options institutionnelles qui seront choisies.

LES 8 PILIERS d'NC ECO pour une société calédonienne du droit à la prospérité pour tous !

1. Liberté d'entreprendre

2. Des Institutions fiables, stables et efficaces

3. Le droit à la santé et à la solidarité

4. L'accès à l'éducation

5. Le respect des cultures plurielles et de la diversité

 

6. La protection de notre qualité de vie

 

7. Promouvoir notre image et notre attractivité à l'extérieur de nos frontières

 

8. Un système monétaire stable et attractif

 

8 Piliers fondamentaux pour une société calédonienne du droit à la prospérité pour tous !

NC ECO s’engage en faveur d’un modèle économique et social prospère, durable et respectueux de chacun

NC ECO DANS LES MEDIA

 

  • Hervé Mariton, Président de la FEDOM, en conférence de presse au MEDEF-NC ce 16/02/2022

En cohérence avec les démarches portées par NC ÉCO, la FEDOM s’inscrit dans une logique de développement des entreprises ultramarines et de la valorisation des productions et des emplois locaux. Dans cette optique et en relais de ses membres, la FEDOM travaille à l’avenir des écosystèmes ultramarins, où la promotion de l’entreprenariat, de l’innovation et de la compétitivité au service de l’emploi s’inscrit dans un contexte de différenciation territoriale et d’insertion régionale. 

À cette occasion, une conférence de presse est organisée ce mercredi 16 février à 11h30 en présence en particulier de David Guyenne, président de la CCI-NC et de Mimsy Daly, Présidente du MEDEF NC, afin de vous présenter les enjeux  de cette visite.

Extrait : Sur le territoire depuis 10 jours, Hervé Mariton, président de la Fédération des entreprises d'outre-mer, a pris le pouls du secteur et s'en fera l'écho à Paris. L'ancien ministre de l'Outre-mer a participé à une conférence avec NC Eco, mercredi 16 février. le président de la Fedom a dressé un premier bilan de ses rencontres avec les différents acteurs économiques du pays au cours des dix derniers jours. "Comme souvent outre-mer, en Nouvelle-Calédonie, les dépenses publiques sont trop importantes, il y a un réel besoin de développer les entreprises pour recréer de la richesse", souligne-t-il.

Extrait : Hervé Mariton l’affirme : "les entreprises calédoniennes ont leur place dans la campagne présidentielle et leur voix doit être entendue. "Cette place est tout à fait essentielle et elle est déjà bien engagée avec NC Eco et il faut qu’elles donnent complètement de la voix et nous sommes là pour les y aider".

Le monde économique a demandé des précisions à l'ensemble des formations politiques sur leur projet à la sortie de l'accord de Nouméa. Ils n'ont obtenu que peu de réponses.

Au mois d'octobre, les responsables économiques regroupés depuis un an sur la bannière NC Eco, avaient envoyé un questionnaire aux principaux partis politiques afin de connaître leur vision de la Calédonie post-accord de Nouméa. Des questionnaires ciblés suivant la volonté de rester ou non dans la France. " Nous avons également fait parvenir un questionnaire particulier à l'Éveil océanien, compte tenu de son positionnement, indique David Guyenne, président de la CCI. Et nous en avons transmis un au Parti travailliste à sa demande.

Institutions, monnaie, échanges commerciaux...

Parmi les questions :

  • "l'organisation institutionnelle actuelle, comportant un Congrès, un gouvernement, trois provinces et 33 communes, doit-elle évoluer ? Faut-il, le cas échéant, en modifier les périmètres ?",
  • "la représentativité de chaque citoyen au Congrès doit-elle évoluer pour prendre en compte les mutations démographiques ?"
  • ou encore "La représentativité de chaque citoyen au Congrès doit-elle évoluer pour prendre en compte les mutations démographiques ?" pour les loyalistes.
  • Côté indépendantistes, certaines questions étaient différentes :

  • "Quelle monnaie souhaitez-vous pour le nouvel État ? Dans le cas d'une nouvelle monnaie non adossée, comment assurer la solidité de celle-ci ?",
  • "Quel système d'accords commerciaux souhaitez-vous pour le nouvel État ? Avec l'UE ? Avec l'OMC ?"
  • ou encore "Comment souhaitez-vous organiser la transition financière en cas d'indépendance alors que les institutions locales dépendent largement du soutien financier de la Métropole (sachant que " les recettes fiscales propres du territoire représentaient 180 milliards en 2019 " et les transferts de l'État représentaient une somme équivalente ?"
  • Pour éclairer le choix des électeurs sur les implications économiques du Oui et du Non le 12 décembre prochain, NC Eco a sollicité l’ensemble des partis politiques concernant leurs projets de société. Résultat sur la dizaine d’envois effectués : trois réponses ont été reçues. Des questions claires et précises, quant à l’avenir économique de la Nouvelle-Calédonie. Elles ont été formulées par les acteurs d’NC Eco aux partis politiques locaux, dans leur projet de société post référendum.

    Sur une dizaine d’envois, seules trois réponses ont été reçues. Celles Générations NC, du Rassemblement les Républicains et des Républicains Calédoniens. 

    C’est inquiétant parce que les questions posées n’étaient pas des questions pièges, c’était des questions fondamentales pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie qui concernent la vie quotidienne des Calédoniens. On avait posé des questions sur des thématiques comme la monnaie, la fiscalité, la citoyenneté, la formation et le financement (...) Avoir aussi peu de réponses est assez inquiétant. Mimsy Daly, présidente du Medef. Trois réponses marquées par des divergences tant structurelles que fiscales et institutionnelles.

    Objectif des acteurs économiques : inclure la société civile dans le débat post-référendum. "On est des petits artisans, nous il faut que les gros travaux repartent car tous nos artisans sont sollicités par de nombreuses entreprises, le travail vient de la pour les artisans. Il nous faut une visibilité pour que l’on puisse redémarrer une reprise économique du territoire"Daniel Viramoutoussamy, président de la Chambre des métiers et de l’artisanat . Les acteurs économiques saluent en revanche le discours de politique générale de Louis Mapou, dans lequel je cite "les mesures de relance envisagées convergent avec celles que NC Eco propose depuis près d’un an". Une question reste en suspens : quel modèle de financement pour le système économique local ?

Après un mois d'attente, l'heure est au bilan. Seuls trois partis ont répondu au monde économique : Le Rassemblement, les Républicains calédoniens et Générations NC. "Ces réponses respectent les fondamentaux dont ont besoin les acteurs économiques, même s'il y a quelques divergences structurelles. Ce qui nécessite un débat pour l'après", explique Mimsy Daly, présidente du Medef. "D'autres, comme l'Éveil océanien, nous ont expliqué qu'ils feront intervenir NC Eco par la suite et que la séquence actuelle est un peu trop politique. La concertation viendra ensuite. Cela ne nous satisfait pas complètement", ajoute David Guyenne. "Ces questions étaient importantes car elle permettait d'évaluer les risques économiques et les projets de chacun. Il ne s'agit pas de se mêler de la politique mais parfois l'institutionnel peut avoir des conséquences sur l'économie." 

"C'est un faible retour, déplore Mimsy Daly. Cela génère quelques inquiétudes car ça ne permet pas de garantir aux Calédoniens que la société civile sera entendue. Ni même que les projets sur lesquels ils vont être amenés à se prononcer sont clairs... De grandes questions restent sans réponse."

Une déclaration de politique générale en guise de consolation

"Le fait que Louis Mapou mentionne NC Eco dans sa déclaration de politique générale et le fait qu'il ait évoqué des thématiques que nous portions sont un type de réponse satisfaisant. C'est un engagement pris en public de la part de tous les partis politiques de travailler avec la société civile. J'ai envie de dire que c'est mieux que rien. On va prendre ce qu'il y a à prendre", explique David Guyenne.

"Si on est d'accord sur les objectifs qui sont la réduction des inégalités et la relance de l'économie, nous n'avons pas forcément la même façon d'envisager les choses. La grosse difficulté, c'est le financement. L'objectif est de ne pas pénaliser la relance de l'activité. Très concrètement, il a été évoqué la hausse du SMG alors que les entreprises sont dans une situation où elles essaient de sauvegarder l'emploi", ajoute Mimsy Daly

Mimsy Daly : "l'équation financière n'est pas résolue"

Nous travaillons avec NC-Eco depuis plus d'un an au sujet des filières et d'une stratégie de relance... Les bases sont là ! En revanche, nous regrettons que les capacités financières de la Calédonie et les modalités de financement de cette relance aient été très peu évoquées. Aujourd'hui, on ne peut occulter le fait que financièrement, nous n'avons pas les moyens de cette stratégie de relance. Monsieur Mapou a évoqué le lien avec la France et la nécessité de le revisiter et de le réétudier, je pense que c'est absolument nécessaire pour les prochaines années. Nous aurons besoin de moyens pour financer ce plan, qui souligne par ailleurs la nécessité de réformer profondément la Nouvelle-Calédonie, ses institutions et son fonctionnement. Aujourd'hui les prélèvements obligatoires de la Calédonie ne financent pas toutes les dépenses. C'est l'État qui en assume une grande partie. C'est un chantier énorme qui nous attend et la simple augmentation des prélèvements obligatoires n'est pas la solution. Cela risque de tuer toutes les perspectives de relance économique si c'est mal géré. La vision et diagnostic sont là, mais notre équation financière n'est pas résolue.

C'est le gros manquement de ce discours : il fallait parler du financement des mesures et de la soutenabilité du modèle calédonien.

 

 

Acteurs économiques, membres du Conseil du dialogue social, jeunes… À l’aube du troisième référendum, la société civile a contribué durant trois mois à la consultation sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Avec pour objectif de partager des idées, des inquiétudes, des projets, mais aussi des attentes. Le territoire est à l’aube d’une nouvelle ère. Que le Non ou le Oui l’emporte le 12 décembre prochain, il s’agit dès à présent de proposer un nouveau modèle qui réponde aux enjeux du quotidien : les inégalités sociales, la diversification de l’économie, l’éducation et la formation, les échanges interculturels, la préservation de l’environnement, etc.
A l’occasion d’une conférence organisée en juillet dernier par Construire autrement, l’Institut d’études de marché et de conseils marketing Quid Novi a présenté une étude comparative entre économies disruptives. Avec, à la clé, des exemples de réussite. (...)

Alors que la date du 12 décembre 2021 a été officiellement annoncée cette nuit pour l’organisation du 3e référendum, NC Eco demande à ce que ses propositions soient reconnues et prises en compte par les institutions calédoniennes. « La sortie de l’accord de Nouméa ne se fera pas sans le monde économique. »

  • Le 31/05/2021 : En mission à Paris depuis une semaine, les représentants de Nouvelle-Calédonie Économique (NC ÉCO) ont rencontré les conseillers du Président de la République, de son Premier Ministre, ainsi que le Sénat et le CESE national, afin de partager leur point de vue et leur travail sur les conséquences socio-économiques du Oui et du Non à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie.

Ils présenteront le fruit de ces échanges lors d'un petit-déjeuner presse Mercredi 2 juin 2021 – 9 h 30 à la Maison de la Nouvelle-Calédonie.

CONSULTEZ/TELECHARGEZ ICI LE DOSSIER DE PRESSE

  • Présentation du rapport NC ECO à la minute 02:15:00 dans cette restitution de la consultation de l'Etat sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie

Galerie photos

MEDEF NC

Stéphanie Hervé
Responsable Communication