Comment ça marche ?

LA CRISE DANS LES ENTREPRISES - Emission RRB "Jeudi de l'économie" 28/03/2024

Jean-François Bodin recevait 3 adhérents du MEDEF-NC : Daniele Brault-Delahaie, présidente d’Aboro, Antoine de Palmas de Neodel-Sominco et Eric Vlaeminck de la société LINK.

De quels outils disposent les entreprises pour faire face à la crise ? Et comment s’organisent-elles ?

 

 

Mobilisation Agissons Solidaires devant le Congrès

Suite de l'appel à mobilisation d'Agissons Solidaires devant le Congrès ce 21/03

 

Communiqué du 27/03/2024 11h50 "Le Collectif informe la population de la levée du mouvement"


Courrier adressé au président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, ce jour à 11h30 : 

« Monsieur le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, 

Vous nous avez informés hier par la voie d’un courrier de votre volonté de retirer le texte relatif à la TET. Cette volonté a été officialisée aujourd’hui par les membres du gouvernement, en réunion de collégialité. Les membres du Collectif prennent acte de cette décision, qui engage l’ensemble des forces politiques, et s’en félicitent. De ce fait, nous vous informons de la levée du mouvement qui fait à l’instant l’objet d’une communication média.

Nous tenons néanmoins à rappeler la vigilance qui demeure la notre quant à la situation économique de la Nouvelle-Calédonie. Comme votre courrier du 25 mars y fait référence, les membres du Collectif attendent d'être des acteurs des réflexions à venir tant en termes de relance économique, de plan d'économie, que de concertation quant à d'autres projets de taxe ou quant à la réforme du RUAMM, laquelle sollicite plus que jamais de veiller à la soutenabilité des efforts qui devront être consentis par chacun.

Nous espérons, Monsieur le président, que la parole qui a été la vôtre dimanche et que vous avez bien voulu traduire dans un courrier transmis au Collectif lundi 25 mars, sera respectée et qu’elle pourra s’inscrire dans un calendrier, permettant d’entamer ce travail sous meilleur délai. Calendrier que vous voudrez bien nous communiquer au plus tôt. Il est essentiel aujourd’hui pour vous comme pour  nous de replacer dans un cadre de sérénité et de concertation l’ensemble de ces sujets qui concernent toute la population calédonienne. 

Veuillez agréer, Monsieur le président, nos plus sincères salutations". 

 

Communiqué du 27/03/2024 6h15 Abandon de la TET : dans l'attente d'une confirmation définitive

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, par l'entremise d'un courrier de son président, a informé hier mardi, vers 17h, le collectif Agissons Solidaires de sa volonté de retirer le texte relatif à la TET.

Le Collectif a pris acte de ce courrier et attend que la position du gouvernement, qui devra être également confirmée par le Congrès, s'inscrive dans un cadre légal et juridique nous permettant de transmettre toutes les garanties attendues par les Calédoniens. 

Si ces conditions sont rassemblées, le collectif informe que cet abandon de la TET, si confirmé, permettrait la levée du mouvement de contestation entamé jeudi 21 mars ; et ce en plein accord avec le Syndicat des Rouleurs et du BTP, l'association Citoyenne et le collectif des sous-traitants du Nord, parties prenantes de ce mouvement. 

Pour autant, le collectif Agissons Solidaires rappelle la vigilance qui demeure la sienne quant à la situation économique de la Nouvelle-Calédonie. Comme le courrier du 25 mars du président du gouvernement y fait référence, les membres du Collectif attendent d'être des acteurs des réflexions à venir tant en termes de relance économique, de plan d'économie, que de concertation quant à d'autres projets de taxes ou quant à la réforme du RUAMM, laquelle nécessite plus que jamais de veiller à la soutenabilité des efforts qui devront être consentis par chacun.

A cette heure, nous informons qu'en attente de la confirmation à laquelle nous faisons référence plus haut, le Collectif maintient son dispositif tel quel, sans le durcir, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un communiqué de presse précédent. Les accès aux dépôts de carburant demeurent donc contraints et les opérations de ralentissement mises en place en Brousse demeurent donc actifs, sans autres dispositions.

Nous espérons que tout concourra ce jour à lever les dispositifs en place, au grand soulagement de tous. Cela repose toutefois sur une double assurance préalable : que le gouvernement comme le Congrès valident publiquement l'abandon de la TET.

 

Communiqué du 26/03/2024 "Tous sur les ronds-points !"

 

Communiqué du 25/03/2024 "Un moratoire fiscal et social dans l’attente d’une relance économique, sinon rien !"

 

Communiqué du 24/03/2024 "Des rencontres encourageantes"

 

Communiqué du 22/03/2024 "Silence radio..."

 

Communiqué du 21/03/2024 "12 milliards de taxe : "des broutilles"!

 

Communiqué du 20/03/2024 "Appel à la mobilisation jeudi 21 mars, dès 7h devant le Congrès de la Nouvelle-Calédonie"

 

La Séance au Congrès du 21/03/2024 - TET et Pacte Nickel

C'est dans un contexte électrique que la séance du congrès s'est tenue ce matin. Les élus des groupes Loyalistes et Rassemblement ont quitté l'hémicycle dès le début des travaux. Les élus ont ensuite poursuivi la séance et adopté la motion préjudicielle déposé par l'UNI pour renvoyer le projet de délibération fixant le taux de la TET, sur les carburants et la création du Fonds pour l'équilibre du système électrique en discussion en Commission. Est venu ensuite la présentation du pacte nickel par le gouvernement aux élus du Congrès. 

 

DANS LES MEDIAS : 

 

A la une de l'actualité, l'annonce de la levée des blocages des dépôts de carburant par le collectif Agissons Solidaires.

Agissons Solidaires annonce la levée des blocages. Le collectif met fin au conflit, c'est ce qu'a annoncé Jean Christophe Niautou, l'un de ses représentants sur notre antenne dans le journal de 11h30. Le collectif considère que le vote à l'unanimité des membres du Gouvernement de ce matin sur le retrait de la TET au Congrès est une bonne chose. Dans un communiqué, Agissons Solidaires se dit tout de même vigilant quant à la situation économique.

Le Collectif informe la population de la levée du mouvement Agissons Solidaires met fin au conflit vient d'annoncer Jean Christophe Niautou, l'un des porte-paroles du collectif. Le collectif considère que le vote à l'unanimité des membres du Gouvernement du retrait de la TET est une bonne chose. Jean Christophe Niautou, porte parole d'Agissons Solidaires en direct sur RRB :

 

 

Agissons Solidaires lève les blocages ! | Radio Rythme Bleu (rrb.nc)

 

A la suite de l’annonce faite par le président du gouvernement de solliciter du Congrès le retrait du texte instaurant la fameuse taxe carburant, le collectif Agissons Solidaires, en "plein accord avec le Syndicat des Rouleurs et du BTP, l’association Citoyenne et le collectif des sous-traitants du Nord", estime que cette évolution "permettrait la levée du mouvement de contestation entamé jeudi 21 mars".

Le collectif et ses partenaires attend toutefois que cette position soit confirmée par le Congrès “et s’inscrive dans un cadre légal et juridique".

Les membres du collectif Agissons Solidaires entendent cependant être "des acteurs des réflexions à venir tant en terme de relance économique, de plan d’économie que de concertation quant à d’autres projets de taxes ou quant à la réforme du Ruamm"

Dans l’attente, les blocages sont maintenus, mais le mouvement ne sera pas durci. Avant d’être levés, il faudra au préalable que "le gouvernement comme le Congrès valident publiquement l’abandon de la TET".

C’est un véritable coup de théâtre qui s’est produit hier soir. Alors que chacun, et notamment Agissons Solidaires et le syndicat des rouleurs du BTP n’avaient en retour de leur demande que les éléments de la conférence de presse de Louis Mapou de lundi matin, et donc le simple report au mois de juin du texte instituant une taxe supplémentaire sur le carburant, le président du gouvernement est revenu sur sa position, indiquant un mauvaise compréhension des discussions de dimanche.

 

 

  • CALEDONIA TV - JT du 26/03/2024

 

 

  • Océane FM 26/03/2024

 

 

 

 

 

Jean-François Bodin reçoit Stéphane Yoteau, vice-président de la CCI, et membre du collectif Agissons solidaires. Le Syndicat des rouleurs et du BTP, l’Association Citoyenne, et Agissons Solidaires, maintiennent leur mouvement mais ils n’entendent pas le durcir. Le collectif a eu en effet ce week-end deux rencontres qu’il qualifie « d’encourageantes ».

  • La Voix du Caillou du 25/03/2024

Jean-François Bodin reçoit Stéphane Yoteau, vice-président de la CCI, et membre du collectif Agissons solidaires. Le Syndicat des rouleurs et du BTP, l’Association Citoyenne, et Agissons Solidaires, maintiennent leur mouvement mais ils n’entendent pas le durcir. Le collectif a eu en effet ce week-end deux rencontres qu’il qualifie « d’encourageantes ».

Solidaires du SRBTP, nous attendons impatiemment les annonces du gouvernement demain lundi 25/03…

  • Radio La 1ère Journal du 22/03/2024 de 6h

 

 

Depuis hier, les dépôts de carburants Shell à l’entrée de Ducos et Mobil à Numbo sont bloqués par des camions du syndicat des rouleurs et du BTP, membre du collectif Agissons Solidaire. Certes, la Taxe sur le carburant pour sauver le système électrique Calédonien a été renvoyée en commission, mais ce n’est pas suffisant selon Agissons Solidaires, qui envisage de poursuivre le blocage des dépôts, voire de durcir les actions de terrain dans l’attente d’engagements fermes écrits du Gouvernement et du Congrès de retirer ce texte et de geler toute nouvelle disposition fiscale venant impacter le pouvoir d’achat des Calédoniens.

Au 2eme jour de blocage du dépôt de carburant : Le haut-commissaire qui invite les automobilistes à se rendre dans les stations-service que lorsque cela est strictement nécessaire. Par arrêté, Louis Le franc réquisitionnera 15 stations-service à compter de 09h afin de garantir la continuité du service public. Une mesure pour assurer le fonctionnement régulier des services-prioritaires de sécurité et de secours sur l’ensemble du territoire. Les personnels prioritaires devront présenter une carte professionnelle.

 

Une séance du Congrès qui s’est déroulé alors que le collectif Agissons solidaire, l'association un cœur une voix, l'association citoyenne de Nouvelle Calédonie et le syndicat des rouleurs et du BTP avaient appelé à manifester devant le congrès. Tous réclament une pause dans les réformes fiscales. Les rouleurs du BTP qui bloquent les dépôts pétroliers de Shell à l’entrée de Ducos et de Mobil à Numbo.

Taxe carburant : société civile et élus sous tension ; La zone VKP en péril

 

 

Les rouleurs BTP sont mobilisés depuis ce matin pour protester contre la taxe sur les carburants. Ils bloquent également les dépôts pétroliers de Shell à l’entrée de Ducos et de Mobil à Numbo. Entre 50 et 60 camions sont positionnés devant le Congrès et sur différents ronds-points de Ducos et à Koné.

Le Syndicat des Pharmaciens alerte sur les impayés de la province Iles

Article La VOIX DU CAILLOU du 27/03/2024 : "Les pharmaciens en détresse"

Hier, le syndicat des Pharmaciens de Nouvelle-Calédonie (SPNC) tirait la sonnette d’alarme. Sur sa page fb, il alertait ses patients quant aux impayés de la province des Îles. Le SPNC a publié sur les réseaux un message à destination de ses clients. Il disait en substance que ses ressortissants souffrent de problèmes de trésorerie dus à des retards de paiement de la province des Îles.

Une situation alarmante : Si le syndicat alerte sur ces problèmes d’ordre financier, c’est qu’ils impactent directement les bénéficiaires de l’Aide Médicale des Îles. Le post fb du syndicat était sans équivoque : "La province des Îles accumule des retards d’impayés de plus d’un an mettant en grave difficulté financière tout le réseau de nos pharmacies ainsi que l’accès à la prise en charge de leur traitement pour les bénéficiaires de l’Aide Médicale des Iles (AMI)". Cette situation occasionne des problèmes de trésorerie.

Christophe Delest, patron de la pharmacie de la Rivière Salée, et président du SPNC expliquait que pour son établissement, ces retards de paiement de la province des Îles représentaient une dizaine de millions non recouvrés. Pour le président, la situation présente une urgence financière et sanitaire, puisque les bénéficiaires de l’Aide Médicale des Îles voient "leur accès au soin diminué. La population est prise en otage en quelque sorte". Les professionnels ont pour certains suspendu le tiers payant pour les titulaires de l’AMI afin de réduire leurs pertes financières.

Une action de soutien de la SPNC : Pour soutenir ses ressortissants, le syndicat communique largement sur ce dysfonctionnement pour alerter d’une part la province des Îles, et d’autre part la population. Il a tout d’abord écrit à ses membres pour les informer des différentes voies de recours qui s’offrent à eux. Ainsi, de nombreux pharmaciens du réseau ont déjà adressé des recours par mandature d’office auprès du haussariat pour palier le problème. Cependant la procédure est longue et les sommes dues ne sont pas encore payées. Le syndicat a également adressé un courrier à la province des Îles, mais actuellement, Christophe Delest explique qu’il n’a pas eu de retour. Le comptable sollicité a émis des mandatements qui sont pour l’instant infructueux puisque « ce sont aux élus d’ordonner le paiement des sommes dues » afin que des fonds soient débloqués.

Christophe Delest a rappelé que la pharmacie comporte une activité de service, mais aussi une activité commerciale puisqu’elle vend des médicaments qu’elle achète. Ainsi, le retard de paiement de la province des Îles place les pharmacies dans une difficulté financière grandissante. Le président du SPNC imagine que la situation doit être encore plus préoccupante en province des Îles où il y a davantage de bénéficiaires de l’AMI. Pour rappel, les professionnels de santé en province des Îles avaient par ailleurs manifesté le 4 mars pour dénoncer les retards de paiement.

Fiscalité : où en est-on des évolutions voulues par le gouvernement calédonien ?

©NC la 1ère 26/03/2024

La réforme de la TGC et de l’impôt sur le revenu, la taxe sur les carburants pour l’équilibre tarifaire du système électrique : ces projets du gouvernement font monter la grogne d’une partie de la classe politique et des Calédoniens. Qu’est-il prévu ? Qui est concerné ? Eléments de réponse.


L’application de la réforme de l’impôt sur le revenu a été repoussée d’un an (pour une application début 2025). Et le texte, renvoyé en commission après une motion préjudicielle en décembre 2023. Stand-by donc, pour ce projet de loi du pays qui poursuit un triple objectif, selon le gouvernement : rétablir la justice fiscale, redonner du pouvoir d’achat et diminuer la dépense fiscale.

Prévoir de nouvelles tranches au barème, imposer les revenus de capitaux immobiliers, prolonger l’exonération des heures supplémentaires et de la prime de pouvoir d’achat : le Medef retient une hausse globale de plus de 18 % qui "aura un impact sur toutes les catégories de contribuables".

Rendement escompté ? 4,2 milliards de francs par an.

Les taxes indirectes, facteur d'inégalité

4 milliards de francs supplémentaires, c’est aussi ce que devrait rapporter la réforme de la TGC. La mesure affectera les ménages les plus modestes, car cette fiscalité indirecte ne dépend pas des revenus.

Tout comme la "taxe sur les carburants" impactera les habitants de la Brousse, qui font plus de kilomètres. Mais plus largement, elle concernera tous les Calédoniens. La TET, taxe pour garantir l'équilibre tarifaire du système électrique, sera revue en juin, Louis Mapou l'a annoncé ce lundi.

Si nous sommes loin de la taxation appliquée dans l’Hexagone en termes d’impôt direct, toute augmentation de la fiscalité entraîne, pour le Medef, une chute de la consommation, la destruction d’emplois et une baisse de l’attractivité de la Calédonie.

La Crise du BTP - Jeudi de l'économie du 21/03/2024 sur RRB

On le sait, la filière du BTP souffre et au-delà, c’est toute la filière construction qui est en difficulté. Pour en parler, Jean-François Bodin recevait Daniel Ochida, entrepreneur et membre de la FCBTP, d’Alexandre Lafleur, président du FSH pour le compte du MEDEF-NC, de François Lebris, gérant d’une société de plomberie, et de Christian Bruges, architecte.

 

 

Devenir propriétaire en 2024 avec le FSH - La voix du Caillou du 20/03/2024

 

Notre Dossier du MEDEF-NC sur ce Fonds à gestion paritaire : Le Fonds Social de l'Habitat (FSH) | MEDEF NC

Le  Fonds Social de l’Habitat a été créé le 17 décembre 1964 à l’initiative des organisations syndicales et de la Fédération Patronale (Ancienne dénomination du MEDEF-NC, Mouvement des Entreprises de Nouvelle-Calédonie aujourd'hui). Son but est d'intervenir en faveur des salariés de Nouvelle-Calédonie, afin de favoriser leur accès au secteur locatif à loyer modéré et à la petite propriété de terrains viabilisés nus ou bâtis. Retrouvez dans ce Dossier l'essentiel sur cet organisme géré de manière paritaire, dont le Président est actuellement Alexandra LAFLEUR, mandataire du MEDEF-NC.

Imbroglio sur le congé paternité

  • La Voix du Caillou du 17/03/2024

 

Communications en Droit du Travail à nos adhérents : 

DROIT DU TRAVAIL | Zoom sur le congé paternité

Nous avions annoncé dans notre dossier sur l'égalité professionnelle réelle, la création de ce congé :

Création d'un congé de paternité ou du second parent : A compter du 1er mars 2024, le père salarié ou le second parent salarié bénéficie de 11 jours consécutifs de congé (ou 14 en cas de naissance multiple) >> La Loi favorisant l'égalité professionnelle réelle entre les hommes et les femmes | MEDEF NC <<

Depuis la loi sur l'égalité professionnelle créant le congé de paternité à compter du 1er mars 2024, un projet de loi du pays et un projet de délibération ont été soumis au Conseil du dialogue social (dont le MEDEF-NC est membre). Dans ces projets (non adoptés pour l'instant), il est prévu notamment :

un report de la date d'application du congé de paternité du 1er mars au 1er juillet, la CAFAT n'étant pas prête.

- les modalités d'indemnisation du congé de paternité du salarié, via le régime des prestations familiales

- la possibilité pour le salarié de décaler ce congé dans les 6 mois de l'évènement pour tenir compte du congé pour adoption d'un enfant.

 

>> Lire l'intégralité de nos conseils aux adhérents sur ce sujet dans : l'hebdo du 07/03/2024 <<

La réalité de la crise économique | Océane FM - Mimsy DALY est l'invitée du 08/03/2024

Au micro de Georges Jorro, Mimsy Daly, Présidente du Mouvement des entreprises de NC (MEDEF NC) et porte-parole du collectif « Agissons Solidaires » qui regroupe les chambres consulaires, les organisations patronales et les syndicats professionnels.
- Nous parlons des avancées sur l’avenir du Nickel calédonien et du pacte nickel, mais aussi, des réformes et des nouveaux projets de taxation souhaitée par le gouvernement.
- Nous reviendrons sur les propositions faites par le collectif pour relancer l’économie.
- Agissons Solidaires qui a lancé un ultimatum au gouvernement et aux élus du Congrès, a-t-il depuis été entendu ? Et si oui, que prévoit le collectif ?

 

 

La FCBTP a organisé une réunion de crise le 14 mars 2024

Consultez la présentation faite en réunion de crise : 

>> Le BTP, UN SECTEUR PIVOT (medef.nc)<<

 

COMMUNIQUE DE PRESSE du vendredi 15 mars 2024 :

FCBTP : une réunion historique pour la survie du BTP

Le 14 mars, à l’Hôtel du Centre, La Fédération Calédonienne du BTP a rassemblé plus de 100 acteurs issus du secteur de la construction. Cette réunion de crise visait à fournir des informations cruciales aux professionnels et à favoriser les échanges sur des mesures à concrètes pour relancer rapidement le secteur du BTP et assurer le maintien des entreprises
et des emplois. 

L'ambiance dans la salle témoignait de l'urgence et de la gravité de la situation dans le domaine de la construction. Avec une participation record et un nombre sans précédent de prises de parole, cette réunion a reflété la préoccupation partagée par tous les acteurs face à la réalité actuelle : l’absence de visibilité du secteur qui est pourtant pivot pour les projets de développement du territoire. Les participants ont été unanimes pour dire et faire savoir qu’il n’y a pas que le secteur du Nickel qui est en souffrance. Le secteur du BTP est également en grande souffrance, et ce, depuis plusieurs années maintenant ! 

Trois grands axes abordés lors de cette réunion cruciale : 

1. Etat des lieux du BTP 

2. Le rôle central du BTP dans les défis économiques, sociaux et de développement de la Nouvelle-Calédonie. 

3. Les actions immédiates à mettre en oeuvre : débloquer d’urgence les chantiers prêts et financés, extension du dispositif de chômage partiel spécifique du secteur Nickel au secteur du BTP, faciliter la trésorerie des entreprises, lancer rapidement les études pour anticiper l’avenir avec des projets structurants pour le développement économique et social de la Nouvelle-Calédonie.

Cette réunion historique marque le début d'un dialogue renforcé et d'une collaboration accrue entre tous les acteurs du secteur de la construction qui souhaitent contribuer  activement à l’amélioration de la situation de leur secteur. La Fédération calédonienne du BTP est déterminée à poursuivre ses efforts pour surmonter les défis actuels et ouvrir la voie à une reprise rapide de l'activité du BTP.

 

DANS LES MEDIA

  • La Voix du caillou 17/03/2023

 

Communiqué du 

 

Communiqué Agissons solidaires communiqué du 08/03/2024 en réaction aux annonces du gouvernement

Communiqué Agissons Solidaires du 08/03/2021

Annonces du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie : Le train des mesures doit s’accélérer pour permettre un réel sursaut économique au-delà de la situation d’urgence actuelle.

 

À la suite de la conférence de presse qu’a tenu Louis Mapou mercredi 6 mars, le collectif Agissons Solidaires se satisfait de la prise en compte de certaines mesures qui font partie des demandes exprimées :

- La garantie du paiement du chômage partiel de droit commun et la mise en place d’un chômage partiel bonifié et étendu ;

- L’assouplissement de l’accès aux liquidités des entreprises en difficulté ;

- La mise en place d’échéanciers sur les dettes fiscales, même si cett mesure telle que présentée mercredi reste à préciser ;

- L’attention portée à l’accompagnement, à la formation et à la reconversion, pour lesquelles il conviendra néanmoins d’assurer le financement des dispositifs à venir ;

- L’assouplissement de l’accès à la commande publique, qui sera bénéfique uniquement si des marchés publics voient massivement le jour et si, de manière complémentaire, il est prévu de mieux ouvrir l'accès à ces marchés pour les PME/TPME, via l'allotissement des marchés.

A contrario, nous continuons à espérer l’adoption d’autres mesures que nous considérons comme essentielles :

- L’arrêt de tout projet de texte et de toute mesure visant à mettre en place ou à augmenter les charges sociales et fiscales des entreprises ou à dégrader le pouvoir d’achat des consommateurs calédoniens ; 

- L’extension des dispositifs de chômage partiel à des secteurs sinistrés, hors nickel afin d’être en mesure de conserver une certaine compétence vitale sur le territoire ;

- L’apurement sous 30 jours des créances des établissements publics à l’égard du secteur privé et des caisses de prestation sociale ;

- La mise en place d’un prêt garantit par l’État (PGE) de crise pour les entreprises en difficulté. 

 

Par ailleurs, le collectif Agissons Solidaires rappelle l’extrême nécessité de voir ces mesures d’urgence suivies de la mise en place d’un plan de relance économique, que les organisations patronales et les Chambres consulaires appellent de leur voeu. À ce propos, nous  entendons pouvoir discuter avec le gouvernement d'un certain nombre de mesures salutaires à court et moyen terme. 

Dans ce cadre, nous avons adressé hier un courrier officiel au président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Monsieur Louis Mapou en demandant une audience permttant d’évoquer l’ensemble de ces sujets cruciaux pour l’avenir immédiat de tous les secteurs économiques.

 

La réalité de la crise économique

Des temoignages qui racontent la realité de la crise... 

« Des témoignages forts et sincères qui traduisent la réalité et la souffrance d'un nombre toujours plus important de Calédoniens. Merci à celles et ceux qui ont déjà accepté de se livrer à cet exercice difficile. Grâce à eux aujourd'hui et grâce à vous demain, nous pouvons espérer que les choses avancent et que cette situation de crise soit mieux prise en considération. Si vous aussi souhaitez témoigner, appelez-nous au 97 34 83 ou 84 54 11. Pour information, nous serons en province nord vendredi 15 mars pour recueillir vos temoignages. Un grand merci a tous ! »

 

 

 

 

Pige media, les ractions suivant le communiqué du gouvernement : 

La réalité de la crise économique en NC RRB du 07/03/2024

La Calédonie traverse une crise économique grave.

Mais jusqu’où ? Peut-on mesurer la profondeur de cette crise ? Quels sont les indicateurs les plus significatifs ?

C’est une réflexion sur la crise actuelle que nous vous avons proposé dans les Jeudis de l’Economie Radio Rythme Bleu.

Jean-François Bodin reçoit Alexandre Lafleur, président de la commission protection sociale du Medef, Stéphane Yoteau, élu à la CCI, Christophe Coulson le président de la UT CFE CGC et Jean-Paul Cabanas, ancien banquier et conseiller économique du 1er Vice-Président de la Province sud.

 

 

Communiqué AGISSONS SOLIDAIRES 01/03/2024 : "Des paroles aux actes…"

Communiqué de presse du 01/03/2024

Des paroles aux actes…

 

Mardi 27 février, lors d'une conférence de presse, Agissons Solidaires avait enjoint le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie à répondre à sa sollicitation d'ici le 1er mars. Nous y sommes.

Durant cette semaine, des premiers échanges ont eu lieu entre le collectif et des membres du cabinet du président du gouvernement. Ceux-ci se sont engagés à ce que Louis Mapou reçoive le collectif la semaine prochaine.

Nous nourrissons l'espoir que la semaine à suivre sera celle d'une écoute et d'une acceptation de nos demandes.

Une acceptation sans ambiguïté, un engagement ferme, seuls à même de redonner un peu de sérénité à tous les acteurs du monde économique, qu'ils soient entrepreneurs ou salariés.

Ces mesures d'urgence sont raisonnables, elles sont atteignables et elles sont surtout vitales pour éviter toute hémorragie économique complémentaire.


Les membres du collectif Agissons Solidaires.

 

 

LES MESURES D'URGENCE

 

Vendredi 1er mars 2024

Dans le contexte auquel nous sommes confrontés, le collectif Agissons Solidaires demande instamment que des mesures d'urgence soient engagées sans retard.

A cet égard, nous demandons des engagements fermes, publics et finançables, de la part des autorités compétentes / collectivités publiques responsables des actions listées.

Sans engagement concret, nous appellerons les Calédoniens qui soutiennent ces revendications à manifester publiquement.

 

LES MESURES

  1. Mettre en place un plan de soutien immédiat au maintien de l’activité et de l’emploi : 
  2. Mise à l’arrêt tout projet de texte et toute mesure visant à mettre en place ou augmenter les charges sociales et fiscales des entreprises ou à dégrader le pouvoir d’achat des consommateurs calédoniens, dans l’attente d’une évaluation concertée de l’impact de ces mesures dans la situation économique dégradée créée par les difficultés majeures notamment du secteur métallurgique (concerne toutes les collectivités)
  3. Garantie du paiement/remboursement du chômage partiel de droit commun sous 1 mois et mettre en place un système de chômage partiel bonifié et étendu à 6 mois 
  4. Suppression tous les freins administratifs aux projets porteurs d’activité et d’emploi
  5. Mise en place un plan de mesures fortes de formation pour accompagner les salariés et travailleurs indépendants dans leur reconversion professionnelle en lien avec la DTE et le FIAF / assurer le financement de ces dispositifs 
  6. Mise en place de procédures simplifiées d’étalement des cotisations sociales pour les entreprises impactées par la crise et annulation automatique des pénalités de retard  pour les entreprises concernées
  7. Publication de l’état des créances publiques (dont établissements publics) à l’égard du secteur privé et des caisses de prestations sociales de la Nouvelle-Calédonie et apurement sous 30 jours de l’ensemble de ces créances. Adoption d’un calendrier établissant les conditions de règlement et pénalités appliquées au secteur public. 
  8. Assouplir l'accès aux liquidités des entreprises en difficultés avec des dispositifs associés (étalement des crédits, période de découvert bancaire autorisé, possibilité d'escomptes ou de cessions de créances, baisse des taux d’intérêt …), en lien avec l’IEOM 
  9. Mise en place d’échéanciers sur les dettes fiscales et étalement de l’IS (ou IR pour entrepreneurs individuels) 2023 sur 4 ans (mesure de soutien adoptée par le  gouvernement australien suite à la crise minière) pour les entreprises en difficulté.
  10. Mise en place d’un PGE de crise pour les entreprises en difficultés.
  11. Faciliter les procédures de sortie de défiscalisation : permettre aux entreprises en procédure de sauvegarde de pouvoir se séparer de tout ou partie de leurs investissements  en défiscalisation avant le délai de 5 ans sans reprise de réduction d’impôt.


Transparence et besoin d’information : 

Sur le modus operandi du COVID, mise en place par le Gouvernement de la NC d’un point presse régulier faisant état de façon transparente du suivi de la crise économique et sociale : 

  • Principales données : chômage / chômage partiel / fermetures d’entreprises
  • Moyens mis en œuvre (publication des projets d’investissement)
  • Mesures votées 
  • Calendrier 


Dans le cadre de tous les projets d’investissements liés à la relance, favoriser la participation la plus large de l’ensemble des acteurs économiques, quelle que soit leur taille critique (allotissement, mesures d’accompagnement).


Le collectif Agissons Solidaires

 

 

DANS LES MEDIAS

AGISSONS SOLIDAIRES décrète un moratoire fiscal | 27/02/2024

Communiqué et conférence de presse du 27/02/2024

 Les membres du Collectif ont présenté la nouvelle feuille de route d'Agissons Solidaires ainsi que les revendications du Collectif au regard du contexte économique actuel. 

 

 

 

CONFÉRENCE DE PRESSE – MARDI 27 FÉVRIER A 8H AU 15 RUE AUER A DUCOS 

Pas un franc de plus !

À l’heure de la mise en sommeil de KNS, sans aucune visibilité sur des perspectives de relance économique et alors que des pans entiers de notre économie sont déjà, depuis des mois, à l’agonie, le calendrier législatif n’est qu’une succession de nouvelles charges sur les entreprises, ou de ponctions
sur le pouvoir d’achat des consommateurs calédoniens, qui sont déjà très nombreux à ne plus pouvoir faire face à leurs traites, et auxquels on ne demande qu’une chose : payer toujours plus.

Agissons Solidaires présentera lors d’une conférence de presse qui se tiendra dans l’atelier d’une entreprise de chaudronnerie et de découpe le mardi 27 février à 8h,ses revendications et sa nouvelle feuille de route. Les membres du Collectif invitent l’ensemble des organisations concernées par la situation à se joindre à eux. 
Si la situation économique de la Nouvelle-Calédonie se détériore depuis plusieurs années, la situation s’est encore plus largement dégradée depuis plusieurs mois : hausse des faillites, explosion du chômage partiel, baisse continue de la population, hausse des taux d’intérêts, chute libre des investissements… L’annonce de la mise en sommeil de l’usine KNS, qui fait face, tout comme la SLN et PRNC, à de très lourdes difficultés financières, a plongé des milliers de sous-traitants et de salariés dans l’incertitude sur leur avenir. Les suppressions d’emploi, par centaines, ont déjà commencé, et l’effet domino sur l’ensemble de notre économie, déjà très fragile, est inévitable. C’est un fait, tout le monde sera touché. 

Dans ce contexte, la seule priorité devrait être la recherche de solutions pour préserver la viabilité des entreprises, relancer immédiatement l’économie, redonner de l’attractivité au territoire et préserver les emplois. 
Pourtant, du côté politique, rien ne change. Bien au contraire, on accélère le rythme des réformes, sans aucune considération pour la souffrance de ceux qui peinent, depuis longtemps déjà, à joindre les deux bouts : taxe sur les carburants / taxe sur le sucre / taxe sur les emballages / taxe sur les supports numériques / réforme du RUAMM / incapacité à signer le pacte nickel, instrument pourtant essentiel de la relance / etc.
Face au constat d’absence totale d’initiatives claires pour la relance économique, Agissons Solidaires informe tous les Calédoniens que le Collectif fera désormais face à toutes les menaces et freins économiques, fiscaux et sociaux qui nous mènent droit dans le mur.
Agissons Solidaires s’oppose ainsi à tout alourdissement de la pression sur le pouvoir d’achat des consommateurs et la compétitivité des entreprises et demande donc instamment une suspension totale des projets de taxation supplémentaires dans le contexte contraint que nous subissons tous, et ce jusqu’à la mise en œuvre d’un plan de relance économique digne de ce nom. Nous avons besoin de visibilité, et nous en avons besoin maintenant. 
Le Collectif demande par ailleurs instamment d’être intégré comme partie prenante aux discussions quant à l’élaboration du plan de relance économique et social de la Nouvelle-Calédonie. 
Si cette suspension de toute nouvelle taxe n'est pas prise en compte, le Collectif engagera toute sa responsabilité pour sauver ce qui doit l’être et imposer l’absolue nécessité d’une relance en NouvelleCalédonie, préalable indispensable avant d’envisager de demander aux Calédoniens un seul effort de plus.

 

Communiqué : cpasconferencedepresse2702.pdf (medef.nc)

 

Agissons Solidaires DANS LES MEDIAS

  • RRB 29/02/2024 - Jean François Bodin reçoit, Mimsy Daly, la présidente du MEDEF NC qui est aussi l’une des porte-paroles du collectif Agissons Solidaire, qui regroupe les chambres consulaires et plusieurs syndicats professionnels.

Agissons Solidaire a lancé mardi un ultimatum au gouvernement et aux élus du Congrès, leur demandant de renoncer à tous ses nouveaux projets de taxation. Cet ultimatum a-t-il été entendu ? Que prévoit le collectif en cas de non-réponse ? Un blocage de l’économie Calédonienne, comme il est envisagé est-il une bonne solution ?

 

 

 

La menace est à peine voilée. Le temps n’est plus aux discussions, mais aux actions. Réunis sous le collectif Agissons solidaires, organisations et syndicats professionnels et chambres consulaires l’ont annoncé d’une même voix : les entreprises calédoniennes ne verseront pas un franc de plus ! Et ils demandent des solutions concrètes aux élus du gouvernement et du congrès. Sans réponse de leur part d’ici vendredi, ils n’hésiteront pas à aller dire leur colère et leur désespoir dans la rue…

« La crise a commencé depuis des mois, voire des années et le monde économique y assiste, impuissant, a rappelé en préambule, Mimsy Daly, présidente du Medef membre du collectif Agissons solidaires. La vague que l’on prend aujourd’hui avec la mise en sommeil de KNS, ce n’est plus la goutte d’eau qui fait déborder le vase, c’est une vague qui va submerger notre économie déjà fragile et nous noyer. »

Accueilli dans une industrie de Ducos fragilisée par la situation des mines, le collectif Agissons solidaires a changé de ton. Entre colère, désespoir et écœurement, chaque représentant des organisations patronales, syndicats professionnels et chambres consulaires a partagé sa situation. « Une situation qui n’est plus tenable. »

« Les petites et moyennes entreprises sont exsangues, confie Nicole Moreau, présidente de la CPME. Elles ne peuvent plus rien payer, ni patente, ni impôt, ni couverture sociale et pourtant on continue à leur demander toujours plus. » 

QUEL AVENIR SI L'ÉCONOMIE S'EFFONDRE ?
« Nous peinons à entendre une véritable prise de conscience sur la réalité de ce que nous vivons au quotidien, poursuit Mimsy Daly. On parle ici de suppressions d’emplois, de fermeture d’entreprises, de sous-traitants à qui on a demandé dimanche de partir et de ne rien laisser sur le site de KNS parce que c’est terminé pour eux, etc. » Avec un effet domino inévitable. « Quand le président du gouvernement, celui du congrès, l’État, vont-ils prendre la parole ? Nous attendons un discours de vérité et de prise de conscience de la situation et de ses enjeux. » Avec une question qui hante aujourd’hui les chefs d’entreprise : quel est l’avenir pour le Territoire si l’économie s’effondre ?

Dans ce contexte de crise, rappelle le collectif, la seule priorité devrait être la recherche de solutions pour préserver la viabilité des entreprises, relancer immédiatement l’économie, redonner de l’attractivité au territoire et préserver les emplois. Et il n’est pas question d’attendre les élections provinciales pour travailler au plan de relance. « Après, il sera trop tard ! »

L’économie de la Nouvelle-Calédonie va et doit changer, « mais on n’entend personne nous expliquer comment », insiste le collectif. Du côté politique, rien ne change. Bien au contraire, on accélère le rythme des réformes : taxes sur les carburants, l’électricité, le sucre, les supports numériques, réforme du Ruamm, sans oublier l’incapacité à signer le pacte nickel, instrument pourtant essentiel de la relance, etc. ».

DES POLITIQUES ATONES

Agissons solidaires est désormais dans une nouvelle configuration. Face à une réponse atone du monde politique calédonien, Jean-Christophe Niautou, président de la Chambre d’agriculture et de la pêche parle de « se soulever contre cette pression permanente qui va de plus en plus fragiliser le pays ».

Le collectif demande ainsi un arrêt complet, immédiat et officialisé de tous les projets de taxation supplémentaires qui alourdiraient la pression sur le pouvoir d’achat des Calédoniens, et sur la compétitivité des entreprises. En parallèle, il entend que soit mise en œuvre un plan de relance économique digne de ce nom.

Agissons solidaires demande également à ce que les collectivités paient leurs factures aux entreprises, « qui ne sont pas des variables d’ajustement », mais aussi des comptes sociaux. « Ce sont à elles d’assumer l’état des finances publiques. »

S’agissant du budget de la Nouvelle-Calédonie, on peut légitimement se poser la question de sa sincérité au regard du nombre d’impayés du Territoire. « Il faut faire un état des lieux du budget de la Nouvelle-Calédonie. Si nous ne pouvons plus payer, il faudra en tirer les conséquences. Mais accroître la pression sur les Calédoniens et les entreprises, c’est accélérer le déclin. »

Quant à la question du chômage partiel, le problème est clair. 69 millions cfp ont été engagés pour le seul mois de janvier, contre 43 millions dépensés en 2023. À ce jour, il resterait 20 millions dans les caisses du régime. Et si le fonds chômage n’est pas abondé, la Nouvelle-Calédonie ne pourra plus accorder de chômage partiel. « Mais quelle réponse est apportée aujourd’hui par nos politiques ? Aucune ! »

Une chose est sûre, Agissons solidaires a prévenu. Si la suspension de toute nouvelle taxe n’est pas prise en compte, si aucune réponse n’est apportée quant à l’élaboration d’un plan de relance d’ici vendredi, le collectif engagera sa responsabilité « pour sauver ce qui doit l’être. »

Et Jean-Jacques Veronesi, représentant de l’U2P de conclure : « Nous sommes dans un hangar d’une entreprise de Ducos où il devrait y avoir beaucoup d’activités, beaucoup d’ouvriers. Mais je vous laisse apprécier le bruit assourdissant… du silence. » Souhaitons que les élus l’entendent…

« LES COLLECTIVITÉS DOIVENT PAYER LEURS DETTES »

La Fédération calédonienne du bâtiment et des travaux publics envisage de demander à tous ses adhérents de suspendre leurs cotisations Cafat afin de protéger ce qui leur reste de trésorerie et éviter les cessations de paiement.

 Dans un communiqué intitulé « Chronique d’une mort annoncée : Le BTP, un secteur sacrifié dès 2024 » du 16 février dernier, la FCBTP (Fédération calédonienne du bâtiment et des travaux publics) alerte une fois encore sur sa situation plus que précaire. Il y a désormais urgence. Pas moins de 50 % des emplois devraient disparaître cette année (3000 contre 6500 pour le secteur). Des emplois non qualifiés, mais également « toute une filière dans laquelle les perspectives de carrières et des savoir-faire vont disparaître », selon la Fédération.

Pourtant, de grands travaux sont annoncés, « mais ils ne masquent pas la réalité d’un recul, sans précédent depuis 30 ans, du niveau d’investissement, insiste la FCBTP. Les montants des investissements rapportés au budget primitif de la Nouvelle-Calédonie et des provinces sont nettement inférieurs aux besoins réels des projets en 2024. Quant au taux de réalisation moyen, il est de 30 %. En d’autres termes, seuls 30 % de montants, déjà trop bas, seront effectivement réalisés. »

La FCBTP propose des pistes pour tenter de sortir la tête de l’eau. En premier lieu, elle demande que les collectivités s’acquittent de leurs dettes. « Certains projets réalisés pour des collectivités sont impayés, parfois depuis plus de 6 mois et pour des montants en centaines de millions de francs ». Elle envisage également de demander à ses adhérents de suspendre les cotisations cafat « afin de protéger ce qui reste de trésorerie et éviter les cessations de paiement ». Enfin, elle souhaite que le gouvernement crée une cellule de crise pour le secteur « afin de réunir tous les acteurs en mode solution ». Sans cela, « entre les investissements privés gelés par l’avenir institutionnel et par la crise du nickel, le BTP concentre tous les maux et ne s’en remettra pas », assurent les adhérents de la fédération, menacés de faillite et de plans sociaux massifs.

PLAN D'URGENCE DES LOYALISTES
Hasard du calendrier, ou pas, les membres loyalistes du gouvernement (Isabelle Champmoreau, Christopher Gygès, Thierry Santa et Yoann Lecourieux) ont convié lundi 26 février, la presse à une présentation de leur « pacte de croissance pour relancer notre économie et soutenir le pouvoir d’achat ». Un plan d’urgence qui comprend quatre directions : le soutien au pouvoir d’achat, le soutien à l’attractivité de la Nouvelle-Calédonie, une dynamisation et une diversification de l’économie calédonienne, et un plan d’économies budgétaires et sociales.

« Cet état d’urgence économique et social implique la mise en œuvre dans les plus brefs délais de quatre conditions essentielles, précisent les loyalistes : la signature courant du mois de mars du pacte nickel ; l’arrêt immédiat de toutes les réformes qui pourraient pénaliser les entreprises et les ménages ; une simplification forte des procédures administratives, comme cela a été le cas lors de la période Covid ; et l’instauration d’un plan de relance volontariste engageant toutes les collectivités et les acteurs économiques. »

Hier matin, le collectif Agissons Solidaires s’est rassemblé dans l’entrepôt d’une usine de chaudronnerie à Ducos, pour lancer un cri d’alarme face à la crise économique qui frappe la Nouvelle-Calédonie. Leur revendication principale : une relance économique immédiate et des actions concrètes de la part du Congrès, du gouvernement et de l’État. Le slogan fort de la journée : « pas un franc de plus » !
Le collectif était en rogne hier matin. Des mots forts comme « écœurement » et « dégoût » rythmaient le débat. Les représentants des chambres consulaires, du FCBTP, et des syndicats adhérents du collectif, ont dénoncé une situation d’urgence économique. Le collectif appelait les institutions à prendre leurs responsabilités pour sauver la Nouvelle-Calédonie d’un naufrage économique.

Une situation d’urgence économique
C’est dans une ambiance alarmiste que Mimsy Daly, la présidente du MEDEF, a donné le ton des échanges. « Nous sommes terrorisés en réalité, parce que nous n’avons plus de temps. Cela fait des mois que nous expliquons que la trésorerie des entreprises après la crise Covid a été fragilisée, que le BTP est au bord de l’agonie. Nous connaissons l’état de nos comptes sociaux aujourd’hui ; la Nouvelle-Calédonie n’a plus d’argent, non plus pour le chômage. Nous n’avons pas de réponses à donner à nos salariés ». Manque de visibilité sur les mesures de relance économique, manque d’écoute des institutions. Le collectif tire la sonnette d’alarme et réclame du « respect » et de l’ « écoute ».

À chaque interlocuteur de prendre la parole à tour de rôle pour évoquer les difficultés économiques rencontrées dans chaque secteur d’activités. Les patrons n’ont plus de visibilité de trésorerie. Les entreprises ne peuvent plus payer leurs charges sociales. Les salariés confrontés à l’augmentation du coût de la vie, « ne peuvent plus mettre à manger sur la table ».

Par ailleurs, le secteur du nickel, employant des milliers de salariés, est particulièrement touché. Les membres du collectif ont souligné la crise imminente, avec des emplois supprimés et des usines menacées de fermeture. Ils ont appelé à une prise de parole claire des autorités politiques, affirmant que la crise du nickel n’est pas seulement un problème du secteur, mais un défi pour toute la Nouvelle-Calédonie.

Le collectif comme force de proposition
Le collectif Agissons Solidaires, né il y a un an dans le contexte du dossier du Ruamm, s’affirme aujourd’hui comme une force de proposition. Les intervenants des chambres consulaires et des syndicats, ont insisté sur la nécessité de stopper les nouvelles taxes. « Pas un franc de plus » tant que la situation n’est pas clarifiée. Le collectif qui travaillait initialement sur le projet de réforme du RUAMM, a élargi son champ d’action pour aborder tous les sujets économiques et sociaux impactant le pays. Ils exigent un dialogue concret avec les autorités pour trouver des solutions immédiates.

Les représentants d’Agissons Solidaires estiment que le travail mené depuis un an avec les institutions n’a pas porté ses fruits, et qu’aucune mesure efficiente n’a été mise en place. Ils déplorent cette taxation constante qui n’est plus tenable pour les acteurs du monde économique et les Calédoniens. Le collectif est prêt à prendre ses responsabilités, en étant conscient des difficultés financières auxquelles la Nouvelle-Calédonie doit faire face. Mais pour lui, hors de question que les élus prennent des décisions sans son avis et son accompagnement.

Protéger la population face aux difficultés croissantes
Agissons Solidaires a lancé un appel à la solidarité, exprimant sa préoccupation pour les familles touchées par le chômage, les crédits impayés, et la difficulté croissante à subvenir à leurs besoins. Ils ont souligné l’impact des taxes sur le coût de la vie et ont affirmé leur engagement à contrer ces problèmes pour protéger la population calédonienne. Le collectif revendique des mesures concrètes et immédiates pour éviter un effondrement économique.

L’urgence de la situation est soulignée avec le mot de fin du collectif « Écoutez le bruit assourdissant du silence dans le hangar de cette chaudronnerie, où il devrait y avoir en temps normal beaucoup plus d’activité ». Agissons Solidaires « attend un discours de vérité et de compréhension vis-à-vis de la situation, avec la prise en compte claire des enjeux économiques et sociaux du pays ».

 

 

 

 

 

AGISSONS SOLIDAIRES : DÉTRESSE DU SECTEUR ÉCONOMIQUE ET ULTIMATUM AUX DIRIGEANTS
Dans le hangar d’une chaudronnerie frappée par la crise, les responsables du collectif “Agissons Solidaires”, représentant une grande partie du monde économique calédonien, délivrent un message d’une dureté exceptionnelle. Les entreprises calédoniennes sont à bout, au bord de la rupture de trésorerie pour beaucoup d’entre elles, et sans perspective à court, moyen et long terme. Depuis un an, le travail avec les institutions n’a porté aucun fruit, alors que l’urgence économique et sociale ne fait que monter. Le Ruamm ? La commission spéciale créée après les blocages du collectif n’existe plus depuis la fin décembre. Les échéances fixées par le gouvernement central pour obtenir une aide financière de l’État n’ont pas été tenues. En revanche, de nouvelles mesures de prélèvements fiscaux et sociaux continuent d’être étudiées. “Nous avons le sentiment de s’être fait balader“.

Par la voix de Mimsy Daly, la présidente du Medef, le collectif demande “un arrêt immédiat de tous les projets de taxation du pouvoir d’achat des Calédoniens et de taxation des entreprises” parce que les entreprises ne peuvent tout simplement plus des assumer.

Le collectif lance donc un ultimatum : être reçu par le gouvernement et le Congrès avant la fin de semaine. Dans le cas contraire, “nous nous mobiliserons” préviennent ses responsables. Lire notre article.

Le MEDEF-NC propose des éléments clés pour relancer l’économie calédonienne.

Actu-NC 26/02/2024

Consultez le Dossier dédié dans ACTU-NC du 22/02/2024 avec un zoom sur la filière BTP
 
La crise économique engendrée par la pandémie de Covid-19 a profondément affecté l’économie de la Nouvelle-Calédonie, mettant en lumière la nécessité d’une action concertée et proactive pour stimuler la reprise. Face à cette conjoncture critique, le MEDEF-NC a pris l’initiative d’élaborer un plan de relance ambitieux, en étroite collaboration avec ses adhérents. Celui-ci vise à identifier les pistes d’action  prometteuses. En s’appuyant sur les contributions de ses membres, le MEDEF-NC a identifié 5 axes stratégiques majeurs et a défini 15 actions prioritaires, chacune visant à transformer en profondeur le  modèle économique de la Nouvelle-Calédonie et à insuffler un nouvel élan à son développement. Le projet de plan de relance, détaillé ci-dessous, met en lumière des propositions qui peuvent rapidement  être mises en oeuvre pour stimuler la transition écologique, renforcer la performance économique, promouvoir le bien-être social et rationaliser la dépense publique.

 

<< 240222actunc-relance-economique.pdf (medef.nc)<<

 

La Voix du Caillou du 02/03/2024

Accord historique pour l'alignement du SMAG sur le SMG du secteur privé en Nouvelle-Calédonie

COMMUNIQUE DE PRESSE MEDEF-NC du 19 Février 2024

 

Le MEDEF Nouvelle-Calédonie est fier d'annoncer un accord historique pour l'alignement du Salaire Minimum Agricole (SMAG) sur le Salaire Minimum Garanti (SMG) du secteur privé en Nouvelle-Calédonie.

Après plus de dix ans de discussions et de négociations entre partenaires sociaux, le MEDEF-NC est heureux d’annoncer qu'un consensus a été atteint, marquant ainsi une avancée significative dans l'histoire du salariat calédonien.

Les négociations, menées à travers 16 commissions mixtes paritaires, ont abouti le 28 décembre 2023 à des compromis nécessaires pour parvenir à cet accord historique. 
Trois syndicats de salariés représentatifs dont l’USTKE et la CSTC-FO ont signé cet accord qui va permettre au salaire minimum agricole, d’être progressivement aligné sur le SMG du secteur privé et ce sur une période de trois ans, de janvier 2024 à janvier 2027.

Cet étalement de quatre augmentations permettra aux petites entreprises d’absorber progressivement des hausses successives de salaires à hauteur de 2,40 % en moyenne par an, et de parvenir à un alignement du SMAG sur le SMG en salaire net, représentant 9.60% de revalorisation salariale.

Les partenaires sociaux ont convenu de se revoir chaque début de semestre pour faire un état des lieux de l'alignement ainsi que des valorisations du point et des niveaux hiérarchiques s'il y a lieu. Des points de situation économique seront effectués à ces occasions.

Inscrit à l'agenda social partagé entre le CDS et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, et remontant aux accords économiques et sociaux sur la vie chère, cet alignement salarial était depuis longtemps un enjeu crucial, qui témoigne de la volonté des entreprises agricoles d'améliorer le statut salarial ainsi que de l'engagement progressiste du MEDEF-NC en faveur de l'équité sociale.

Le MEDEF-NC contribue ainsi non seulement à renforcer l'attractivité du secteur agricole qui peine à attirer des ressources humaines, et particulièrement les nouvelles générations, mais aussi à soutenir les efforts des collectivités publiques pour assurer l'autonomie alimentaire de la Nouvelle-Calédonie.

Le MEDEF-NC se félicite de cette avancée sociale majeure et réaffirme son engagement continu à promouvoir le développement économique et social de la Nouvelle-Calédonie.

 

Bertrand COURTE, 
Vice-Président du MEDEF-NC et Président de la Commission permanente Relations-Sociales.

 

Retombées médiatiques :

A partir de cette année, le SMAG bénéficiera d’une revalorisation progressive qui devrait le rendre égal au SMG d'ici 2027. Une décision saluée par les professionnels après dix années de discussions. Mimsy DALY, la présidente du MEDEF-NC interviewée par Aiata Tarahu.

 

  • Radio La 1ère 20/02/2024

 

Le salaire minimum agricole (Smag) sera progressivement aligné sur le SMG entre 2024 et 2027, soit une augmentation totale de +9,6 %. Un "accord historique" qui vise à tenter de renforcer l’attractivité de la filière qui peine à recruter.

"C’est un accord historique et une avancée significative dans l’histoire du salariat calédonien", se félicite le Medef, qui vient d’annoncer que le Smag (Salaire minimum agricole) sera enfin aligné au même niveau que le SMG (salaire minimum garanti). L’aboutissement de plus de dix ans de discussions et de négociations entre les partenaires sociaux et l’organisation patronale. Trois syndicats de salariés représentatifs dont l’USTKE et la CSTC-FO ont ainsi signé cet accord.Cet alignement ne sera en revanche pas immédiat, mais progressif sur une période de trois ans, de janvier 2024 à janvier 2027. Cet étalement, qui comprendra donc quatre augmentations successives, doit permettre aux petites entreprises d’absorber progressivement ces hausses de salaire, à hauteur de 2,4 % en moyenne par an, afin de parvenir à un alignement du Smag sur le SMG en salaire net, soit une revalorisation totale de +9,6 %.

"Un enjeu crucial"

"Les partenaires sociaux ont convenu de se revoir chaque début de semestre pour faire un état des lieux de l’alignement ainsi que des valorisations du point et des niveaux hiérarchiques s’il y a lieu, précise le Medef. Cet alignement était depuis longtemps un enjeu crucial, qui témoigne de la volonté des entreprises agricoles d’améliorer le statut salarial."

L’objectif de cet accord est également de renforcer l’attractivité du secteur agricole qui peine à trouver de la main-d’œuvre, particulièrement auprès des nouvelles générations.

Pour rappel, les plus bas salaires (moins de 164 000 francs net par mois) représentaient toujours un emploi calédonien sur cinq (19,8 %) en 2022.

 

  • Radio Djiido 19/02/2024

 

C’était un serpent de mer que l’alignement du salaire minimum versé aux employés du secteur de l’agriculture (Smag) sur celui du salaire minimum garanti dans le secteur privé (Smg). Après plusieurs années de discussions entre le Medef et les syndicats les plus représentatifs, les partenaires sociaux sont parvenus à un accord étalant le rattrapage de l’écart existant entre le Smag et le Smg. Une augmentation annuelle de 2,40% jusqu’en 2027 permettra de combler l’écart de 9,6% entre les deux minima.

Depuis le 1er mars 2023, le Smag brut est fixé à 140.000 FCFP mensuel environ, tandis que le SMG brut est de 165.000 FCFP pour 169 heures de travail effectué. Combler cette différence de revenu représente évidemment une hausse du pouvoir d’achat pour le salariat agricole, mais en outre, l’alignement sur le SMG gomme une image minorante du travail en général dans l’agriculture calédonienne. Il est remarquable, enfin, que les partenaires sociaux soient parvenus à conclure un tel accord sans que cette avancée ne doive être imposé par les institutions.

  • RADIO COCOTIER FACEBOOK

 

 

 

Communiqué de la FCBTP

RRB - 19/02/2024

Jean François Bodin reçoit Benoit Meunier, le président de la Fédération Calédonienne du BTP

La FCBTP a publié en fin de semaine un communiqué alarmiste sur l’état de la filière, qui pourrait perdre la moitié de ses emplois en 2024. La FCBTP entend se mobiliser.

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE de la FCBTP 16/02/2024

Chronique d’une mort annoncée : Le BTP, un secteur sacrifié dès 2024

 

50% DES EMPLOIS DU BTP VONT DISPARAITRE EN 2024

Le secteur du BTP, en Nouvelle-Calédonie, ce sont 6 500 emplois ; Fin 2024, nous risquons de passer sous la barre de 3 000 emplois.

Cette catastrophe sociale va d’abord concerner des emplois non qualifiés, mais aussi toute une filière dans laquelle les perspectives de carrières et des savoir-faire vont disparaitre.

 

QUELLES SONT LES RAISONS DE CETTE CRISE ?

L’optimisme affiché autour des grands travaux ne masque pas la réalité d’un recul, sans précédent depuis 30 ans, du niveau d’investissement.

  • Beaucoup d’annonces égrènent des projets déjà engagés, certains sont presque terminés ;
  • Les montants des investissements rapportés au budget primitif de la Nouvelle-Calédonie et des provinces sont nettement inférieurs aux besoins réels des projets en 2024.
  • Le taux de réalisation moyen est de 30% ; en d’autres termes, seuls 30% de montants, déjà trop bas, seront effectivement réalisés.

 

Investissement public en trompe l’œil, investissements privés gelés par l’avenir institutionnel et par la crise du nickel, le BTP concentre tous les maux et ne s’en remettra pas.

 

QUE FAUT-IL FAIRE ? AGIR !

  • Que les collectivités acquittent leurs dettes est une exigence immédiate. Certains projets réalisés pour des collectivités sont impayés, parfois depuis plus de 6 mois et pour des montants en centaines de millions de francs ;
  • La FCBTP envisage de demander à tous ses adhérents de suspendre les cotisations CAFAT afin de protéger ce qui reste de trésorerie et éviter les cessations de paiement ;
  • Création d’une cellule de crise pour le secteur, au niveau du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie afin de réunir tous les acteurs en mode solution.

 

D’autres pistes existent, dont certaines sont techniques, par exemple, l’Etat pourrait apporter un support technique aux collectivités afin de permettre de réaliser les budgets prévus à plus que 30%, dès cette année.

 

L’ensemble des adhérents de la FCBTP attendent une réaction immédiate car ils sont menacés de faillite et de plans sociaux massifs.

C’est une filière vitale pour le développement du territoire autant que pour ses salariés et le savoir-faire qu’ils détiennent, mais c’est justement sa survie qui est en question.

La FCBTP sollicitera un rendez-vous avec M. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur pour exposer la situation du secteur et appeler l’État à soutenir la filière.

Crise Nickel

Communiqué du MEDEF-NC du 14/02/2024 :


Le MEDEF Nouvelle-Calédonie prend acte de la décision de KNS de mettre en sommeil « à chaud » l'usine du Nord à la suite de l’annonce du retrait de Glencore du capital du métallurgiste, et l’ouverture d’une période de transition de 6 mois dans l'attente de l'identification d'un repreneur. 

Cette décision aura des conséquences immédiates sur l’activité des nombreux sous-traitants dépendant de l’usine du Nord. Nous leur adressons, ainsi qu’à l’ensemble des équipes de KNS un message de solidarité et de soutien. 

Si l’engagement de préserver les emplois locaux sur une durée de 6 mois est à saluer, la nécessité impérative de trouver un repreneur dans un délai très court sur un marché du nickel sinistré impose la plus grande responsabilité à toutes les parties prenantes. 

Compte tenu de la nécessité d’améliorer la compétitivité de la filière nickel, nous appelons à la poursuite des discussions concernant le pacte nickel et formons des vœux pour qu’un consensus rapide puisse se dégager à ce sujet. 

Nous n’avons plus le temps de tergiverser sur l’avenir de cette filière alors que des pistes claires d’amélioration sont d’ores et déjà connues, et que les premiers emplois sont déjà supprimés. 

Le MEDEF sera pleinement investi dans l’identification de solutions constructives permettant d’atténuer les effets de cette décision, notamment via sa participation au comité technique du Gouvernement. 

 

La Voix du caillou 15/02/2024

 

NC La 1ère du 15/02/2024

 

 

RRB du 14/02/2024

Interview de la Présidente du MEDEF-NC : Mimsy Daly sur le dossier nickel et ses conséquences économiques et sociales immédiates suivant l’annonce de KNS.

 

 

PIGE MEDIAS

 

Les conséquences des difficultés de la filière Nickel en NC #Nickel Dernière mise à jour le 02/02/2024 à 09:26

Les conséquences des difficultés de la filière Nickel et leur impact éventuel sur le plan économique et social si la situation devait encore se détériorer. C'est le thème du magazine des Jeudis de l'économie Radio Rythme Bleu du 1er février 2024.

 

Quelles sont les conséquences, notamment pour les comptes sociaux ?

Et plus généralement sur tout le système économique, social, et fiscal ?

Les invités sont le président de la CAFAT Patrick Dupont, du directeur de la DSF, Mickaël Jamet, du président du Contrakmines, Max Foucher, et d'Eric Vlaeminck, le président de Linc, une société spécialisée dans la construction et la maintenance de produits réfractaires notamment pour les fours industriels, ainsi que l’isolation de tuyauteries.

 

 

#Retraites du privé - Réunions de la Commission Paritaire - La Voix du Caillou du 30/01/2024

RRB - Retrospective 2023

PGE | Bercy accorde 3 ans supplémentaires pour s'acquitter de sa dette

Consultez l'interview du MEDEF-NC dans la Voix du Caillou de ce 11/01/2024 ci-contre.

 

Consultez notre Dossier >> Dispositif de restructuration du Prêt Garanti par l'Etat | MEDEF NC <<

Ronan Daly, président du syndicat des commerçants de Nouvelle-Calédonie, a dressé le bilan des ventes de décembre 2023

>> Des commerçants satisfaits de la période des fêtes - La Voix du Caillou 09/01/2024 <<

Ronan Daly, président du syndicat des commerçants de Nouvelle-Calédonie, a dressé le bilan des ventes de décembre, qui ont connu une affluence satisfaisante, bien que légèrement inférieure à celles de 2022, attribuée à l'augmentation du coût de la vie et à la baisse de la population impactant la fréquentation des commerces.

La digitalisation des offres s'avère cruciale pour les entreprises afin de profiter des opportunités de l'e-commerce, notamment pendant les fêtes.

Les commerçants, confrontés à des baisses de chiffre d'affaires entre -10% et -40%, ont soldé leurs décorations de Noël avant les fêtes pour optimiser leurs ventes.

Malgré la tendance économique à la baisse depuis 2022, les professionnels du secteur espèrent un rebond économique en 2024, aspirant à rendre le marché attractif avec l'arrivée de nouveaux habitants pour stimuler la consommation.

Les prochains rendez-vous économiques attendus sont la rentrée scolaire et les soldes à la fin de février. L'espoir est que les achats en 2024 répondent aux attentes des vendeurs, soutenant ainsi l'économie calédonienne.

Notre valeur ajoutée